Créé avec des musiciens américains par Aubert de Villaine et Bernard Hervet, le festival Musique et Vin au Clos Vougeot proposera sa 15e édition du 24 juin au 2 juillet en passant par Beaune, Vougeot, l’Abbaye de Vivant, Santenay et Meursault.
Soutenu par une soixantaine de producteurs viticoles dont les nectars font souvent rêver, le festival s’illustre aussi par la qualité des musiciens invités tel Yo-Yo Ma pour cette année 2023 ou ses conseillers artistiques : le pianiste Jean-Yves Tibaudet et le violoncelliste Gautier Capuçon.
Au-delà de la présence affirmée des grands noms du vin de Bourgogne et des artistes de haute volée (la dégustation des un précède souvent l’audition des autres), le festival tenant, en outre, à faire la place à de jeunes musiciens en devenir.
Echange avec Bernard Hervet, directeur du festival…
Pour sa 38e édition, le Festival annonce « un nouveau projet artistique qui s’appuie largement sur la rencontre exceptionnelle entre la musique ancienne et le grand patrimoine jurassien. »
Si la présidence de l’association reste occupée par Sylvain Dionnet, la direction artistique est confiée, pour la première fois à Jean Delescluse, loin d’être novice dans le monde des festival d’été.
Le programme 2023 est organisé autour des deux week-ends sous forme de « cartes blanches » données au flûtiste et chef d’orchestre Alexis Kossenko pour le week-end du 9 juin, et à Marc Minkowski, dont les Musiciens du Louvre ne sont plus à présenter, pour celui du 16.
Entre temps, on n’oubliera pas d’aller à la rencontre des publics sur le terrain à travers des découvertes, des « pas de côtés », , des rencontres, des randonnées musicales ou du cinéma.
Quant aux artistes, à côté des valeurs confirmées ou des stars montantes telle la soprano Marie Perbost, on n’oubliera pas pour autant les musiciens de la Région comme la violoniste Alice Julien-Laferrière et son Ensemble Artifices ou le claveciniste Olivier Fortin et son Ensemble Masques.
Echange avec Jean Delescluse, responsable de la programmation du Festival.
Constitué de jeunes musiciens professionnels ou en voie de professionnalisation, La Chambre Symphonique, orchestre rassemblé autour de son chef atypique Loïc Emmelin, donne son dernier concert de la saison samedi 3 juin en la cathédrale Saint-Vincent de Chalon-sur-Saône.
Au-delà de l’annonce d’un concert dont le programme qui pourrait passer pour convenu, voire passéiste (Tchaïkovsky : Suite du Lac des Cygnes, Saint-Saëns : Bacchanales, Moussorgski : Une nuit sur le Mont Chauve, Offenbach : Barcarolle), c’est l’engagement et la démarche de ces jeunes musiciens qui a particulièrement intéressé BFC Classique en sollicitant Loïc Emmelin…
On a coutume de dire de l’ensemble créé à Dijon par le claveciniste Patrick Heilmannn que Le Songe du Roi fait partie de ces ensembles baroques dits « à géométrie variable », tant son effectif évolue en fonction des circonstances, dont le choix des pièces présentées au public. Avec douze instrumentistes, cinq solistes chanteurs et trente cinq choristes, Le Songe du Roi se produira dans un effectif jamais atteint pour l’Ensemble à l’occasion de deux concerts : le premier dans l’ancienne chapelle des Jésuites de Dole samedi 3 juin, le second, le lendemain, en la Cathédrale Saint-Bénigne de Dijon. Ces concerts marqueront les deux premières occasions d’entendre le Choeur du Songe du Roi créé à l’automne 2022.
Le programme, intitulé « choeur à Venise » permettra d’entendre, entre autres, le Dixit Dominus, le Lauda Jerusalem et le Concerto pour flûte à bec en do mineur d’Antonio Vivaldi…
Présentation avec Patrick Heilmann, fondateur et directeur du Songe du Roi.
A la tête de sa Cappella Mediterranea, du Chœur de Chambre de Namur et d’une dizaine de solistes, le chef argentin Léonardo Garcia-Alarcon dirige « Il dono della vita eterna » d’Antonio Draghi (1634-1700), mardi 30 mai dans l’Auditorium de l’Opéra de Dijon, dans une mise en espace d’Anaïs de Courson.
Chanteur, librettiste, impresario, Antonio Draghi fut le compositeur le plus important au service de la cour impériale de Vienne à partir de 1668. Encore trop méconnu aujourd’hui, il créa avec succès des ouvrages scéniques pendant plus de trente ans: des opéras fantastiques, exotiques, historiques, mythologiques, allégoriques, mais aussi des « sepolcri », variante viennoise de l’oratorio. « Il dono della vita eterna » met en scène le combat que se livrent les forces du Ciel et de la Terre pour le salut de l’Humanité, à l’aide des allégories du Péché d’Adam, de la Haine Infernale, de la Mort Éternelle…
Les solistes :
Amore divino Mariana Flores
Genere umano Victor Sicard
Morte eterna Christopher Lowrey
Odio infernale Raphaël Hardmeyer
Dio Padre Alejandro Meerapfel
Merito di Christo/ Peccato d’Adamo Fabio Trümpy
Grazie Maud Bessard-Morandas
Vita eterna Andrea Gavagnin
Echange avec Leonardo Garcia-Alarcon qui retrouve avec cet « opéra d’église » les joies et les espoirs vécus il y a une douzaine d’années avec « Il diluvio universale » de Falvetti…
Avec un titre très inspiré de François Couperin et ses Barricades Mystérieuse, courte pièce emblématique du répertoire pour clavecin, l’ensemble de Patrick Heilmann poursuit son cycle de concerts « Musique aux Cordeliers » samedi 13 mai, dans l’ancienne chapelle du couvent du même nom, rue Turgot à Dijon.
Avec ces « Barocades mystérieuses », l’ensemble Le Songe du Roi affirme plus que jamais son désir de renouvellement et d’expérimentation en musique baroque selon la volonté affirmée de son créateur : Pattrick Heilmann. Même si l’on proclame haut et fort que Musique aux Cordeliers est « un laboratoire ou tout est permis »… on serait tenté d’ajouter « ou presque », car c’est bien de musique baroque qu’il s’agit.
Samedi 13 mai, on poussera certains instruments vers des répertoires inhabituels et parfois incongrus, on sortira les serpents, ophicléides, Bassons russes et autres dulcianes, sans pour autant abandonner le clavecin et un petit orgue positif…
Le programme, quant à lui, est aussi mystérieux que les Baricades de Maître François alors, faisons confiance et s’il faut être rassurés, écoutons les réponses fournies par Patrick Heillmann aux questions de BFC Classique.
Avec ce concert donné jeudi 11 mai au Théâtre Ledoux de Besançon et le lendemain au théâtre de Montbéliard, l’Orchestre Victor Hugo Franche-Comté nous offre un programme où la musique contemporaine et les percussions se taillent la belle part.
Pour l’occasion, l’Orchestre a fait appel à Johanna Malangré, qui dirige habituellement l’Orchestre de Picardie, et à la percussionniste d’origine dijonnaise Adélaïde Ferrière qui, pour l’occasion, donnera de ses multiples instruments et de la voix.
Musique contemporaine et près de 70 instruments de percussions pour « Speaking Drums », 4 poèmes pour percussion et orchestre, composés en 2013 par Peter Eotvos, trois mouvements caractérisée par une succession de configurations inédites mettant à contribution la virtuosité de la percussionniste soliste, amenée à utiliser une pléthore d’instruments, des traditionnelles caisses-claires et timbales, aux cymbales tibétaines, aux Mokushos (des woodblocks japonais) ou des toms chinois qui soulignent l’éclectisme du compositeur.
Comme s’il fallait rassurer « le mélomane », on jouera aussi, de Johannes Brahms, les célèbres Variations sur un thème de Haydn,, ou celles composées par ZOLTÁN KODÁLY sur un chant populaire hongrois… Sans oublier « l’oeuvre mystère », chère à Jean-François Verdier, le directeur musical de l’Orchestre bisontin.
Echange avec Adélaïde Ferrière, Victoire de la Musique Classique en 2017 dans la catégorie « révélation instrumentale »…
A l’occasion du week-end du 5 au 7 mai, l’ensemble Les Traversées Baroques investi le Musée Magnin de Dijon avec trois parcours musicaux et concert organisés autour de l’exposition temporaire « Naples pour Passion » présentée au Musée jusqu’au 25 juin.
L’exposition dévoile 40 tableaux napolitains du XVIIe siècle provenant de la Fondazione De Vito à Vaglia (Florence). Les œuvres font partie de la collection réunie par l’ingénieur et historien de l’art Giuseppe De Vito (Portici, 1924-Florence, 2015) qui sont pour la première fois présentées en France. Sont ainsi réunies des toiles de Battistello Caracciolo, Jusepe de Ribera, Bernardo Cavallino, Massimo Stanzione, Antonio De Bellis, Aniello Falcone, Micco Spadaro, Mattia Preti ou Luca Giordano, ainsi qu’un ensemble de natures mortes par Luca Forte, Paolo Porpora, les Recco ou les Ruoppolo.
D’abord, au Musée, « à l’ombre du Vésuve », en petit effectif, rassemblant des pièces profanes des XVII et XVIIIe siècle, vendredi 5 mai à 18h30, samedi 6 mai à 11h (spéciale parents-enfants) et dimanche 7 mai à 11h (parcours suivi d’un brunch).
Autre programme, donné cette fois en l’Eglise Saint-Michel samedi 6 mai à 20h, concert pour lequel l’ensemble Les Traversées Baroques sera rejoint par la Maîtrise de Dijon : « Alla Napoletana « , invitation à explorer quelques unes des plus belles pièces polyphoniques à plusieurs chœurs écrites pour la Chapelle Royale de Naples – ou pour les nombreuses chapelles musicales des quelques 500 églises et monastères en activité à Naples aux 17e et 18e siècles : Diego Ortiz, Alessandro Scarlatti, et Adriano Willaert en seront les maîtres d’œuvre.
Echange avec Judith Pacquier, directrice artistique des Traversées Baroques.
Créé en 2019 à l’occasion d’un stage musical, l’Ensemble tire son nom de la Princesse Palatine, belle-soeur de Louis XIV, personnage resté célèbre tant pour son style « décalé » que pour une écriture sans complaisance.
Cette résidence jurassienne, du 26 au 30 avril, sera marquée par diverses actions pédagogiques et moments musicaux, notamment en direction du public scolaire mais sera surtout l’occasion, pour le quatuor baroque, de travailler sur un nouveau programme intitulé « Dans l’ombre de Lully » et que l’on ne s’y trompe pas, il ne s’agit pas d’évoquer une ombre bienveillante.
Sous le règne de Louis XIV, Lully éclipse tous ses rivaux. Mais derrière la musique du puissant surintendant se cache une réalité bien différente. Louis XIV, amateur d’art italien, collectionne les œuvres du Caravage et accorde sa protection à des compositeurs italiens tels que Antonia Bembo et Paolo Lorenzani, le grand rival de Lully. La Palatine propose ainsi de déconstruire le mythe de la musique officielle de cour et de mettre en lumière un répertoire certes oublié, mais essentiel à la compréhension des goûts artistiques de cette période.
C’est à l’occasion d’un concert, dit de « fin de résidence » donné sous un chapiteau installé à Desnes le vendredi 28 avril, que l’Ensemble présentera de larges extraits de ce programme.
Echange avec la soprano Marie Théoleyre et le claveciniste Guillaume Haldenwang, co-fondateurs du groupe…
Pour sa nouvelle production, Dominique Pitoiset, directeur de l’Opéra de Dijon a fait appel à Vincent Dumestre et son Poème Harmonique pour donner trois représentations d’Armide, opéra de Jean-Baptiste Lully donné en 1686.
Pour ce spectacle qui rassemble quatre-vingts artistes, on a fait appel, outre les musiciens du Poème Harmonique, au danseuses et danseurs de la compagnie BeauxChamps, aux Choeurs de l’Opéra de Dijon (plus habitués à Verdi qu’au répertoire baroque) et à un ensemble de solistes dont certains ont déjà eu l’occasion d’interpréter le rôle qui leur est dévolu, ainsi Stéphanie d’Oustrac s’est déjà vue confier le rôle titre et Cyril Auvity connaît bien son personnage du « croisé » Renaud.
Quant au maître des lieux qui s’est chargé de la scénographie et de la mise en scène d’une oeuvre qu’il qualifie tour à tour de « fable scandaleuse » ou d' »ouvrage fascinant et détestable »… il ne cache pas son peu de sympathie pour le règne de Louis XIV, monarque absolu à qui Lully et son librettiste Quinault avaient d’abord la volonté de servir et de plaire.
La réalisation de cette entreprise d’envergure étant le fruit d’une coproduction entre l’Opéra de Dijon et l’Opéra Royal Château de Versailles Spectacles, cet Armide version Dumestre et Pitoiset connaîtra d’autres représentations au-dela de l’Auditorium dijonnais, à commencer par le plateau de l’Opéra Royal de Versailles et un enregistrement sur disque.
Du dialogue enrichissant entre des acteurs aux univers artistiques différents au plaisir de diriger une oeuvre aussi difficile qu’aboutie, échange avec Vincent Dumestre, fondateur et directeur du Poème Harmonique…
Représentations : mardi 25, jeudi 27 et samedi 29 avril à 20h.
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