La Palatine aux Saisons Baroques du Jura

C’est par une résidence artistique de l’Ensemble La Palatine que s’ouvrira la saison de printemps des Les Saisons Baroques du Jura.

Créé en 2019 à l’occasion d’un stage musical, l’Ensemble tire son nom de la Princesse Palatine, belle-soeur de Louis XIV, personnage resté célèbre tant pour son style « décalé » que pour une écriture sans complaisance.

Cette résidence jurassienne, du 26 au 30 avril, sera marquée par diverses actions pédagogiques et moments musicaux, notamment en direction du public scolaire mais sera surtout l’occasion, pour le quatuor baroque, de travailler sur un nouveau programme intitulé « Dans l’ombre de Lully » et que l’on ne s’y trompe pas, il ne s’agit pas d’évoquer une ombre bienveillante.

Sous le règne de Louis XIV, Lully éclipse tous ses rivaux. Mais derrière la musique du puissant surintendant se cache une réalité bien différente. Louis XIV, amateur d’art italien, collectionne les œuvres du Caravage et accorde sa protection à des compositeurs italiens tels que Antonia Bembo et Paolo Lorenzani, le grand rival de Lully. La Palatine propose ainsi de déconstruire le mythe de la musique officielle de cour et de mettre en lumière un répertoire certes oublié, mais essentiel à la compréhension des goûts artistiques de cette période.

C’est à l’occasion d’un concert, dit de « fin de résidence » donné sous un chapiteau installé à Desnes le vendredi 28 avril, que l’Ensemble présentera de larges extraits de ce programme.

Echange avec la soprano Marie Théoleyre et le claveciniste Guillaume Haldenwang, co-fondateurs du groupe…

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Nouvelle production de l’Opéra de Dijon : Vincent Dumestre dirige Armide de Lully

Pour sa nouvelle production, Dominique Pitoiset, directeur de l’Opéra de Dijon a fait appel à Vincent Dumestre et son Poème Harmonique pour donner trois représentations d’Armide, opéra de Jean-Baptiste Lully donné en 1686.

Pour ce spectacle qui rassemble quatre-vingts artistes, on a fait appel, outre les musiciens du Poème Harmonique, au danseuses et danseurs de la compagnie BeauxChamps, aux Choeurs de l’Opéra de Dijon (plus habitués à Verdi qu’au répertoire baroque) et à un ensemble de solistes dont certains ont déjà eu l’occasion d’interpréter le rôle qui leur est dévolu, ainsi Stéphanie d’Oustrac s’est déjà vue confier le rôle titre et Cyril Auvity connaît bien son personnage du « croisé » Renaud.

Quant au maître des lieux qui s’est chargé de la scénographie et de la mise en scène d’une oeuvre qu’il qualifie tour à tour de « fable scandaleuse » ou d' »ouvrage fascinant et détestable »… il ne cache pas son peu de sympathie pour le règne de Louis XIV, monarque absolu à qui Lully et son librettiste Quinault avaient d’abord la volonté de servir et de plaire.

La réalisation de cette entreprise d’envergure étant le fruit d’une coproduction entre l’Opéra de Dijon et l’Opéra Royal Château de Versailles Spectacles, cet Armide version Dumestre et Pitoiset connaîtra d’autres représentations au-dela de l’Auditorium dijonnais, à commencer par le plateau de l’Opéra Royal de Versailles et un enregistrement sur disque.

Du dialogue enrichissant entre des acteurs aux univers artistiques différents au plaisir de diriger une oeuvre aussi difficile qu’aboutie, échange avec Vincent Dumestre, fondateur et directeur du Poème Harmonique

Représentations : mardi 25, jeudi 27 et samedi 29 avril à 20h.

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Symphonic Blues Project : 16e disque de l’Orchestre Victor Hugo (5/5)

Avec ce nouvel album, le chef Jean-François Verdier emmène l’Orchestre Victor Hugo Franche-Comté sur un terrain où l’on n’attend pas nécessairement un orchestre symphonique : celui du blues. Pour l’occasion, l’ensemble bisontin se voit rejoint par le groupe Awek, d’authentiques blues men « made in Toulouse ».

Cette nouvelle aventure musicale s’enracine dans l’histoire personnelle du Chef, lorsqu’il découvre la musique de William Russo en face B d’un « 33 tours » consacré au « Westside Story » de Berstein et dirigé par Seiji Ozawa.

Au-delà de la redécouvertes des musiques composées par Bill Russo il y a un peu plus de cinquante ans et qui connurent le succès, Jean-François Verdier a voulu aller au-delà en demandant à Thierry Maillard, « jazzman, connaisseur de Zappa, de Bartók et des orchestres classiques, de composer dans le même esprit »…

Du 3 au 7 avril, BFC Classique vous propose de découvrir quelques plages de ce nouvel enregistrement publié sous le label Indésens en compagnie de Jean-François Verdier à 10, 16 et 22 h…

5) Et après

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Symphonic Blues Project : 16e disque de l’Orchestre Victor Hugo (4/5)

Avec ce nouvel album, le chef Jean-François Verdier emmène l’Orchestre Victor Hugo Franche-Comté sur un terrain où l’on n’attend pas nécessairement un orchestre symphonique : celui du blues. Pour l’occasion, l’ensemble bisontin se voit rejoint par le groupe Awek, d’authentiques blues men « made in Toulouse ».

Cette nouvelle aventure musicale s’enracine dans l’histoire personnelle du Chef, lorsqu’il découvre la musique de William Russo en face B d’un « 33 tours » consacré au « Westside Story » de Berstein et dirigé par Seiji Ozawa.

Au-delà de la redécouvertes des musiques composées par Bill Russo il y a un peu plus de cinquante ans et qui connurent le succès, Jean-François Verdier a voulu aller au-delà en demandant à Thierry Maillard, « jazzman, connaisseur de Zappa, de Bartók et des orchestres classiques, de composer dans le même esprit »…

Du 3 au 7 avril, BFC Classique vous propose de découvrir quelques plages de ce nouvel enregistrement publié sous le label Indésens en compagnie de Jean-François Verdier à 10, 16 et 22 h…

4) Un enregistrement par étapes

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Symphonic Blues Project : 16e disque de l’Orchestre Victor Hugo (3/5)

Avec ce nouvel album, le chef Jean-François Verdier emmène l’Orchestre Victor Hugo Franche-Comté sur un terrain où l’on n’attend pas nécessairement un orchestre symphonique : celui du blues. Pour l’occasion, l’ensemble bisontin se voit rejoint par le groupe Awek, d’authentiques blues men « made in Toulouse ».

Cette nouvelle aventure musicale s’enracine dans l’histoire personnelle du Chef, lorsqu’il découvre la musique de William Russo en face B d’un « 33 tours » consacré au « Westside Story » de Berstein et dirigé par Seiji Ozawa.

Au-delà de la redécouvertes des musiques composées par Bill Russo il y a un peu plus de cinquante ans et qui connurent le succès, Jean-François Verdier a voulu aller au-delà en demandant à Thierry Maillard, « jazzman, connaisseur de Zappa, de Bartók et des orchestres classiques, de composer dans le même esprit »…

Du 3 au 7 avril, BFC Classique vous propose de découvrir quelques plages de ce nouvel enregistrement publié sous le label Indésens en compagnie de Jean-François Verdier à 10, 16 et 22 h…

3) Thierry Maillard : un aventurier de la musique

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Symphonic Blues Project : 16e disque de l’Orchestre Victor Hugo (2/5)

Avec ce nouvel album, le chef Jean-François Verdier emmène l’Orchestre Victor Hugo Franche-Comté sur un terrain où l’on n’attend pas nécessairement un orchestre symphonique : celui du blues. Pour l’occasion, l’ensemble bisontin se voit rejoint par le groupe Awek, d’authentiques blues men « made in Toulouse ».

Cette nouvelle aventure musicale s’enracine dans l’histoire personnelle du Chef, lorsqu’il découvre la musique de William Russo en face B d’un « 33 tours » consacré au « Westside Story » de Berstein et dirigé par Seiji Ozawa.

Au-delà de la redécouvertes des musiques composées par Bill Russo il y a un peu plus de cinquante ans et qui connurent le succès, Jean-François Verdier a voulu aller au-delà en demandant à Thierry Maillard, « jazzman, connaisseur de Zappa, de Bartók et des orchestres classiques, de composer dans le même esprit »…

Du 3 au 7 avril, BFC Classique vous propose de découvrir quelques plages de ce nouvel enregistrement publié sous le label Indésens en compagnie de Jean-François Verdier à 10, 16 et 22 h…

2) Bill et Seiji

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Symphonic Blues Project : 16e disque de l’Orchestre Victor Hugo

Avec ce nouvel album, le chef Jean-François Verdier emmène l’Orchestre Victor Hugo Franche-Comté sur un terrain où l’on n’attend pas nécessairement un orchestre symphonique : celui du blues. Pour l’occasion, l’ensemble bisontin se voit rejoint par le groupe Awek, d’authentiques blues men « made in Toulouse ».

Cette nouvelle aventure musicale s’enracine dans l’histoire personnelle du Chef, lorsqu’il découvre la musique de William Russo en face B d’un « 33 tours » consacré au « Westside Story » de Berstein et dirigé par Seiji Ozawa.

Au-delà de la redécouvertes des musiques composées par Bill Russo il y a un peu plus de cinquante ans et qui connurent le succès, Jean-François Verdier a voulu aller au-delà en demandant à Thierry Maillard, « jazzman, connaisseur de Zappa, de Bartók et des orchestres classiques, de composer dans le même esprit »…

Du 3 au 7 avril, BFC Classique vous propose de découvrir quelques plages de ce nouvel enregistrement publié sous le label Indésens en compagnie de Jean-François Verdier à 10, 16 et 22 h…

1) Souvenir d’adolescence

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Orchestre Victor Hugo : un programme Adèle H. et Hector B.

On connaît essentiellement le personnage d’Adèle Hugo, fille de Victor, à travers le film que lui consacra François Truffaut. On sait qu’elle était pianiste, mais qui connaît la compositrice?

L’Orchestre Victor Hugo Franche-Comté propose la création mondiale de ses Mélodies le 31 mars au Théâtre Ledoux de Besançon et le dimanche 2 avril à la Commanderie de Dole.

Adèle Hugo va ainsi s’ajouter à la liste des compositrices que l’Orchestre Victor Hugo s’engage à faire connaître depuis de nombreuses saisons, rejoignant ainsi Alma Mahler, Lili Boulanger, Fanny Mendelssohn, Clara Schumann ou encore Charlotte Sohy.

Adèle Hugo fait partie de ces femmes qui ont composé en secret. En exil avec son père sur l’île de Guernesey, elle se met à écrire, jardiner et jouer du piano pour tromper son ennui. La musique devient un refuge, la composition un moyen d’expression. Pourtant, elle ne parviendra jamais à faire publier ses mélodies et finira sa vie en France, internée en maison de santé. Il faudra attendre 2004 pour que le compositeur franco-suisse Richard Dubugnon découvre ses partitions dans une malle à Hauteville House, sur l’île de Guernesey, et demande la copie des manuscrits. C’est alors que commence un long travail qui trouve son aboutissement avec ces deux concerts dont le programme associera aussi la musique d’Hector Berlioz.

Autre prolongement de l’aventure : l’enregistrement prochain d’un disque consacré aux mélodies ressuscitées avec, aux côtés de l’Ovhfc et de son chef, Jean-François Verdier, un bel éventail de solistes et le Choeur de l’Opéra de Dijon.

Récit de cette véritable « croisade » entreprise par Richard Dubugnon par son acteur principal…

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Anne Queffélec joue Mozart avec l’Orchestre Dijon-Bourgogne

Pour son dixième anniversaire, les Musicales en Folie, organisées du 31 mars au 2 avril par l’association La Scène Fontainoise, se devaient d’accueillir un concert de prestige; ce sera fait vendredi 31 mars avec le concert donné par la pianiste Anne Queffélec (marraine du festival), et l’Orchestre Dijon-Bourgogne.

Un programme Mozart, avec le concerto n° 20 en ré mineur K466 pour piano et orchestre et la symphonie n° 40 en sol mineur K550.

Echange avec Joseph Bastian, chef principal de l’Orchestre Dijon-Bourgogne, qui dirigera le concert…

Toutes les manifestations du festival ont lieu au Centre d’Animation Pierre Jacques, 2 rue du Général de Gaulle à Fontaine-les-Dijon

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Avec son ensemble Alkymia, Mariana Delgadillo participe au festival ELLES CHANTENT, COMPOSENT, DIRIGENT

Musicienne, chercheuse, pédagogue (elle enseigne entre autres au Conservatoire du Grand-Chalon)… Mariana Delgadillo sera en concert avec Alkymia, ensemble créé en 2014, samedi 11 mars en l’Eglise de Brosses (Yonne) dans le cadre du festival Elles chantent, composent, dirigent.

Titre du spectacle : « Sucreries » mais ne nous y trompons pas, il s’agit d’un jeu de mots bien franco-français, pas question ici de friandise et encore moins de guimauve…

« Sucreries », Y se va la segunda ! » propose une sorte d’alchimie (alkymia) produit de la rencontre entre musique baroque et traditionnelle de la ville de Sucre en Bolivie.

À l’image des festivités religieuses en Bolivie où le mélange fastueux du sacré et du païen est au service des célébrations, « Sucreries : Y se va la segunda ! » illustre le syncrétisme d’un patrimoine et de sa réappropriation, une juxtaposition d’éléments musicaux qui cohabitent et persistent dans la conscience collective des boliviens depuis les XVIIe et XVIIIe siècles, à l’époque où la ville s’appelait encore La Plata.

Echange avec Mariana Delgadillo qui, après le concert de Brosses, reviendra à la fin du Festival pour diriger un stage organisé à la Saline Royale d’Arc-et-Senans.

Illustrations musicales fournies par l’artiste.

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