L’Uomo Femina de Galuppi à l’Opéra de Dijon

Sous la direction musicale de Vincent Dumestre à la tête de son Poème Harmonique et dans une mise en scène d’Agnès Jaoui, l’Opéra de Dijon donne trois représentations de « Uomo Femina » de Baldassare Galuppi.

Créé à Venise en 1762, L’Uomo femina connut un certain succès. La partition, considérée comme perdue, fut retrouvée en 2006, à la Bibliothèque du Palais d’Ajuda à Lisbonne, en parfait état de conservation, à l’exception de trois airs manquants.

C’est donc une sorte de résurrection de cet « operre buffe » que propose l’Opéra de Dijon du 7 au 9 novembre dans son Auditorium bourguignon, en coproduction avec le Poème Harmonique, le Théâtre de Caen où le spectacle sera donné les 15 et 16 novembre et le Théâtre du Château de Versailles ou les spectateurs sont conviés du 13 au 15 décembre.

Musique de Baldassare Galuppi
Livret de Pietro Chiari
Direction musicale Vincent Dumestre
Mise en scène Agnès Jaoui
Le Poème Harmonique
Cretidea Eva Zaïcik
Ramira Lucile Richardot
Cassandra Victoire Bunel
Roberto Victor Sicard
Giannino François Rougier
Gelsomino Anas Séguin

Echange avec Vincent Dumestre, fondateur et directeur du Poème Harmonique.

Illustration sonore extraite des enregistrements réalisés lors des répétitions confiés à BFC Classique par l’Opéra de Dijon avec l’aimable autorisation du directeur musical

Crédit photo : © Mirco Magliocca – Opéra de Dijon

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Une saison de musique : Opéra de Dijon

Si vous interrogez Dominique Pitoiset, directeur général de l’Opéra de Dijon, n’attendez pas de lui une longue énumération des événements entrecoupée de superlatifs pour que ça brille. Interroger l’Homme de Scène et l’écouter, c’est participer à une réflexion ponctuée de quelques rendez-vous ça et là.

Pour le détail des programmes, c’est ici que ça se passe.

Pour le reste, prenez une demie heure et écoutez…

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Une saison de musique : Orchestre Victor Hugo Franche-Comté

C’est en 2010 que le clarinettiste et chef d’orchestre Jean-François Verdier prend la direction de l’Orchestre Victor Hugo Franche-Comté installé à Besançon.

Depuis, c’est sous sa baguette que l’Orchestre poursuit une véritable « Saga symphonique » associant concerts symphoniques, musique de chambre, opéra, spectacles jeunes publics, enregistrements de disques…

Avec une dizaine de villes visitées, trois sorties de disques imminentes, la finale d’un concours de composition pour le jeune public, une fête des orchestres… Jean-François Verdier aborde la nouvelle saison de musique avec le dynamisme qu’on lui connaît…

 

Une saison de musique avec L’orchestre Dijon-Bourgogne

Après avoir refermé son Calendrier des festivals 2024, octobre venu, BFC Classique va à la rencontre de quelques décideurs de la vie musicale en Bourgogne-Franche-Comté pour envisager avec eux les neuf mois qui nous conduiront à la Fête de la Musique de juin et au retour des festivals d’été.

Notre première interlocutrice : Floriane Cottet, directrice de l’Orchestre Dijon-Bourgogne

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Crimes et opéra : concert-lecture à la Cour d’Appel de Dijon

Quand la musique, la vraie, s’invite au tribunal, c’est l’événement inhabituel qui occupera la « salle des pas perdus » de la Cour d’Appel de Dijon vendredi 6 septembre à 20h.

Organisé par l’association Arteggio, ce concert-lecture rassemblera, autour de quelques grands compositeurs d’opéra, Anaïs Merlin (mezzo-soprano), Jean-Philippe Mc Clish (baryton-basse) et Thomas Tacquet (piano), les textes étant lus par le directeur des Archives Départementales de la Côte-d’Or, Edouard Bouyé.

Bourreaux ou victimes, jugés ou laissés jusqu’à la fin dans l’indéfini, les librettistes de l’opéra ont toujours été marqués, dans la construction des personnages, par le crime et son châtiment. De même, à chaque époque, on se repaît d’histoires de justice, antiques ou puisées dans le quotidien, l’opéra fait alors œuvre de pédagogie ou donne une allégorie du pouvoir éclairé.

Echange avec Thomas Tacquet, qui a choisi les musiques de la soirée.

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Centenaire de la mort de Giacomo Puccini : l’Opéra de Dijon donne 4 représentations de Tosca

Après Turandot, l’Opéra de Dijon poursuit la commémoration du centenaire de la mort de Giacomo Puccini en proposant quantre représentations de Tosca du 12 au 18 mai.

Dans une mise en scène de Dominique Pitoiset, directeur général et artistique de la maison d’opéra dijonnaise et sous la direction musicale de Debora Waldman, cette nouvelle production rassemble l’Orchestre Dijon-Bourgogne, le Chœur de l’Opéra de Dijon, la Maîtrise de Dijon. Côtés solistes, la distribution devrait satisfaire les plus exigeants :

Floria Tosca : Monica Zanettin
Mario Cavaradossi : Jean-François Borras
Le Baron Scarpia : Dario Solari
Cesare Angelotti : Sulkhan Jaiani
Spoletta : Grégoire Mour
Un Sacristain : Marc Barrard
Sciarrone : Yuri Kissin

Si la mise en scène de Dominique Pitoiset est annoncée comme volontairement sobre ou le metteur en scène s’attache à une relecture du célèbre mélodrame en interrogeant l’omniprésence de la violence, il partage avec Debora Waldman un attachement émotionnel qui trouve ses racines dans l’histoire de l’un et l’autre, remontant même à leur enfance respective.

C’est pourquoi, laissant à d’autres le soin de rappeler argument ou éléments contextuels, nous avons préférer interroger la musicienne sur son approche personnelle, presque intime de l’un des sommets de l’art lyrique…

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Leonardo Garcia Alarcon dirige à Dijon une Passion selon Saint-Jean pas ordinaire

Voici 300 ans que Jean-Sébastien Bach créait sa magistrale Passion selon Saint-Jean (BWV 245), un tricentenaire fêté les 30 et 31 mars dans l’auditorium de l’Opéra de Dijon où le chef Léonardo Garcia-Alarcon et la chorégraphe Sasha Waltz en donnent une version mise en scène.

Cette production de l’Opéra de Dijon sera donnée avec le concours de la Cappella Mediterranea, du Chœur de Namur et du Chœur de l’Opéra de Dijon, musiciens auxquels viennent se joindre une belle distribution de solistes et danseurs :

Soprano : Sophie Junker
Pilate : Georg Nigl
Jésus : Christian Immler
Contre-ténor : Benno Schachtner
Évangéliste : Valerio Contaldo
Ténor : Mark Milhofer
Ancilla : Estelle Lefort*
Servus : Augustin Laudet*
Pierre : Rafaël Galaz Ramirez*

Préparée à Dijon, où l’on a également élaboré décors et costumes, l’œuvre a été donnée en création mondiale au Festival de Printemps de Salzbourg avant d’arriver sur le plateau bourguignon en première française en conclusion de la « Semaine Sainte » chrétienne. En novembre, ce sont les spectateurs parisiens du Théâtre des Champs-Élysées, coproducteur de l’événement, qui pourront découvrir cette Passion hors normes à l’occasion de deux représentations.

Avant cette série de rendez-vous, BFC Classique a interrogé Leonardo Garcia Alarcon, occasion d’écouter « un enfant très heureux »…

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« L’autre Voyage… Schubert » à l’Opéra de Dijon

Rassembler dans un même spectacle des extraits d’œuvres laissées inachevées par Franz Schubert en articulant le tout autour d’une narration imaginée par un chef d’orchestre et une metteuse en scène, tel est le propos des deux soirées présentées sur le plateau de l’Auditorium de l’Opéra de Dijon les 6 et 8 mars, en coproduction avec l’Opéra-Comique de Paris.

A l’origine de cette « déclaration d’amour » pour la musique de Schubert, Raphaël Pichon, créateur et directeur musical de l’Ensemble Pygmalion et la metteuse en scène Silvia Costa.

Sur scène, un médecin légiste, face à sa propre disparition et son épouse, face à la douleur du deuil et de l’impossible oubli. Silvia Costa et Raphaël Pichon s’inspirent des œuvres du compositeur romantique, inachevés ou réorchestrés, pour nous confronter à nos désirs et peurs les plus enfouis, au cours d’un parcours introspectif. Alors qu’il entreprend la dissection de ses propres organes, le médecin, incarné par le baryton Stéphane Degout, pratique son autopsie morale et émotionnelle, celle à laquelle nous pousse la musique de Schubert.

Echange en ligne avec Raphaël Pichon, par qui l’aventure a commencé…

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L’Opéra de Dijon donne trois représentations de Fidelio, seul opéra composé par Beethoven

Si l’œuvre symphonique de Beethoven est une évidence, son opéra « Fidelio » est souvent présent en concert limitée à la seule exécution de l’ouverture, ee pourtant…

Du 8 au 12 novembre, en coproduction avec l’Opéra Comique, l’Opéra de Nice Côte-d’Azur et le collectif MXM, l’Opéra de Dijon donne trois représentation de Fidelio dans une approche politique et résolument contemporaine.

Pour l’occasion, on mettra à contribution le chœurs « Maison », les enfants de la Maîtrise de Dijon et, en fosse, l’Orchestre Dijon-Bourgogne.

Côté solistes, Sinéad Campbell Wallace, Maximilian Schmitt, Martina Russomanno, Mischa Schelomianski, Aleksei Isaev, Edwin Crossley Mercer et Léo Vermot Desroches seront en plateau.

La direction musicale a été confiée à Adrien Perruchon, déjà venu à Dijon pour diriger Carmen en 2019.

Quitte à ébouriffer les traditionnalistes du genre, la surprise pourrait venir des options du metteur en scène : Cyril Teste qui souligne la contemporénéïté de l’œuvre dont l’action située à l’origine dans une prison espagnole se retrouve transposée dans un univers carcéral très américain où la vidéo est omniprésente.

Echange avec le Chef Adrien Perruchon…

Crédit photo : Stefan Brion

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Dominique Pitoiset : « L’Opéra de Dijon va bien »

Alors que la venue de William Christie à la tête de ses Arts Florissants et d’un bel éventail de solistes internationaux est annoncée à l’Auditorium de Dijon dimanche 15 octobre pour une représentation de l’Ariodante de Haendel, représentation qui marque le début de la nouvelle saison lyrique de l’Opéra de Dijon, BFC Classique a demandé à son Directeur Général, Dominique Pitoiset, de nous présenter une aventure qui emmènera le spectateur de septembre à juin.

Au-delà d’une énumération d’événements dont chacun peut retrouver la liste en ligne où à travers diverses publications de l’Opéra de Dijon, c’est la réflexion de Dominique Pitoiset, d’abord homme de théâtre, qui éclaire l’entretien, réflexion sur son métier, les oeuvres inscrites au programme de la saison 2023-2024 ou sur le rôle d’une « maison d’opéra » telle que Dijon en des temps difficiles où l’inculture gagne du terrain…

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