C’est par une « création horlogère » que commencera le traditionnel concert de nouvel an donné par l’Orchestre Victor Hugo le samedi 12 janvier au Micropolis de Besançon et le lendemain à l’Axone de Montbéliard.
Commandé par une fabrique franc-comtoise d’horloges contemporaines, le Concerto pour horloges, piano, machines et orchestre composé par Mael El Mazoughi anime, au sein des trois mouvements traditionnels du concerto, les grandes horloges chères aux Bisontins. Pour l’occasion, le compositeur mêle sonorités électroniques et acoustiques.
Après cette première création, retour en terre connue. « Rhapsody in Blue », Il suffit de prononcer ces trois mots pour entendre le déferlement de ses harmonies étranges, pour que revienne la magie de ses rythmes et de son chant. Le succès de la pièce écrite par Gershwin fut tel qu’elle devint rapidement l’emblème d’une certaine idée des États-Unis, où se mêlent jazz, héritage symphonique classique, et modernité.
Pour terminer le concert, Jean-François Verdier, qui dirigera l’Orchestre, a choisi de nous faire prendre le large avec « La Mer », fresque symphonique écrite par Claude Debussy, constituée de trois esquisses, « De l’aube à midi sur la mer », suivie de « Jeux de vagues » et du « Dialogue du vent et de la mer », en s’appuyant sur la diversité des timbres de l’orchestre.
Mais avant de s’abandonner aux vagues et au souffle du vent, c’est vers les planètes et les étoiles que nous nous tournerons avec « A dream for Artémis », concerto en quatre mouvements pour saxophones et orchestre composé par Fabien Waksman à la demande du Quatuor Ellipsos.
De sa fascination pour l’Espace et sa conquête à l’œuvre donnée en création européenne et qui fera l’objet d’un enregistrement, nous avons interrogé le compositeur.