En réunissant les musiciens de l’Orchestre Dijon-Bourgogne, l’ensemble Les Traversées Baroques et les choeurs de la Maîtrise de la Cathédrale, c’est un peu plus de 180 musiciens et choriste qui seront réunis sous la direction d’Etienne Meyer en la Cathédrale Saint-Bénigne de Dijon les 4 et 5 Décembre pour un concert de Noël.
A côté des chants traditionnels parfois repris par des compositeurs contemporains, l’orchestre et les choeurs interpréteront des extraits de « L’enfance du Christ » d’Hector Berlioz.
Alors que se déroule à Dijon le festival des Nuits d’Orient, l’association Arteggio propose, en partenariat avec la Direction des Musées de la Ville de Dijon, mercredi 1er Décembre au Musée des Beaux Arts de la rue Rameau, une soirée consacrée à la musique libanaise, entre Orient et Occident au début du XXe siècle.
Ce concert-lecture vient en prolongement de l’exposition « Arts de l’Islam, Un passé pour un présent » présentée au Musée.
Autour du pianiste libanais Georges Daccache, 5 jeunes musiciens issus d’une classe de piano du Conservatoire à Rayonnement Régional de Dijon et la comédienne Josée Drevon mettront en relief l’influence croisée sur la musique classique libanaise de la musique française de la fin du XIXème siècle et des mélodies traditionnelles. Ainsi, on évoquera Wadia Sabr, qui vient étudier la musique en France avant de s’en retourner vers son Liban natal pour y apporter, non sans mal, une conception de la pratique musicale bien différente des habitudes orientales…
Echange avec Georges Daccache, interprète passionné d’une musique de rencontre et témoin de la tradition culturelle d’un pays en souffrance…
Illustrations musicales interprétées par Georges Daccache fournies par l’artiste.
C’est une nouvelle production que présente l’Opéra de Dijon les 27 et 28 novembre avec L’isola disabitata, de Joseph Haydn, opéra créé en 1779 .
Mise en scène, décors, lumières et vidéo sont signés Luigi De Angelis, alors que Leonardo García Alarcón, qui devait assurer la direction musicale, a dû céder sa baguette à Fayçal Karoui pour raisons de santé.
Les 4 solistes sont de jeunes artistes en résidence à l’Académie de l’Opéra national de Paris :
Costanza : Ilanah Lobel-Torres
Gernando : Tobias Westman
Silvia : Andrea Cueva Molnar
Enrico : Yiorgo Ioannou
Quant à l’orchestre, il est constitué de jeunes musiciens issus de l’Académie de l’Opéra national de Paris, des formations supérieures de l’École Supérieure de Musique Bourgogne-Franche-Comté, du CNSMD Paris, du CNSMD Lyon et de la Haute École de Musique de Genève.
Le spectacle nous propose Un petit bijou musical et dramatique, une célébration sobre et concentrée de l’amour. Un quatuor de voix d’une riche simplicité, pour célébrer les joies des retrouvailles et celles des premières fois. L’orchestre omniprésent baigne le rivage de cette île déserte d’une clarté annonciatrice du romantisme.
Le livret de Métastase, sans appuyer ni s’attarder, entretisse plusieurs motifs poétiques du siècle des Lumières. L’île perdue des mers du Sud où une jeune naufragée se morfond depuis treize ans aux côtés de sa sœur cadette fait songer à celles qu’a peuplées la fantaisie de Marivaux. Rien de tel qu’une île, en effet, pour conduire des expériences sociales ou sentimentales, à l’écart des influences du reste du monde. Costanza, la bien nommée, désespère de ne jamais revoir son époux : elle est convaincue qu’il l’a abandonnée, et en a tiré la conclusion que tous les hommes sont des monstres. Déjà, elle grave son testament sur un rocher… Silvia était trop jeune pour garder le souvenir de sa vie antérieure : la vie en pleine nature suffit à sa joie. Lorsque Gernando débarque enfin, accompagné de son ami Enrico, il ne sait pas si Costanza a survécu. Et Enrico ignore que Silvia ne connaît ni les hommes, ni l’amour… En quatorze courtes scènes, Haydn alterne les voix de ces cœurs qui se cherchent, et conclut leur quête sur un superbe quatuor final.
Echange avec Luigi de Angelis, quand l’intervieweur s’efface pour laisser le metteur en scène réfléchir à voix haute…
Créé par la pianiste Catherine Namura en 2019, absent l’année suivante pour raisons sanitaires, le festival « Chouette, du piano » revient à Dijon les 27 et 28 Novembre, dans l’ancienne chapelle du couvent des Cordeliers, rue Turgot avec 3 concerts.
Nathanaël GOUIN, samedi 27 à 20 h, avec un programme consacré à Bizet, Beethoven et Liszt…
Place au Romantisme pour le concert du dimanche à 11 h avec les 4 ballades de Chopin et les 6 moments musicaux de Rachmaninov interprétés par Emmanuelle JEANNENEZ.
Enfin, à 17 h, Catherine Namura retrouvera le clavier pour accompagner la violoniste Marie-Annick Nicolas à l’occasion d’un « concert surprise »…
Echange avec Marie-Annick Nicolas, dont le parcours peut faire rêver plus d’un jeune musicien…
Faute d’avoir pu présenter son festival « Elles chantent, dirigent, composent… » au printemps 2021, La Cité de la Voix propose du 26 au 28 Novembre une version simplifiée de ce festival consacré aux musiciennes trop souvent et injustement méconnues.
Version « simplifiée », pourtant, des vocalises envoûtantes de Leila Martial, aux expérimentations électriques de Laura Perrudin, en passant par la virtuosité d’une diva – Eva Zaïcik – dans les habits de divos, c’est une véritable déflagration d’univers musicaux qui nous attend à Vézelay et Avallon, dans l’Yonne.
Echange avec Leila Martial, chanteuse de jazz hors normes présente à Avallon dimanche 28 avec la musique AKÄ – Free Voices of Forest
Au-delà d’une simple « cession de rattrapage » de ce qui n’a pu se faire au printemps, le festival « Folies d’automne » propose 8 concerts en 3 jours (26, 27 et 28 Novembre) au Centre d’Annimation Pierre Jacques, rue des Carrois à Fontaine-les-Dijon.
Organisé par l’association La Scène Fontainoise, la manifestation s’illustre surtout par l’éclectisme de son programme (on y entendra Beethoven, Chopin, Lalo, Gershwin, Saint-Saëns, Vivaldi, Poulenc, Bach, Liszt, Piazzolla, Rameau, Scarlatti, Chausson, Debussy ou Grieg) mais aussi par l’appel à de jeunes talents en devenir, même si le concert d’ouverture sera confiée à la pianiste Anne Queffélec (marraine de la manifestation) associée à un orchestre local….
A l’invitation de l’association La Scène Fontainoise, le pianiste Gaspard Dehaene revient au Centre d’Animation Pierre Jacques de la rue des Carrois à Fontaine-les-Dijon jeudi 18 Novembre.
Au programme :
– Mozart, rondo en la mineur K.511
– Chopin, 4ème ballade en fa mineur Op.52
– Liszt , 2 études d’éxécution transcendante :
– Chasse-neige, en si bémol mineur
– Mazeppa, en ré mineur
– Beethoven, sonate « Hammerklavier » Op.106
Fils de la pianiste Anne Queffélec, c’est en « dilettante » que le jeune garçon travaille le clavier, se voyant plus attiré par une carrière sportive que par le brillant parcours artistique de maman…
Primitivement annoncé pour Mars 2020, « Macbeth » de Verdi arrive sur la scène de l’Opéra de Dijon un an et demi plus tard.
Premier des trois opéras shakespeariens de Verdi, l’oeuvre monumentale sera donnée dans l’Auditorium de l’Opéra de Dijon à l’occasion de 4 représentations les 2, 4, 7 et 9 Novembre dans une mise en scène de Nicola Raab et sous la direction du jeune chef Italien Sebastiano Rolli, à la tête de l’Orchestre Dijon-Bourgogne, des Choeurs de l’Opéra de Dijon et d’une belle distribution de solistes internationaux.
Faut-il rappeler la sombre histoire portée au théâtre par Shakespear ?
Sur la lande, après la bataille, trois sorcières apparaissent à Macbeth, seigneur de Glamis, et le saluent de titres qu’il ne porte pas : seigneur de Cawdor et roi d’Ecosse. À son ami Banco, elles prophétisent un destin moins grand mais une longue descendance royale.
Interloqués, les deux amis retournent au camp pour apprendre que Macbeth, pour récompenser son courage militaire, est fait seigneur de Cawdor. Désormais obsédé par l’oracle des sorcières, le fidèle Macbeth rêve du trône et, poussé par l’ambition sans borne de son épouse, se résout à l’irréparable : une nuit, dans son propre château où il l’accueille, Macbeth assassine son souverain et ami et se fait luimême couronner.
L’engrenage fatal est dès lors enclenché. Le meurtre appelle le meurtre : pour maintenir un pouvoir illégitime, pour réduire au silence la suspicion, pour noyer la culpabilité qui le ronge et faire taire les spectres qui le hantent, Macbeth tue, jusqu’aux femmes et enfants de ceux qui semblent menacer son pouvoir.
Entouré d’une folie grandissante, en proie à la paranoïa des tyrans, abandonné par sa femme envahie par la démence du remords, Macbeth s’enfonce dans le crime jusqu’à ce que le sang répandu le submerge et que les forêts se mettent en marche sous ses yeux.
Verdi a publié 2 versions de son Macbeth, la première en 1847 et une seconde en 1865 pour laquelle il procède à de profondes transformations. C’est cette version qui sera présentée à Dijon.
BFC Classique a interrogé le chef Sebastiano Rolli qui propose une lecture très politique de l’oeuvre de Verdi et n’hésite pas à affirmer : « Verdi, c’est prophétique »…
Après les 3 séries de concerts présentées en Juillet, Août et Septembre, le château de Commarin, en Côte-d’Or, continue à s’affirmer comme lieu de musique avec, samedi 23 Octobre, un programme baroque qui rassemblera 2 violes et 1 téorbe.
Dans le grand salon du château, on jouera des pièces de Marin Marais, du dijonnais Jean-Baptiste Capus (qui fut son élève) et de Robert de Visé…
Echange avec Jonathan Dunforrd, l’un des maîtres de la viole de gambe…
Après une formule réduite en 2020, le festival Ouverture revient à un format plus conforme à ses ambitions avec 6 concert les 8, 9 10 et 22, 23 et 24 Octobre dans le Théâtre du Rempart de Semur-en-Auxois, en côte-d’Or.
Pour sa 4e édition, le festival accueillera la soprano Marie Perbost, le pianiste Alexandre Tharaud, le claveciniste Paolo Zanzu, le Quintet Syntonia, le quatuor Arod et la danseuse Muriel Boulay dans un spectacle très autobiographique.
Echange autour d’un festival prioritairement dédié aux compositeurs français avec le violoniste Thibault Noally, son directeur artistique…
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