Trois concerts gratuits à Noyers le jeudi 22, à Vézelay le samedi 24 et à Tonnerre le dimanche 25 juin (réservation obligatoire pour Noyers et Tonnerre).
Echange avec Léo Warynski, directeur de l’ensemble vocal Les Métaboles…
Créé avec des musiciens américains par Aubert de Villaine et Bernard Hervet, le festival Musique et Vin au Clos Vougeot proposera sa 15e édition du 24 juin au 2 juillet en passant par Beaune, Vougeot, l’Abbaye de Vivant, Santenay et Meursault.
Soutenu par une soixantaine de producteurs viticoles dont les nectars font souvent rêver, le festival s’illustre aussi par la qualité des musiciens invités tel Yo-Yo Ma pour cette année 2023 ou ses conseillers artistiques : le pianiste Jean-Yves Tibaudet et le violoncelliste Gautier Capuçon.
Au-delà de la présence affirmée des grands noms du vin de Bourgogne et des artistes de haute volée (la dégustation des un précède souvent l’audition des autres), le festival tenant, en outre, à faire la place à de jeunes musiciens en devenir.
Echange avec Bernard Hervet, directeur du festival…
On a coutume de dire de l’ensemble créé à Dijon par le claveciniste Patrick Heilmannn que Le Songe du Roi fait partie de ces ensembles baroques dits « à géométrie variable », tant son effectif évolue en fonction des circonstances, dont le choix des pièces présentées au public. Avec douze instrumentistes, cinq solistes chanteurs et trente cinq choristes, Le Songe du Roi se produira dans un effectif jamais atteint pour l’Ensemble à l’occasion de deux concerts : le premier dans l’ancienne chapelle des Jésuites de Dole samedi 3 juin, le second, le lendemain, en la Cathédrale Saint-Bénigne de Dijon. Ces concerts marqueront les deux premières occasions d’entendre le Choeur du Songe du Roi créé à l’automne 2022.
Le programme, intitulé « choeur à Venise » permettra d’entendre, entre autres, le Dixit Dominus, le Lauda Jerusalem et le Concerto pour flûte à bec en do mineur d’Antonio Vivaldi…
Présentation avec Patrick Heilmann, fondateur et directeur du Songe du Roi.
A la tête de sa Cappella Mediterranea, du Chœur de Chambre de Namur et d’une dizaine de solistes, le chef argentin Léonardo Garcia-Alarcon dirige « Il dono della vita eterna » d’Antonio Draghi (1634-1700), mardi 30 mai dans l’Auditorium de l’Opéra de Dijon, dans une mise en espace d’Anaïs de Courson.
Chanteur, librettiste, impresario, Antonio Draghi fut le compositeur le plus important au service de la cour impériale de Vienne à partir de 1668. Encore trop méconnu aujourd’hui, il créa avec succès des ouvrages scéniques pendant plus de trente ans: des opéras fantastiques, exotiques, historiques, mythologiques, allégoriques, mais aussi des « sepolcri », variante viennoise de l’oratorio. « Il dono della vita eterna » met en scène le combat que se livrent les forces du Ciel et de la Terre pour le salut de l’Humanité, à l’aide des allégories du Péché d’Adam, de la Haine Infernale, de la Mort Éternelle…
Les solistes :
Amore divino Mariana Flores
Genere umano Victor Sicard
Morte eterna Christopher Lowrey
Odio infernale Raphaël Hardmeyer
Dio Padre Alejandro Meerapfel
Merito di Christo/ Peccato d’Adamo Fabio Trümpy
Grazie Maud Bessard-Morandas
Vita eterna Andrea Gavagnin
Echange avec Leonardo Garcia-Alarcon qui retrouve avec cet « opéra d’église » les joies et les espoirs vécus il y a une douzaine d’années avec « Il diluvio universale » de Falvetti…
Dans le cadre du Printemps de l’Europe à Dijon 2023 et du 65e anniversaire du jumelage de la Ville avec Mayence, l’association Arteggio propose de reconstituer un concert-lecture autour de l’Encyclopédie semblable à ceux des salons français et allemands de la première partie du XVIIIe siècle, mercredi 10 mai à 19 h au Musée des Beaux-Arts de Dijon.
Pour la musique, on entendra des pièces de Jean-Philippe Rameau, Joseph Bodin de Boismortier, Georg Philipp Telemann et Georg Friedrich Händel.
Pour les textes, Edouard Bouyé, directeur des Archives Départementales de la Côte-d’Or lira Diderot, Rameau, Rousseau, Saint-Simon, et, un peu hors période, Eckermann, Goethe ou Zweig…
Les musiciens se sont réunis autour du claveciniste Thomas Tacquet qui a conçu le programme…
A l’occasion du week-end du 5 au 7 mai, l’ensemble Les Traversées Baroques investi le Musée Magnin de Dijon avec trois parcours musicaux et concert organisés autour de l’exposition temporaire « Naples pour Passion » présentée au Musée jusqu’au 25 juin.
L’exposition dévoile 40 tableaux napolitains du XVIIe siècle provenant de la Fondazione De Vito à Vaglia (Florence). Les œuvres font partie de la collection réunie par l’ingénieur et historien de l’art Giuseppe De Vito (Portici, 1924-Florence, 2015) qui sont pour la première fois présentées en France. Sont ainsi réunies des toiles de Battistello Caracciolo, Jusepe de Ribera, Bernardo Cavallino, Massimo Stanzione, Antonio De Bellis, Aniello Falcone, Micco Spadaro, Mattia Preti ou Luca Giordano, ainsi qu’un ensemble de natures mortes par Luca Forte, Paolo Porpora, les Recco ou les Ruoppolo.
D’abord, au Musée, « à l’ombre du Vésuve », en petit effectif, rassemblant des pièces profanes des XVII et XVIIIe siècle, vendredi 5 mai à 18h30, samedi 6 mai à 11h (spéciale parents-enfants) et dimanche 7 mai à 11h (parcours suivi d’un brunch).
Autre programme, donné cette fois en l’Eglise Saint-Michel samedi 6 mai à 20h, concert pour lequel l’ensemble Les Traversées Baroques sera rejoint par la Maîtrise de Dijon : « Alla Napoletana « , invitation à explorer quelques unes des plus belles pièces polyphoniques à plusieurs chœurs écrites pour la Chapelle Royale de Naples – ou pour les nombreuses chapelles musicales des quelques 500 églises et monastères en activité à Naples aux 17e et 18e siècles : Diego Ortiz, Alessandro Scarlatti, et Adriano Willaert en seront les maîtres d’œuvre.
Echange avec Judith Pacquier, directrice artistique des Traversées Baroques.
Pour sa nouvelle production, Dominique Pitoiset, directeur de l’Opéra de Dijon a fait appel à Vincent Dumestre et son Poème Harmonique pour donner trois représentations d’Armide, opéra de Jean-Baptiste Lully donné en 1686.
Pour ce spectacle qui rassemble quatre-vingts artistes, on a fait appel, outre les musiciens du Poème Harmonique, au danseuses et danseurs de la compagnie BeauxChamps, aux Choeurs de l’Opéra de Dijon (plus habitués à Verdi qu’au répertoire baroque) et à un ensemble de solistes dont certains ont déjà eu l’occasion d’interpréter le rôle qui leur est dévolu, ainsi Stéphanie d’Oustrac s’est déjà vue confier le rôle titre et Cyril Auvity connaît bien son personnage du « croisé » Renaud.
Quant au maître des lieux qui s’est chargé de la scénographie et de la mise en scène d’une oeuvre qu’il qualifie tour à tour de « fable scandaleuse » ou d' »ouvrage fascinant et détestable »… il ne cache pas son peu de sympathie pour le règne de Louis XIV, monarque absolu à qui Lully et son librettiste Quinault avaient d’abord la volonté de servir et de plaire.
La réalisation de cette entreprise d’envergure étant le fruit d’une coproduction entre l’Opéra de Dijon et l’Opéra Royal Château de Versailles Spectacles, cet Armide version Dumestre et Pitoiset connaîtra d’autres représentations au-dela de l’Auditorium dijonnais, à commencer par le plateau de l’Opéra Royal de Versailles et un enregistrement sur disque.
Du dialogue enrichissant entre des acteurs aux univers artistiques différents au plaisir de diriger une oeuvre aussi difficile qu’aboutie, échange avec Vincent Dumestre, fondateur et directeur du Poème Harmonique…
Représentations : mardi 25, jeudi 27 et samedi 29 avril à 20h.
On connaît essentiellement le personnage d’Adèle Hugo, fille de Victor, à travers le film que lui consacra François Truffaut. On sait qu’elle était pianiste, mais qui connaît la compositrice?
L’Orchestre Victor Hugo Franche-Comté propose la création mondiale de ses Mélodies le 31 mars au Théâtre Ledoux de Besançon et le dimanche 2 avril à la Commanderie de Dole.
Adèle Hugo va ainsi s’ajouter à la liste des compositrices que l’Orchestre Victor Hugo s’engage à faire connaître depuis de nombreuses saisons, rejoignant ainsi Alma Mahler, Lili Boulanger, Fanny Mendelssohn, Clara Schumann ou encore Charlotte Sohy.
Adèle Hugo fait partie de ces femmes qui ont composé en secret. En exil avec son père sur l’île de Guernesey, elle se met à écrire, jardiner et jouer du piano pour tromper son ennui. La musique devient un refuge, la composition un moyen d’expression. Pourtant, elle ne parviendra jamais à faire publier ses mélodies et finira sa vie en France, internée en maison de santé. Il faudra attendre 2004 pour que le compositeur franco-suisse Richard Dubugnon découvre ses partitions dans une malle à Hauteville House, sur l’île de Guernesey, et demande la copie des manuscrits. C’est alors que commence un long travail qui trouve son aboutissement avec ces deux concerts dont le programme associera aussi la musique d’Hector Berlioz.
Autre prolongement de l’aventure : l’enregistrement prochain d’un disque consacré aux mélodies ressuscitées avec, aux côtés de l’Ovhfc et de son chef, Jean-François Verdier, un bel éventail de solistes et le Choeur de l’Opéra de Dijon.
Récit de cette véritable « croisade » entreprise par Richard Dubugnon par son acteur principal…
Musicienne, chercheuse, pédagogue (elle enseigne entre autres au Conservatoire du Grand-Chalon)… Mariana Delgadillo sera en concert avec Alkymia, ensemble créé en 2014, samedi 11 mars en l’Eglise de Brosses (Yonne) dans le cadre du festival Elles chantent, composent, dirigent.
Titre du spectacle : « Sucreries » mais ne nous y trompons pas, il s’agit d’un jeu de mots bien franco-français, pas question ici de friandise et encore moins de guimauve…
« Sucreries », Y se va la segunda ! » propose une sorte d’alchimie (alkymia) produit de la rencontre entre musique baroque et traditionnelle de la ville de Sucre en Bolivie.
À l’image des festivités religieuses en Bolivie où le mélange fastueux du sacré et du païen est au service des célébrations, « Sucreries : Y se va la segunda ! » illustre le syncrétisme d’un patrimoine et de sa réappropriation, une juxtaposition d’éléments musicaux qui cohabitent et persistent dans la conscience collective des boliviens depuis les XVIIe et XVIIIe siècles, à l’époque où la ville s’appelait encore La Plata.
Echange avec Mariana Delgadillo qui, après le concert de Brosses, reviendra à la fin du Festival pour diriger un stage organisé à la Saline Royale d’Arc-et-Senans.
Quelques jours après la sortie de son dernier album « Mujeres » chez Aparté, Diana Baroni Ouvre le festival « Elles chantent, dirigent, composent » à La Cité de la Voix de Vézelay, dans l’Yonne.
Avec ses complices-musiciens Ronald Martin Alonso et Rafael Guel Frias, Diana Baroni propose un hommage à la femme du Nouveau monde de l’époque de la colonisation jusqu’à nos jours.
Poétesses, compositrices, rêveuses, mères… elles ont toutes exprimé leur féminité au travers de leurs créations artistiques, de leurs œuvres, et ont confirmé leur sensualité et leur force.
Echange avec Diana Baroni, une musicienne sans frontière partagée entre défi et curiosité…
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