Fête des orchestres à Besançon : une première

Le 14 juin, la place Granvelle et le Théâtre Ledoux, à Besançon, deviennent le théâtre d’une journée festive et musicale où la qualité de la pratique amateur est à l’honneur, une première à l’initiative de l’Orchestre Victor Hugo.

Tout au long de la saison, et grâce à la coopération entre l’Orchestre et la Fédération Musicale de Franche-Comté, les musiciens professionnels sont intervenus auprès du Brass Band du Plateau, de l’Orchestre Junior L’Echo de la Montagne, de l’Orchestre d’Harmonie d’Héricourt et de la Banda Etu’Peux. L’objectif : faire découvrir aux musiciens amateurs la direction d’orchestre ou les jeux de percussions, leur permettre de jouer des œuvres avec solistes, ou simplement échanger avec des musiciens professionnels. Autant de thématiques choisies par ces ensembles, dans le but d’offrir à leurs membres une expérience unique et porteuse de sens dans leur vie musicale.

Après quatre concerts gratuits dans l’après-midi à partir de 15h, la journée se terminera au Théâtre Ledoux avec l’Orchestre Victor Hugo dans un programme intitulé « Wagner et la lumière » recueil d’extraits symphoniques que les dijonnais ont pu apprécier fin mai dans l’Auditorium de l’Opéra de Dijon.

Echange avec Laurent Comte, chef assistant à l’Orchestre Victor Hugo.

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Festival Tetraktys : 19e édition

Organisé par le groupe de musique de chambre bisontin de même nom, la dix-neuvième édition du festival Tetraktys aura lieu du 12 juin au 6 juillet.

On commencera par un ciné-concert et une « petite histoire de la musique de chambre » au collège de Baume-les-Dames le jeudi 12 juin avant de se rendre à Montferrand-le-château, Saône ou Cendrey, pour terminer par deux week-ends au Prieuré de Marast.

Fidèle à sa tradition, le festival accueillera des musiciens extérieurs à Tetraktys, ce sera cette année le quatuor Habanera, présent au Prieuré de Marast les 28 et 29 juin.

Le second week-end à Marast (5-6 juillet) sera placé sous le signe du 150e anniversaire de la naissance du compositeur Maurice Ravel..

A noter que, si les premiers concerts sont en accès libre, les événements au Prieuré de Marast sont payants.

Détails avec Fabrice Ferez, l’un des membres fondateurs de l’ensemble et du festival Tetraktys.

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L’Orchestre Victor Hugo célèbre Richard Wagner à l’Auditorium de L’Opéra de Dijon

Cela devient une heureuse habitude, l’Orchestre Victor Hugo est en concert mardi 27 mai pour un programme rassemblé sous le titre « Wagner et la lumière » dans l’Auditorium de l’Opéra de Dijon.

Compositeur de génie, Richard Wagner s’est particulièrement illustré dans le genre de l’opéra. Ses pages symphoniques – ouvertures ou préludes – ont néanmoins souvent acquis une certaine autonomie, et sont régulièrement jouées pour elles-mêmes ; l’Orchestre Victor Hugo se plonge dans celles qui ont fait sa renommée, du Vaisseau fantôme à Tristan et Isolde.

Majestueuse et particulièrement dramatique, l’ouverture du Vaisseau fantôme fait entendre, dès les premières mesures, l’orage qui gronde au loin. Mais l’ouverture du premier grand succès de Wagner (l’œuvre est créée en 1843) ne se résume pas à la tempête, et explore rapidement des caractères très contrastés ; Wagner fait ainsi également entendre le thème du Hollandais volant, qui, maudit, ne peut trouver la paix que dans l’amour absolu d’une femme (il la rencontrera en Senta, la fille d’un marchand norvégien). Il émaille encore la partition de celui de Senta (associé à l’idée de Rédemption), des Marins ou encore de l’Errance.

Tendre et mystérieuse à la fois, la scène des « Murmures de la forêt » se déploie au cœur de Siegfried, le troisième des quatre drames lyriques constituant la tétralogie dans laquelle Wagner dépeint l’épopée de l’Anneau du Nibelung, inspirée des mythologies germanique et nordique. C’est un jeune homme apaisé que le compositeur met en scène, contrastant avec les vociférations guerrières proférées lors de son combat avec le géant Fafner ; désormais seul dans la forêt, il pense avec émotion à sa mère et entre en communion avec l’immensité accueillante de la nature.

C’est à partir de fragments du même opéra que Wagner imagine Siegfried Idyll, dans l’une des périodes les plus heureuses de sa vie : il vient d’épouser Cosima, et de devenir père pour la troisième fois – d’un garçon qu’il appellera Siegfried. Dans ce cadeau offert à sa deuxième épouse, Wagner forme un canevas de plusieurs thèmes : celui de la Paix, également lié à l’Immortelle bien-aimée, celui associé à Siegfried, au Sommeil ou encore au Chant de l’oiseau.

Majestueux, le thème des Pèlerins ouvre Tannhaüser, l’opéra que Wagner achève de composer en 1845 pour Dresde, à partir de sources médiévales. Cet opéra romantique met en scène l’opposition entre l’amour sacré et l’amour profane à laquelle est en proie Tannhäuser, un ancien ménestrel ayant quitté le château de la Wartburg pour le Venusberg. On entend ainsi les échos sensuels et conquérants de la déesse de l’amour dès l’ouverture, ou encore le thème associé au jeune homme lui-même, particulièrement éclatant.

Autre opéra de l’amour impossible par excellence, Tristan et Isolde est également un opéra d’une remarquable sensualité. Celle-ci s’exprime dès les leitmotivs de l’Aveu et du Désir, énoncés dans un élan croissant par le pupitre des violoncelles, auxquels succèdent les bois ; de plus en plus pressant, il s’épanouit dans un tutti passionné, qui entonnera à son tour le leitmotiv du Regard : les ingrédients principaux du drame sont présentés en quelques minutes. La scène finale de la « Mort d’Isolde » répond en miroir à cette ouverture, souvent jouée dans un même geste par l’orchestre seul : alors que Tristan vient de mourir, Isolde chante une dernière fois son amour incommensurable pour lui, avant de le rejoindre pour l’éternité.

Aurore Flamion

Ce programme sera également donné samedi 14 juin au Théâtre Ledoux de Besançon.

Echange avec le chef Jean-François Verdier qui dirigera l’Orchestre…

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La Belle Hélène au Zénith… De Dijon

Difficile de dire combien de personnes ont apporté ou apporteront leur concours aux deux représentations proposées par l’association Labopéra de « La belle Hélène », de Jacques Offenbach au Zénith de Dijon samedi 17 et dimanche 18 mai, tant les collaborations sont multiples, des collégiens aux retraités, des participants les plus extérieurs au monde de l’opéra aux professionnels avertis…

Au final, soixante cinq choristes amateurs, vingt cinq musiciens d’orchestre, une quinzaine de chanteurs professionnels ou en cours de professionnalisation, autant de danseurs, des comédiens, des techniciens… le tout sous la direction musicale de Maxime Pitois, porteur du projet, et dans une mise en scène de Ismaël Gutierrez.

Sans rien sacrifier à la rigueur de mise pour réaliser un tel spectacle, on a bien compris que, au-delà de l’exigence artistique et technique, c’est bien de partage d’expériences, d’échange intergénérationnel dont il s’agit.

Questions à Florent Laflotte, président du Labopéra Bourgogne.

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L’orchestre Dijon-Bourgogne et deux solistes d’exception pour célébrer Mozart et Vivaldi au Château de Bussy-Rabutin

Après s’être produits la veille au Théâtre des Copiaus de Chagny, en Saône-et-Loire, les cordes de l’Orchestre Dijon-Bourgogne, sans chef mais avec deux solistes d’exception, joueront au Château de Bussy-Rabutin, en Côte-d’Or, samedi 17 mai à 18 h.

Si l’on a décidé d’intituler ce concert « Face à face » c’est successivement que l’on pourra entendre, avec l’orchestre, Nathan Mierdl, premier violon solo à l’Orchestre Philharmoniqueu de Radio France et celle qui, depuis sa Victoire de la Musique en 2017, a poussé le marimba sur le devant de la scène, la dijonnaise Adélaïde Ferrière.

Au programme, deux concerti pour violon de Mozart, les n° 5 en ré majeur et 4 en la majeur puis, en seconde partie, 2 concerti pour « flautino » de Vivaldi transcrits par Adélaïde Ferrière pour son instrument.

Avant un moment qui promet d’être jubilatoire à défaut d’affrontement, échange croisé avec Adélaïde Ferrière et Nathan Mierdl.

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Concert-lecture « Marguerite d’Autriche et Erasme » au Musée des Beaux-Arts de Dijon

DANS LE CADRE du PRINTEMPS DE L’EUROPE 2025, concert-lecture mercredi 6 mai au Musée des Beaux-Arts de Dijon, avec l’ensemble de musique ancienne La Quintina et Edouard Bouyé (directeur des Archives Départementales de la Côte-d’Or) en lecteur, pour une soirée consacrée à Marguerite d’Autriche et à l’un de ses « protégés » : Erasme.

Marguerite d’Autriche & Erasme, deux européens avant l’heure !
Marguerite d’Autriche, petite-fille de Charles le Téméraire et de Marie de Bourgogne, joue un rôle évident dans l’équilibre des pouvoirs de la Renaissance et est l’une des mécènes les plus importantes du XVIe siècle. Femme cultivée, proche des écrivains, dont Erasme, qu’elle soutient largement, elle a aussi pensé et fait copier deux grands chansonniers comme autant de Carnetz Secretz qu’elle a réunis dans une collection de pièces polyphoniques où se côtoient les plus grands compositeurs franco-flamands.

Le programme de ce concert-lecture invite à un voyage à travers l’Europe des XVe et XVIe siècles, mais aussi, en miroir des valeurs de paix, de tolérance et d’éducation propres à Erasme, il illustre la vision politique et les émois intérieurs de celle qui fut presque reine.

L’événement est gratuit mais la réservation est impérative auprès de l’association Arteggio ou 06.80.85.51.73.

Echange avec le ténor Jérémie Couleau, créateur de La Quintina.

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Clover-Magellan : une aventure musicale et littéraire à Besançon

C’est une proposition presque hors conventions que présentent, mardi 6 mai, un trio jazz, une violiste spécialiste de la période baroque et une narratrice, au Théâtre de l’Espace, place de l’Europe à Besançon.

Avant la sortie officielle d’un CD en fin de mois, « Clover-Magellan » propose un subtil équilibre entre musique et Littérature. Les extraits du texte de Stephan Zweig, qui ne prétendent pas raconter toute l’histoire de Magellan parti à la découverte des Indes au début du XVIe siècle, sont sélectionnés pour s’intégrer à la forme et à la dynamique d’un concert. La narration, interprétée en direct par Lila Tamazit est à la fois le cœur du spectacle, le fil d’Ariane, et l’une des matières sonores de ce concert littéraire.

Echange avec Myriam Rignol, aventurière de la viole de gambe…

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Les Traversées Baroques donnent un « Sepulcro » à Dijon à la veille de la Semaine Sainte

Après une présentation au Château de Bussy-Rabutin à l’occasion des Journées du Patrimoine 2023 puis un enregistrement sorti chez Accent au printemps 2024, Les Traversées Baroques font enfin profiter les dijonnais de l’une de leurs dernières trouvailles : « La morte vinta sul Calvario  » de Marc-Antonio Ziani (1653-1715) à l’occasion d’un concert dimanche 13 avril en l’Eglise Notre-Dame de Dijon.

« La mort vaincue sur le calvaire », chanté à la cour de l’empereur d’Autriche Joseph Ier, au soir du Vendredi Saint 1706, relate, selon l’argument de l’oratorio » la joute oratoire qui oppose le Démon qui se réjouit de la mort du Christ, et la Mort elle-même, qui s’approprie à son tour l’origine de la mort du rédempteur… au beau milieu de cette dispute, intervient l’allégorie de la Nature Humaine qui pleure amèrement la mort de son Sauveur, mais est à son tour injurié et menacé par le Démon pour ne pas avoir été racheté de ses péchés. C’est alors qu’intervient la Foi qui parvient à confondre la maligne fausseté du Démon qui continue à ne pas croire à la valeur de la rédemption…

Contrairement à ce qui se faisait à Vienne au début du du XVIIIe où ces « sepulcro » étaient représentés avec décors et costumes, l’œuvre sera donnée en version concert.

Echange avec Etienne Meyer qui dirigera chanteurs et instrumentistes.

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Les Saisons Baroques du Jura ouvrent le bal !

C’est sous le titre « Nature & Artifice » que le festival Les Saisons Baroques du Jura ouvre sa saison de printemps par une soirée où la Danse baroque occupera une place de choix avec le concert de l’ensemble Le Grand Ballet vendredi 28 mars dans la salle du Bœuf sur le Toit de Lons-le-Saulnier.

A l’occasion de ce « concert dansé », l’ensemble dirigé par le claveciniste Matthieu Franchin invite le public à découvrir les différents univers où intervenait la danse à l’époque baroque. À travers un riche éventail de chorégraphies mettant en valeur un patrimoine rarement présenté, en résonance avec des pièces instrumentales de même style, ce programme souhaite partager la variété expressive et le plaisir du contraste propre à cette danse, qui doit peindre et imiter la nature des choses, les différents caractères et les passions, dans une évocation subtile et poétique.

Côté musique, Jean-Baptiste Lully, André Campra, Marin Marais, François Couperin, Jean-François Rebel… seront au rendez-vous.

A l’occasion de cette première manifestation qui préfigure les trois jours de musique annoncés pour le dernier week-end de juin, BFC Classique fait le point et reprécise les intentions du festival avec son directeur artistique, Vincent Dumestre, dont Le Poème Harmonique sera, lui aussi, de la fête le 28 juin.

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La Passion selon St-Jean de J.S. Bach en cadeau d’anniversaire

Sans attendre l’été et pour fêter le vingtième anniversaire du festival La Via Musica (autrefois Festival de Besançon-Montfaucon), l’Ensemble Cristofori d’Arthur Schoonderwoerd, augmenté de huit chanteurs, interprète la Passion Selon Saint-Jean de Jean-Sébastien Bach du 28 au 30 mars à Besançon, Belfort et Paris.

Echange avec Arthur Schoonderwoerd…

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