Naples pour passion : Musique et tableaux au Musée Magnin de Dijon

A l’occasion du week-end du 5 au 7 mai, l’ensemble Les Traversées Baroques investi le Musée Magnin de Dijon avec trois parcours musicaux et concert organisés autour de l’exposition temporaire « Naples pour Passion » présentée au Musée jusqu’au 25 juin.

L’exposition dévoile 40 tableaux napolitains du XVIIe siècle provenant de la Fondazione De Vito à Vaglia (Florence). Les œuvres font partie de la collection réunie par l’ingénieur et historien de l’art Giuseppe De Vito (Portici, 1924-Florence, 2015) qui sont pour la première fois présentées en France. Sont ainsi réunies des toiles de Battistello Caracciolo, Jusepe de Ribera, Bernardo Cavallino, Massimo Stanzione, Antonio De Bellis, Aniello Falcone, Micco Spadaro, Mattia Preti ou Luca Giordano, ainsi qu’un ensemble de natures mortes par Luca Forte, Paolo Porpora, les Recco ou les Ruoppolo.

Côté musique, 2 programmes seront proposés par Les Traversées Baroques :

D’abord, au Musée, « à l’ombre du Vésuve », en petit effectif, rassemblant des pièces profanes des XVII et XVIIIe siècle, vendredi 5 mai à 18h30, samedi 6 mai à 11h (spéciale parents-enfants) et dimanche 7 mai à 11h (parcours suivi d’un brunch).

Autre programme, donné cette fois en l’Eglise Saint-Michel samedi 6 mai à 20h, concert pour lequel l’ensemble Les Traversées Baroques sera rejoint par la Maîtrise de Dijon : « Alla Napoletana « , invitation à explorer quelques unes des plus belles pièces polyphoniques à plusieurs chœurs écrites pour la Chapelle Royale de Naples – ou pour les nombreuses chapelles musicales des quelques 500 églises et monastères en activité à Naples aux 17e et 18e siècles : Diego Ortiz, Alessandro Scarlatti, et Adriano Willaert en seront les maîtres d’œuvre.

Echange avec Judith Pacquier, directrice artistique des Traversées Baroques.

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La Palatine aux Saisons Baroques du Jura

C’est par une résidence artistique de l’Ensemble La Palatine que s’ouvrira la saison de printemps des Les Saisons Baroques du Jura.

Créé en 2019 à l’occasion d’un stage musical, l’Ensemble tire son nom de la Princesse Palatine, belle-soeur de Louis XIV, personnage resté célèbre tant pour son style « décalé » que pour une écriture sans complaisance.

Cette résidence jurassienne, du 26 au 30 avril, sera marquée par diverses actions pédagogiques et moments musicaux, notamment en direction du public scolaire mais sera surtout l’occasion, pour le quatuor baroque, de travailler sur un nouveau programme intitulé « Dans l’ombre de Lully » et que l’on ne s’y trompe pas, il ne s’agit pas d’évoquer une ombre bienveillante.

Sous le règne de Louis XIV, Lully éclipse tous ses rivaux. Mais derrière la musique du puissant surintendant se cache une réalité bien différente. Louis XIV, amateur d’art italien, collectionne les œuvres du Caravage et accorde sa protection à des compositeurs italiens tels que Antonia Bembo et Paolo Lorenzani, le grand rival de Lully. La Palatine propose ainsi de déconstruire le mythe de la musique officielle de cour et de mettre en lumière un répertoire certes oublié, mais essentiel à la compréhension des goûts artistiques de cette période.

C’est à l’occasion d’un concert, dit de « fin de résidence » donné sous un chapiteau installé à Desnes le vendredi 28 avril, que l’Ensemble présentera de larges extraits de ce programme.

Echange avec la soprano Marie Théoleyre et le claveciniste Guillaume Haldenwang, co-fondateurs du groupe…

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Le ténor Franc-Comtois Léo Vermot-Desroches en récital à Amathay-Vésigneux (25) et Besançon

C’est à une sorte de « retour au pays » que le ténor international Léo Vermot-Desroches, originaire de la région d’Ornans, se livre en passant par la Franche-Comté à l’occasion de deux concerts, jeudi 27 avril dans le petit Théâtre de l’Enchanteur de Amathay-Vésigneux et, le lendemain, au Centre Diocésain de Besançon.

Accompagné par la pianiste Yun-ho Chen, son programme intitulé « Souvenirs d’enfance » permettra d’entendre des airs de Mozart, Schubert, Poulenc, Debussy ou Bernstein.

Avant ces 2 rendez-vous avec un parcours musical qui emmènera l’auditeur de la petite enfance au monde de l’adolescence, Léo Vermot-Desroches a répondu aux questions de BFC Classique…

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Nouvelle production de l’Opéra de Dijon : Vincent Dumestre dirige Armide de Lully

Pour sa nouvelle production, Dominique Pitoiset, directeur de l’Opéra de Dijon a fait appel à Vincent Dumestre et son Poème Harmonique pour donner trois représentations d’Armide, opéra de Jean-Baptiste Lully donné en 1686.

Pour ce spectacle qui rassemble quatre-vingts artistes, on a fait appel, outre les musiciens du Poème Harmonique, au danseuses et danseurs de la compagnie BeauxChamps, aux Choeurs de l’Opéra de Dijon (plus habitués à Verdi qu’au répertoire baroque) et à un ensemble de solistes dont certains ont déjà eu l’occasion d’interpréter le rôle qui leur est dévolu, ainsi Stéphanie d’Oustrac s’est déjà vue confier le rôle titre et Cyril Auvity connaît bien son personnage du « croisé » Renaud.

Quant au maître des lieux qui s’est chargé de la scénographie et de la mise en scène d’une oeuvre qu’il qualifie tour à tour de « fable scandaleuse » ou d' »ouvrage fascinant et détestable »… il ne cache pas son peu de sympathie pour le règne de Louis XIV, monarque absolu à qui Lully et son librettiste Quinault avaient d’abord la volonté de servir et de plaire.

La réalisation de cette entreprise d’envergure étant le fruit d’une coproduction entre l’Opéra de Dijon et l’Opéra Royal Château de Versailles Spectacles, cet Armide version Dumestre et Pitoiset connaîtra d’autres représentations au-dela de l’Auditorium dijonnais, à commencer par le plateau de l’Opéra Royal de Versailles et un enregistrement sur disque.

Du dialogue enrichissant entre des acteurs aux univers artistiques différents au plaisir de diriger une oeuvre aussi difficile qu’aboutie, échange avec Vincent Dumestre, fondateur et directeur du Poème Harmonique

Représentations : mardi 25, jeudi 27 et samedi 29 avril à 20h.

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sara chenal : premier disque en solo pour la violoniste (5/5)

Violoniste, professeur au CRR de Dijon et un rien performeuse, Sara Chenal consacre son premier album en solo aux compositeurs qui ont écrit pour elle, d’où le sous-titre du disque : « Pièces dédiées ».

Même si le spectacle qui a précédé cet enregistrement portait pour titre « La violoniste qui croyait rêver » c’est une musicienne bien présente qui occupe toutes les plages de ce CD, n’hésitant pas à donner de la voix, à pousser son instrument jusqu’à ses limites ou à faire appel aux possibilités ouvertes par l’électroacoustique. A retenir pour la plupart d’entre nous l’occasion de découvrir des compositeurs dont les noms ne nous sont pas encore familiers : Atanas Ourkouzounov, Graciane Finzi, Gilbert Clamens, Renaud Desbazeille ou Pascale Jakubowski.

Du 10 au 14 avril en compagnie de l’artiste, BFC Classique vous propose de découvrir quelques plages de ce CD réalisé par le label Skarbo dont on reconnaîtra les options de prise de son caractéristiques…

5) Rien renier, rien s’interdire… en musique !

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sara chenal : premier disque en solo pour la violoniste (4/5)

Violoniste, professeur au CRR de Dijon et un rien performeuse, Sara Chenal consacre son premier album en solo aux compositeurs qui ont écrit pour elle, d’où le sous-titre du disque : « Pièces dédiées ».

Même si le spectacle qui a précédé cet enregistrement portait pour titre « La violoniste qui croyait rêver » c’est une musicienne bien présente qui occupe toutes les plages de ce CD, n’hésitant pas à donner de la voix, à pousser son instrument jusqu’à ses limites ou à faire appel aux possibilités ouvertes par l’électroacoustique. A retenir pour la plupart d’entre nous l’occasion de découvrir des compositeurs dont les noms ne nous sont pas encore familiers : Atanas Ourkouzounov, Graciane Finzi, Gilbert Clamens, Renaud Desbazeille ou Pascale Jakubowski.

Du 10 au 14 avril en compagnie de l’artiste, BFC Classique vous propose de découvrir quelques plages de ce CD réalisé par le label Skarbo dont on reconnaîtra les options de prise de son caractéristiques…

4) Avec un peu d’électronique ?

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Sara Chenal : premier disque en solo pour la violoniste (3/5)

Violoniste, professeur au CRR de Dijon et un rien performeuse, Sara Chenal consacre son premier album en solo aux compositeurs qui ont écrit pour elle, d’où le sous-titre du disque : « Pièces dédiées ».

Même si le spectacle qui a précédé cet enregistrement portait pour titre « La violoniste qui croyait rêver » c’est une musicienne bien présente qui occupe toutes les plages de ce CD, n’hésitant pas à donner de la voix, à pousser son instrument jusqu’à ses limites ou à faire appel aux possibilités ouvertes par l’électroacoustique. A retenir pour la plupart d’entre nous l’occasion de découvrir des compositeurs dont les noms ne nous sont pas encore familiers : Atanas Ourkouzounov, Graciane Finzi, Gilbert Clamens, Renaud Desbazeille ou Pascale Jakubowski.

Du 10 au 14 avril en compagnie de l’artiste, BFC Classique vous propose de découvrir quelques plages de ce CD réalisé par le label Skarbo dont on reconnaîtra les options de prise de son caractéristiques…

3) Musique contemporaine mais pas sans racines

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Sara Chenal : premier disque en solo pour la violoniste (2/5)

Violoniste, professeur au CRR de Dijon et un rien performeuse, Sara Chenal consacre son premier album en solo aux compositeurs qui ont écrit pour elle, d’où le sous-titre du disque : « Pièces dédiées ».

Même si le spectacle qui a précédé cet enregistrement portait pour titre « La violoniste qui croyait rêver » c’est une musicienne bien présente qui occupe toutes les plages de ce CD, n’hésitant pas à donner de la voix, à pousser son instrument jusqu’à ses limites ou à faire appel aux possibilités ouvertes par l’électroacoustique. A retenir pour la plupart d’entre nous l’occasion de découvrir des compositeurs dont les noms ne nous sont pas encore familiers : Atanas Ourkouzounov, Graciane Finzi, Gilbert Clamens, Renaud Desbazeille ou Pascale Jakubowski.

Du 10 au 14 avril en compagnie de l’artiste, BFC Classique vous propose de découvrir quelques plages de ce CD réalisé par le label Skarbo dont on reconnaîtra les options de prise de son caractéristiques…

2) Jouer, parler, crier…

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Sara Chenal : premier disque en solo pour la violoniste

Violoniste, professeur au CRR de Dijon et un rien performeuse, Sara Chenal consacre son premier album en solo aux compositeurs qui ont écrit pour elle, d’où le sous-titre du disque : « Pièces dédiées ».

Même si le spectacle qui a précédé cet enregistrement portait pour titre « La violoniste qui croyait rêver » c’est une musicienne bien présente qui occupe toutes les plages de ce CD, n’hésitant pas à donner de la voix, à pousser son instrument jusqu’à ses limites ou à faire appel aux possibilités ouvertes par l’électroacoustique. A retenir pour la plupart d’entre nous l’occasion de découvrir des compositeurs dont les noms ne nous sont pas encore familiers : Atanas Ourkouzounov, Graciane Finzi, Gilbert Clamens, Renaud Desbazeille ou Pascale Jakubowski.

Du 10 au 14 avril en compagnie de l’artiste, BFC Classique vous propose de découvrir quelques plages de ce CD réalisé par le label Skarbo dont on reconnaîtra les options de prise de son caractéristiques…

1) Une musique résolument contemporaine.

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Symphonic Blues Project : 16e disque de l’Orchestre Victor Hugo (5/5)

Avec ce nouvel album, le chef Jean-François Verdier emmène l’Orchestre Victor Hugo Franche-Comté sur un terrain où l’on n’attend pas nécessairement un orchestre symphonique : celui du blues. Pour l’occasion, l’ensemble bisontin se voit rejoint par le groupe Awek, d’authentiques blues men « made in Toulouse ».

Cette nouvelle aventure musicale s’enracine dans l’histoire personnelle du Chef, lorsqu’il découvre la musique de William Russo en face B d’un « 33 tours » consacré au « Westside Story » de Berstein et dirigé par Seiji Ozawa.

Au-delà de la redécouvertes des musiques composées par Bill Russo il y a un peu plus de cinquante ans et qui connurent le succès, Jean-François Verdier a voulu aller au-delà en demandant à Thierry Maillard, « jazzman, connaisseur de Zappa, de Bartók et des orchestres classiques, de composer dans le même esprit »…

Du 3 au 7 avril, BFC Classique vous propose de découvrir quelques plages de ce nouvel enregistrement publié sous le label Indésens en compagnie de Jean-François Verdier à 10, 16 et 22 h…

5) Et après

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