Debora Waldman dirige quatre représentations de La Traviata à l’Opéra de Dijon mises en scène par Amelie Niermeyer

C’est en coproduction avec l’Opéra National du Rhin que l’Opéra de Dijon monte l’un des monuments les plus célébrés de l’art lyrique : La Traviata, de Giuseppe Verdi à l’occasion de quatre représentations les 9, 11, 13 et 15 février données dans son Auditorium.

Pour cette nouvelle production, on retrouve le trio qui avait déjà contribué au succès du « Don Pasquale » de Donizetti il y a trois ans : Amelie Niermeyer à la mise en scène, Débora Waldman à la baguette, et Melody Louledjian dans le rôle de Violetta.

En 1852, la tragédie de La Dame aux camélias d’Alexandre Dumas (fils) bouleverse intimement Verdi qui se met immédiatement à la composition de son opéra. Il y raconte l’histoire d’un amour interdit entre une maîtresse et son amant. Dans la vision d’Amelie Niermeyer, ils se sont rencontrés dans un hangar désaffecté, au détour d’une soirée clandestine, où les âmes se croisent et, parfois, se reconnaissent. Dans les salons parisiens ou au milieu d’une rave party, le drame profond de la Traviata demeure, immuable et exalté.

Distribution :

Musique Giuseppe Verdi
Livret de Francesco Maria Piave
Direction musicale Débora Waldman
Mise en scène Amelie Niermeyer
Orchestre Dijon Bourgogne
Chœur de l’Opéra de Dijon
Violetta Valéry Melody Louledjian
Flora Bervoix Marine Chagnon
Annina Marie Lenormand
Alfredo Germont David Astorga
Giorgio Germont Serban Vasile
Gastone Carl Ghazarossian
Baron Duphol Timothée Varon
Marquis d’Obigny Joé Bertili
Docteur Grenvil Ugo Rabec
Giuseppe, domestique de Flora, commissionnaire Artistes lyriques du Chœur de l’Opéra de Dijon

D’une tentative d’explication de la popularité de l’opéra de Verdi aux sentiments qui animent la cheffe d’orchestre face à un tel « monument », échange avec Debora Waldman.

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Aude Extrémo interprète Judith dans « Le Château de Barbe-Bleue » de Bartok à l’Opéra de Dijon

Pour sa première production de l’année 2025, Dominique Pitoiset, directeur général et artistique de l’Opéra de Dijon, à choisi le seul opéra composé par Béla Bartok : « Le Château de Barbe-Bleue » avec, en prologue, « Les Métamorphoses » de Richard Strauss.

Dans la fosse d’orchestre, les jeunes musiciens de l’OFJ sous la direction de Kristiina Poska, nouvellement arrivée à la tête de cette formation qui n’avais jamais eu l’occasion de se frotter au monde de l’opéra.

Pour ce spectacle donné à Dijon les 11 et 12 Janvier, la mise en scène et la scénographie sont signées par le maître des lieux, Dominique Pitoiset, qui a pris le parti de retracer l’existence de Barbe-Bleue au fil des Métamorphoses de Strauss et du Château de Barbe-Bleue de Bartók, mis en regard dans une sorte de diptyque.

Sur le plateau, à côté de quelques figurants, les deux seuls personnages de l’opéra : Önay Köse dans un imposant Barbe-Bleue tandis que Aude Extrémo incarne Judith, quatrième épouse introduite au sinistre et mystérieux château.

A quelques jours de la première représentation, Aude Extrémo a répondu aux questions de BFC Classique…

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L’Orchestre Victor Hugo enregistre les mélodies retrouvées d’Adèle Hugo

Dix-neuvième disque de l’Orchestre Victor Hugo, voici, retrouvées au fond d’une malle, les mélodies écrite à Guernesey par Adèle Hugo, fille de Victor.

C’est en effet dans l’île de Guernesey où elle suivit son père en exil que, pour tromper l’ennui, Adèle se met à écrire, jardiner et jouer du piano. La musique devient un refuge, la composition un moyen d’expression. Bien que ses proches reconnaissent ses qualités de pianiste, un amour chimérique la fait fuir durant 9 ans outre-Atlantique et sonne la fin de sa carrière artistique. Elle ne sera jamais parvenue à faire publier ses mélodies, et finira sa vie en France en 1915, internée en maison de santé.

C’est en 2004 que le compositeur franco-suisse Richard Dubugnon, invité par le Victor Hugo International Festival de Guernesey, découvre ses partitions dans une malle à Hauteville House. Convaincu de la valeur du « trésor », il demande une copie des manuscrits qu’il répertorie, complète et arrange, avant de proposer le fruit de son travail à Jean-François Verdier, directeur musical de l’Orchestre Victor Hugo.

C’est l’intégrale de ces quinze mélodies accompagnées de quelques pièces instrumentales que l’on retrouve sur cet enregistrement et pour l’occasion, on a fait appel, avec l’Orchestre, à Sandrine Piau, Anaïs Constans, Axelle Fanyo, Karine Deshayes, Isabelle Druet, Laurent Naouri, et le Chœur de l’Opéra de Dijon.

Présentation de cet album édité chez Alpha Classics, avec le chef Jean-François Verdier pour guide parmi quelques une de ses plages.

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Les Mini Symphonies : l’Orchestre Dijon-Bourgogne part à la rencontre des familles

Avec trois rendez-vous baptisés « Mini Symphonies », l’Orchestre Dijon-Bourgogne, en association avec l’Opéra de Dijon, invite les familles à aborder les grandes pièces du répertoire classique.

Proposant un format inédit de concerts en famille, ce nouveau rendez-vous en trois temps, les Mini Symphonies veulent s’adresser aux petits comme aux grands et aux curieux. Une heure de concert raconté, commenté ou décrypté autour du grand répertoire symphonique pour découvrir l’orchestre autrement.

Ainsi, chaque volet de ce triptyque musical invitera le public à entrer dans l’univers symphonique classique par différentes portes : le conte et la personnification des instruments dans la Mini Symphonie en décembre, les timbres et couleurs orchestrales pour les coulisses de la création musicale en janvier, , pour terminer, en avril, par les émotions et essayer de comprendre ce qui se produit dans notre cerveau.

Ces trois rendez-vous auront lieu dans l’Auditorium de l’Opéra de Dijon, le premier samedi 14 décembre.

Echange avec Thierry Weber, médiateur qui sera maître de cérémonie sympathique lors de ces trois moments de partage.

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L’Uomo Femina de Galuppi à l’Opéra de Dijon

Sous la direction musicale de Vincent Dumestre à la tête de son Poème Harmonique et dans une mise en scène d’Agnès Jaoui, l’Opéra de Dijon donne trois représentations de « Uomo Femina » de Baldassare Galuppi.

Créé à Venise en 1762, L’Uomo femina connut un certain succès. La partition, considérée comme perdue, fut retrouvée en 2006, à la Bibliothèque du Palais d’Ajuda à Lisbonne, en parfait état de conservation, à l’exception de trois airs manquants.

C’est donc une sorte de résurrection de cet « operre buffe » que propose l’Opéra de Dijon du 7 au 9 novembre dans son Auditorium bourguignon, en coproduction avec le Poème Harmonique, le Théâtre de Caen où le spectacle sera donné les 15 et 16 novembre et le Théâtre du Château de Versailles ou les spectateurs sont conviés du 13 au 15 décembre.

Musique de Baldassare Galuppi
Livret de Pietro Chiari
Direction musicale Vincent Dumestre
Mise en scène Agnès Jaoui
Le Poème Harmonique
Cretidea Eva Zaïcik
Ramira Lucile Richardot
Cassandra Victoire Bunel
Roberto Victor Sicard
Giannino François Rougier
Gelsomino Anas Séguin

Echange avec Vincent Dumestre, fondateur et directeur du Poème Harmonique.

Illustration sonore extraite des enregistrements réalisés lors des répétitions confiés à BFC Classique par l’Opéra de Dijon avec l’aimable autorisation du directeur musical

Crédit photo : © Mirco Magliocca – Opéra de Dijon

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Une saison de musique : Opéra de Dijon

Si vous interrogez Dominique Pitoiset, directeur général de l’Opéra de Dijon, n’attendez pas de lui une longue énumération des événements entrecoupée de superlatifs pour que ça brille. Interroger l’Homme de Scène et l’écouter, c’est participer à une réflexion ponctuée de quelques rendez-vous ça et là.

Pour le détail des programmes, c’est ici que ça se passe.

Pour le reste, prenez une demie heure et écoutez…

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Une saison de musique : Orchestre Victor Hugo Franche-Comté

C’est en 2010 que le clarinettiste et chef d’orchestre Jean-François Verdier prend la direction de l’Orchestre Victor Hugo Franche-Comté installé à Besançon.

Depuis, c’est sous sa baguette que l’Orchestre poursuit une véritable « Saga symphonique » associant concerts symphoniques, musique de chambre, opéra, spectacles jeunes publics, enregistrements de disques…

Avec une dizaine de villes visitées, trois sorties de disques imminentes, la finale d’un concours de composition pour le jeune public, une fête des orchestres… Jean-François Verdier aborde la nouvelle saison de musique avec le dynamisme qu’on lui connaît…

 

Une saison de musique avec L’orchestre Dijon-Bourgogne

Après avoir refermé son Calendrier des festivals 2024, octobre venu, BFC Classique va à la rencontre de quelques décideurs de la vie musicale en Bourgogne-Franche-Comté pour envisager avec eux les neuf mois qui nous conduiront à la Fête de la Musique de juin et au retour des festivals d’été.

Notre première interlocutrice : Floriane Cottet, directrice de l’Orchestre Dijon-Bourgogne

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Crimes et opéra : concert-lecture à la Cour d’Appel de Dijon

Quand la musique, la vraie, s’invite au tribunal, c’est l’événement inhabituel qui occupera la « salle des pas perdus » de la Cour d’Appel de Dijon vendredi 6 septembre à 20h.

Organisé par l’association Arteggio, ce concert-lecture rassemblera, autour de quelques grands compositeurs d’opéra, Anaïs Merlin (mezzo-soprano), Jean-Philippe Mc Clish (baryton-basse) et Thomas Tacquet (piano), les textes étant lus par le directeur des Archives Départementales de la Côte-d’Or, Edouard Bouyé.

Bourreaux ou victimes, jugés ou laissés jusqu’à la fin dans l’indéfini, les librettistes de l’opéra ont toujours été marqués, dans la construction des personnages, par le crime et son châtiment. De même, à chaque époque, on se repaît d’histoires de justice, antiques ou puisées dans le quotidien, l’opéra fait alors œuvre de pédagogie ou donne une allégorie du pouvoir éclairé.

Echange avec Thomas Tacquet, qui a choisi les musiques de la soirée.

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Centenaire de la mort de Giacomo Puccini : l’Opéra de Dijon donne 4 représentations de Tosca

Après Turandot, l’Opéra de Dijon poursuit la commémoration du centenaire de la mort de Giacomo Puccini en proposant quantre représentations de Tosca du 12 au 18 mai.

Dans une mise en scène de Dominique Pitoiset, directeur général et artistique de la maison d’opéra dijonnaise et sous la direction musicale de Debora Waldman, cette nouvelle production rassemble l’Orchestre Dijon-Bourgogne, le Chœur de l’Opéra de Dijon, la Maîtrise de Dijon. Côtés solistes, la distribution devrait satisfaire les plus exigeants :

Floria Tosca : Monica Zanettin
Mario Cavaradossi : Jean-François Borras
Le Baron Scarpia : Dario Solari
Cesare Angelotti : Sulkhan Jaiani
Spoletta : Grégoire Mour
Un Sacristain : Marc Barrard
Sciarrone : Yuri Kissin

Si la mise en scène de Dominique Pitoiset est annoncée comme volontairement sobre ou le metteur en scène s’attache à une relecture du célèbre mélodrame en interrogeant l’omniprésence de la violence, il partage avec Debora Waldman un attachement émotionnel qui trouve ses racines dans l’histoire de l’un et l’autre, remontant même à leur enfance respective.

C’est pourquoi, laissant à d’autres le soin de rappeler argument ou éléments contextuels, nous avons préférer interroger la musicienne sur son approche personnelle, presque intime de l’un des sommets de l’art lyrique…

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