A la tête de sa Cappella Mediterranea, du Chœur de Chambre de Namur et d’une dizaine de solistes, le chef argentin Léonardo Garcia-Alarcon dirige « Il dono della vita eterna » d’Antonio Draghi (1634-1700), mardi 30 mai dans l’Auditorium de l’Opéra de Dijon, dans une mise en espace d’Anaïs de Courson.
Chanteur, librettiste, impresario, Antonio Draghi fut le compositeur le plus important au service de la cour impériale de Vienne à partir de 1668. Encore trop méconnu aujourd’hui, il créa avec succès des ouvrages scéniques pendant plus de trente ans: des opéras fantastiques, exotiques, historiques, mythologiques, allégoriques, mais aussi des « sepolcri », variante viennoise de l’oratorio. « Il dono della vita eterna » met en scène le combat que se livrent les forces du Ciel et de la Terre pour le salut de l’Humanité, à l’aide des allégories du Péché d’Adam, de la Haine Infernale, de la Mort Éternelle…
Les solistes :
Amore divino Mariana Flores
Genere umano Victor Sicard
Morte eterna Christopher Lowrey
Odio infernale Raphaël Hardmeyer
Dio Padre Alejandro Meerapfel
Merito di Christo/ Peccato d’Adamo Fabio Trümpy
Grazie Maud Bessard-Morandas
Vita eterna Andrea Gavagnin
Echange avec Leonardo Garcia-Alarcon qui retrouve avec cet « opéra d’église » les joies et les espoirs vécus il y a une douzaine d’années avec « Il diluvio universale » de Falvetti…