Leonardo Garcia Alarcon dirige à Dijon une Passion selon Saint-Jean pas ordinaire

Voici 300 ans que Jean-Sébastien Bach créait sa magistrale Passion selon Saint-Jean (BWV 245), un tricentenaire fêté les 30 et 31 mars dans l’auditorium de l’Opéra de Dijon où le chef Léonardo Garcia-Alarcon et la chorégraphe Sasha Waltz en donnent une version mise en scène.

Cette production de l’Opéra de Dijon sera donnée avec le concours de la Cappella Mediterranea, du Chœur de Namur et du Chœur de l’Opéra de Dijon, musiciens auxquels viennent se joindre une belle distribution de solistes et danseurs :

Soprano : Sophie Junker
Pilate : Georg Nigl
Jésus : Christian Immler
Contre-ténor : Benno Schachtner
Évangéliste : Valerio Contaldo
Ténor : Mark Milhofer
Ancilla : Estelle Lefort*
Servus : Augustin Laudet*
Pierre : Rafaël Galaz Ramirez*

Préparée à Dijon, où l’on a également élaboré décors et costumes, l’œuvre a été donnée en création mondiale au Festival de Printemps de Salzbourg avant d’arriver sur le plateau bourguignon en première française en conclusion de la « Semaine Sainte » chrétienne. En novembre, ce sont les spectateurs parisiens du Théâtre des Champs-Élysées, coproducteur de l’événement, qui pourront découvrir cette Passion hors normes à l’occasion de deux représentations.

Avant cette série de rendez-vous, BFC Classique a interrogé Leonardo Garcia Alarcon, occasion d’écouter « un enfant très heureux »…

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« L’autre Voyage… Schubert » à l’Opéra de Dijon

Rassembler dans un même spectacle des extraits d’œuvres laissées inachevées par Franz Schubert en articulant le tout autour d’une narration imaginée par un chef d’orchestre et une metteuse en scène, tel est le propos des deux soirées présentées sur le plateau de l’Auditorium de l’Opéra de Dijon les 6 et 8 mars, en coproduction avec l’Opéra-Comique de Paris.

A l’origine de cette « déclaration d’amour » pour la musique de Schubert, Raphaël Pichon, créateur et directeur musical de l’Ensemble Pygmalion et la metteuse en scène Silvia Costa.

Sur scène, un médecin légiste, face à sa propre disparition et son épouse, face à la douleur du deuil et de l’impossible oubli. Silvia Costa et Raphaël Pichon s’inspirent des œuvres du compositeur romantique, inachevés ou réorchestrés, pour nous confronter à nos désirs et peurs les plus enfouis, au cours d’un parcours introspectif. Alors qu’il entreprend la dissection de ses propres organes, le médecin, incarné par le baryton Stéphane Degout, pratique son autopsie morale et émotionnelle, celle à laquelle nous pousse la musique de Schubert.

Echange en ligne avec Raphaël Pichon, par qui l’aventure a commencé…

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L’Opéra de Dijon donne trois représentations de Fidelio, seul opéra composé par Beethoven

Si l’œuvre symphonique de Beethoven est une évidence, son opéra « Fidelio » est souvent présent en concert limitée à la seule exécution de l’ouverture, ee pourtant…

Du 8 au 12 novembre, en coproduction avec l’Opéra Comique, l’Opéra de Nice Côte-d’Azur et le collectif MXM, l’Opéra de Dijon donne trois représentation de Fidelio dans une approche politique et résolument contemporaine.

Pour l’occasion, on mettra à contribution le chœurs « Maison », les enfants de la Maîtrise de Dijon et, en fosse, l’Orchestre Dijon-Bourgogne.

Côté solistes, Sinéad Campbell Wallace, Maximilian Schmitt, Martina Russomanno, Mischa Schelomianski, Aleksei Isaev, Edwin Crossley Mercer et Léo Vermot Desroches seront en plateau.

La direction musicale a été confiée à Adrien Perruchon, déjà venu à Dijon pour diriger Carmen en 2019.

Quitte à ébouriffer les traditionnalistes du genre, la surprise pourrait venir des options du metteur en scène : Cyril Teste qui souligne la contemporénéïté de l’œuvre dont l’action située à l’origine dans une prison espagnole se retrouve transposée dans un univers carcéral très américain où la vidéo est omniprésente.

Echange avec le Chef Adrien Perruchon…

Crédit photo : Stefan Brion

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Dominique Pitoiset : « L’Opéra de Dijon va bien »

Alors que la venue de William Christie à la tête de ses Arts Florissants et d’un bel éventail de solistes internationaux est annoncée à l’Auditorium de Dijon dimanche 15 octobre pour une représentation de l’Ariodante de Haendel, représentation qui marque le début de la nouvelle saison lyrique de l’Opéra de Dijon, BFC Classique a demandé à son Directeur Général, Dominique Pitoiset, de nous présenter une aventure qui emmènera le spectateur de septembre à juin.

Au-delà d’une énumération d’événements dont chacun peut retrouver la liste en ligne où à travers diverses publications de l’Opéra de Dijon, c’est la réflexion de Dominique Pitoiset, d’abord homme de théâtre, qui éclaire l’entretien, réflexion sur son métier, les oeuvres inscrites au programme de la saison 2023-2024 ou sur le rôle d’une « maison d’opéra » telle que Dijon en des temps difficiles où l’inculture gagne du terrain…

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L’Orchestre Dijon Bourgogne fait sa rentrée avec Beethoven

C’est le vendredi 8 septembre que l’Orchestre Dijon Bourgogne donnera son concert de rentrée dans l’Auditorium de l’Opéra de Dijon sous la direction de Joseph Bastian.

Concert à haute portée symbolique, D’abord l’oeuvre choisie, la monumentale 9e Symphonie de Beethoven. Ensuite, parce qu’il s’agit de célébrer le 65e anniversaire du jumelage de la ville de Dijon avec la ville allemande de Mayence. Pour la circonstance, 18 musiciens de l’Orchestre d’Etat de Mayence rejoindront leurs collègues bourguignons. On n’oubliera pas non plus le traité franco-allemand signé il y a 60 ans par le Chancelier Konrad Adenauer et le Général de Gaulle, alors Président de la République.

Pour le 4e mouvement de la symphonie et la célébrissime « ode à la joie », on fera naturellement appel aux choeurs de l’Opéra de Dijon et à 4 solistes internationaux.

A noter aussi, et le fait est d’autant moins négligeable dans un climat parfois compliqué entre les deux grandes villes de Bourgogne-Franche-Comté et leurs institutions musicales, au lendemain du concert de Dijon, l’ODB renforcé donnera ce programme au Festival International de Musique de Besançon.

Avant ces concerts, échange avec le chef Joseph Bastian.

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76e Festival International de Musique de Besançon Franche-Comté

C’est le vendredi 8 septembre que commencera le Festival International de Musique de Besançon pour se poursuivre jusqu’au 23 septembre.

Seize jours de festival pour une trentaine de concerts principalement en divers lieux de Besançon mais aussi à Dôle, Lons-le-Saunier et Arc-et-Senans où on en profitera pour inaugurer une nouvelle salle de concert à la Saline Royale.

Si le genre dominant reste la musique symphonique, la musique de chambre, l’art vocal, les musique du monde et le jazz tiennent aussi leur place selon diverses formules allant du traditionnel concert en salle au concert gratuit en plein air.

Quant aux interprètes ils sont souvent européens sans pour autant négliger les formations régionales, à commencer par l’Orchestre Victor Hugo Franche-Comté, qui donnera le concert d’ouverture, ou l’Orchestre Dijon Bourgogne qui, avec dix-huit musiciens venant de la ville allemande de Mayence et du Choeur de l’Opéra de Dijon, viendra donner la neuvième de Beethoven, une grande première…

Particularité, et non des moindres, de cette édition 2023, la fin du festival se déroulera parallèlement au 58e concours de jeunes chefs d’orchestre, une sélection de vingt candidats participant aux épreuves finales du concours à partir du 18 septembre en espérant triompher le 23.

Echange avec Jean-Michel Mathé, directeur du Festival International de Musique de Besançon.

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De Joigny à Sens : Festival Au Coeur de l’Yonne

Sous la direction artistique de Claire Lefilliâtre, la 3e édition du festival Au Coeur de l’Yonne se tiendra du 4 au 13 août.

Partant de Joigny, il passera par Cézy, le Château de Cudot, Gron, Villeneuve-sur-Yonne, Saint-Julien-du-Sault et Sens.

A l’origine du festival, l’ensemble Les Epopées, dirigé par le claveciniste Stéphane Fuget, qui souhaitait associer au festival une académie d’été, permettant un brassage entre musiciens confirmés et jeunes talents de demain.

Echange avec Claire Lefilliâtre et Stéphane Fuget…

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41e Festival d’Opéras Baroques et Romantiques de Beaune : Un hommage flamboyant

Avec 8 concerts ou oratorios et 4 récitals, la 41e édition de ce festival d’exception s’annonce encore une fois somptueuse. Somptueuse et un peu plus grave car s’il s’agit bien de célébrer la musique du 7 au 30 juillet, il s’agit aussi de rendre hommage à l’un de ses fondateurs, Kader Hassissi, décédé peu après le festival 2022.

Malgré les bouleversements provoqués par le départ de celui qui était resté jusqu’au bout l’une des pièces maîtresses dans l’organisation, Anne Blanchard en tant que directrice artistique, s’est entourée d’une nouvelle équipe, afin de construire un programme à la hauteur du rendez-vous beaunois dont le rayonnement dépasse largement les frontières hexagonales.
Aidée aussi par le désir de nombres d’illustres interprètes, souvent révélés à Beaune, d’être présents.

Entretien avec Anne Blanchard, directrice artistique et co-fondatrice du Festival d’Opéras Baroques & Romantiques de Beaune.

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En grand effectif, l’ensemble Le Songe du Roi joue Vivaldi à Dole et Dijon

On a coutume de dire de l’ensemble créé à Dijon par le claveciniste Patrick Heilmannn que Le Songe du Roi fait partie de ces ensembles baroques dits « à géométrie variable », tant son effectif évolue en fonction des circonstances, dont le choix des pièces présentées au public. Avec douze instrumentistes, cinq solistes chanteurs et trente cinq choristes, Le Songe du Roi se produira dans un effectif jamais atteint pour l’Ensemble à l’occasion de deux concerts : le premier dans l’ancienne chapelle des Jésuites de Dole samedi 3 juin, le second, le lendemain, en la Cathédrale Saint-Bénigne de Dijon. Ces concerts marqueront les deux premières occasions d’entendre le Choeur du Songe du Roi créé à l’automne 2022.

Le programme, intitulé « choeur à Venise » permettra d’entendre, entre autres, le Dixit Dominus, le Lauda Jerusalem et le Concerto pour flûte à bec en do mineur d’Antonio Vivaldi…

Présentation avec Patrick Heilmann, fondateur et directeur du Songe du Roi.

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