L’ensemble Le Songe du Roi, créé par le claveciniste Patrick Heilmann, participe, cette année au très bourguignon festival « Musique au Chambertin ». C’est dire que cette manifestation de début d’Automne propose non seulement des concerts mais après la musique : vive le vin, modérément, ça va de soi, d’autant plus que les dégustations d’après-concert sont gratuites.
Donc, avant de lever nos verres, on écoutera Le Songe du Roi samedi 28 Septembre dans l’Eglise de Chambolle-Musigny, en Côte d’Or.
Un programme intitulé « L’heure Italienne » avec :
La Sonate pour violon et basse continue op. 5 N°5 de Corelli
La Cantate de Haendel » figlio d’alte speranze » (soprano, violon, basse continue)
La Sonate pour violoncelle et basse continue en Si bémol majeur RV45 de Vivaldi
La Folia de Corelli (violon et basse continue)
La ; Cantate de Haendel » Mi palpita il cor » (soprano, violon et basse continue).
Pour cette soirée du 28 Septembre, qui fait partie des manifestations célébrant le 200ième anniversaire de la naissance de Gustave Courbet, la Ville d’Ornans a commandé un programme musical contemporain du peintre à l’ensemble Tétraktys.
Si on retrouvera des airs connus d’Offenbach (interprétés par Florence Layrac) et des pièces instrumentales du compositeur, beaucoup découvrirons la musique de Napoléon Coste, pourtant natif du pays d’Ornans.
N’oublions pas pour autant le goût du peintre pour les cabarets parisiens, alors on terminera joyeusement avec quelques chansons dont toutes ne sont pas passées à la postérité.
Ecoutez le hautboïste Fabrice Férez, l’un des créateurs de Tétraktys mais, qui, pour la circonstance, a fait aussi œuvre de continuateur de Napoléon Coste…
Pour ce concert du 21 Septembre dans le petit théâtre de Semur-en-Auxois, en Côte-d’Or, ou l’Ensemble entreprend sa seconde année de résidence, Le Stagioni proposera un programme essenciellement consacré à Beethoven et Brahms.
Pour la circonstance, Le Stagioni sera composé de Liv Heym (violon) Raphaël Aubry (alto) Marco Frezzato (violoncelle) et Paolo Zanzu (pianoforte), l’ensemble idéal pour interpréter les quatuors avec piano.
Ecoutez le claviériste Paolo Zanzu, fondateur de l’Ensemble en 2017…
Qu’il s’agisse de mettre le point final de l’édition 2019 des Musicales en Auxois ou de marquer l’ouverture des Journées du Patrimoine des 21 et 22 Septembre, l’ensemble Les Traversées Baroques est en concert dès le vendredi soir dans le grand commun du Château de Bussy-Rabutin.
Sous le titre » Passions et tourments amoureux « , l’ensemble proposera un florilège de chansons écrites au XVIIe siècle à Venise par la compositrice Barbara Strozzi.
Pour ce programme, l’Ensemble sera composé de Anne Magouët (soprano), Judith Pacquier (cornet à bouquin), Jasmine Eudeline « violon baroque), Matthias Spaeter (théorbe) et Laurent Stewart (orgue et clavecin).
Dimanche 15 Septembre, La Schola de la Cathédrale d’Autun s’associe au chœur et orchestre
des Hospices civiles de Lyon et au Chœur Vincent d’Indy pour donner
les Psaumes 115 et 42 avec orchestre de Mendelssohn.
Ainsi se retrouveront 150 musiciens et choristes dans une Cathédrale rénovée après 3 ans de travaux.
Après une 1ère présentation de ce programme à Lyon en Juin dernier, la direction de l’ensemble sera partagée entre Vincent Thomas et Guillaume Labois, lequel se consacrera ensuite à préparer le 900ième anniversaire de la Cathédrale autunoise.
Ecoutez Guillaume Labois, chef de chœur de la Schola de la Cathédrale depuis 2014…
Pour célébrer le quarantième anniversaire de l’inscription de la colline de Vézelay et de la basilique Sainte-Marie-Madeleine au Patrimoine Mondial de l’Unesco, la Cité de la Voix a imaginé un événement organisé sur 3 jours (du 13 au 15 Septembre) : » Les Voix de Jérusalem – Sounding Jérusalem « , avec colloque, déambulation musicale et concert.
Les représentations de Jérusalem dans la musique vocale font pour la première fois à la Cité de la Voix (et dans le monde) l’objet d’étude d’un colloque international ouvert au public, sous l’égide d’éminents scientifiques.
Une rencontre inédite avec les voix des peuples, des cultures et des sociétés qui ont forgé et diffusé pendant deux millénaires l’image d’une cité parfois méconnue et bien souvent imaginée.
Ce voyage se prolongera avec une expérience musicale exceptionnelle, créée pour l’occasion par Simon-Pierre Bestion et la Compagnie La Tempête, qui mènera le spectateur dans les plus intimes recoins du village de Vézelay jusqu’au chœur incandescent de la basilique.
C’est pour en savoir plus sur ce « spectacle » que nous avons interrogé Simon-Pierre Bestion…
Evénement en partenariat avec IReMus et la commune de Vézelay.
En plein air et devant 4 à 5000 spectateurs, Jean-François Verdier dirigera un programme qu’il a construit en rassemblant divers extraits musicaux ayant un point commun : Roméo et Juliette.
Comment s’annonce la saison qui s’ouvre ainsi, nous avons fait le point avec David Olivera, Délégué Général de l’Orchestre…
Habituellement réparti sur 3 Week-ends de septembre, le festival du Quatuor Manfred voit sa 26e édition réduite à 3 jours, 5 concerts du 6 au 8 Septembre.
Pour jouer Beethoven, Mozart, Ravel, Fauré ou Berlioz, on passera par Corgoloin (Côte-d’Or), Salins-les-Bains (Jura) et Tonnerre (Yonne), sans rien renier de l’esprit du festival quant à la belle alliance entre musique et patrimoine.
Sans cacher un soupçon d’amertume à l’approche d’un festival qui pourrait bien être le dernier sous cette forme, le violoniste Luigi Vecchioni, l’un des fondateurs « des Manfred » ne veut retenir que l’immense plaisir de la musique partagée…
C’est à l’initiative d’Alain Gervreau que Les Sonadori se sont réunis afin de l’accompagner dans sa préparation d’un Doctorat en Art à la Vreije Universiteit Brussel . Le diplôme obtenu, la belle aventure musicale continue et n’a pas fini de nous surprendre.
Il s’agissait de faire revivre la fabuleuse histoire, encore bien méconnue, du Consort de Violons à l’aube du XVIe siècle en Italie du nord.
Ainsi est né un ensemble de 6 violons dont certains modèles ont dû être reconstruits, faute d’être parvenu à survivre jusqu’à notre XXIe siècle.
Après un 1er album L’Ars des Sonadori, en voici un second, sous le label Passacaille, dont la commercialisation est annoncée pour ce mois de Septembre.
Nouveauté pour ce CD, les six violons dont la sonorité avait pu nous étonner, se sont vus rejoindre par un luth et une chanteuse.
C’est cet album « Cantate Violini » que BFC Classique vous propose de découvrir jour après jours avec Alain Gervreau du 2 au 6 Septembre à 10, 16 et 22 h.
1) S’enrichir sans renier
2) Quand l’explication théorique prend le pas sur le rêve
Tous les mois de septembre sont musicalement intenses à Besançon avec le Festival, mais les années impaires sont encore plus riches, avec le Concours international de jeunes chefs d’orchestre, depuis les présélections à Berlin, Montréal, Pékin et Besançon, jusqu’aux épreuves finales cette année en fin de Festival, clôturant cette 72e édition.
Auparavant, plus de cinquante concerts sont proposés, à Besançon mais aussi à Dole, Vesoul, et le retour à Belfort et Lons-le-Saunier.
Cette année, la musique russe sera le fil rouge du Festival, avec des grandes pages de Tchaïkovski, Stravinsky, Prokofiev, Rachmaninov, Chostakovitch, et l’invitation du prestigieux Russian National Orchestra.
Fidel à sa tradition, le Festival reste centré sur la musique symphonique, avec une pléiade de formations françaises et européennes, sans oublier musique ancienne, vocale, grands solistes, et un spectacle jeune public. Le répertoire s’étend de la musique baroque (Vêpres de Monteverdi) à la musique contemporaine (fin de la résidence d’Eric Tanguy avec deux créations mondiales), avec de nombreuses oeuvres emblématiques: Messe en ut de Mozart, Symphonie Rhénane de Schumann, 3e symphonie de Copland, Concerto pour orchestre de Bartók… La musique de chambre est très présente grâce aux neuf after-works: une heure de musique au tarif unique de 6 €, avec une large place aux jeunes talents.
Les musiques du monde conservent leur place, des balkans à l’Andalousie, de l’Extrême-Orient à la Méditerranée, avec en tête d’affiche Goran Bregović.
Enfin, le Pianos-bar accueillera huit after-jazz pour terminer les journées des festivaliers…
Comment évoquer une telle abondance en un peu plus de 8 minutes ? Il fallait bien l’enthousiasme de Jean-Michel Mathé, le Directeur du Festival pour y parvenir…
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