La Belle Hélène au Zénith… De Dijon

Difficile de dire combien de personnes ont apporté ou apporteront leur concours aux deux représentations proposées par l’association Labopéra de « La belle Hélène », de Jacques Offenbach au Zénith de Dijon samedi 17 et dimanche 18 mai, tant les collaborations sont multiples, des collégiens aux retraités, des participants les plus extérieurs au monde de l’opéra aux professionnels avertis…

Au final, soixante cinq choristes amateurs, vingt cinq musiciens d’orchestre, une quinzaine de chanteurs professionnels ou en cours de professionnalisation, autant de danseurs, des comédiens, des techniciens… le tout sous la direction musicale de Maxime Pitois, porteur du projet, et dans une mise en scène de Ismaël Gutierrez.

Sans rien sacrifier à la rigueur de mise pour réaliser un tel spectacle, on a bien compris que, au-delà de l’exigence artistique et technique, c’est bien de partage d’expériences, d’échange intergénérationnel dont il s’agit.

Questions à Florent Laflotte, président du Labopéra Bourgogne.

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L’orchestre Dijon-Bourgogne et deux solistes d’exception pour célébrer Mozart et Vivaldi au Château de Bussy-Rabutin

Après s’être produits la veille au Théâtre des Copiaus de Chagny, en Saône-et-Loire, les cordes de l’Orchestre Dijon-Bourgogne, sans chef mais avec deux solistes d’exception, joueront au Château de Bussy-Rabutin, en Côte-d’Or, samedi 17 mai à 18 h.

Si l’on a décidé d’intituler ce concert « Face à face » c’est successivement que l’on pourra entendre, avec l’orchestre, Nathan Mierdl, premier violon solo à l’Orchestre Philharmoniqueu de Radio France et celle qui, depuis sa Victoire de la Musique en 2017, a poussé le marimba sur le devant de la scène, la dijonnaise Adélaïde Ferrière.

Au programme, deux concerti pour violon de Mozart, les n° 5 en ré majeur et 4 en la majeur puis, en seconde partie, 2 concerti pour « flautino » de Vivaldi transcrits par Adélaïde Ferrière pour son instrument.

Avant un moment qui promet d’être jubilatoire à défaut d’affrontement, échange croisé avec Adélaïde Ferrière et Nathan Mierdl.

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Concert-lecture « Marguerite d’Autriche et Erasme » au Musée des Beaux-Arts de Dijon

DANS LE CADRE du PRINTEMPS DE L’EUROPE 2025, concert-lecture mercredi 6 mai au Musée des Beaux-Arts de Dijon, avec l’ensemble de musique ancienne La Quintina et Edouard Bouyé (directeur des Archives Départementales de la Côte-d’Or) en lecteur, pour une soirée consacrée à Marguerite d’Autriche et à l’un de ses « protégés » : Erasme.

Marguerite d’Autriche & Erasme, deux européens avant l’heure !
Marguerite d’Autriche, petite-fille de Charles le Téméraire et de Marie de Bourgogne, joue un rôle évident dans l’équilibre des pouvoirs de la Renaissance et est l’une des mécènes les plus importantes du XVIe siècle. Femme cultivée, proche des écrivains, dont Erasme, qu’elle soutient largement, elle a aussi pensé et fait copier deux grands chansonniers comme autant de Carnetz Secretz qu’elle a réunis dans une collection de pièces polyphoniques où se côtoient les plus grands compositeurs franco-flamands.

Le programme de ce concert-lecture invite à un voyage à travers l’Europe des XVe et XVIe siècles, mais aussi, en miroir des valeurs de paix, de tolérance et d’éducation propres à Erasme, il illustre la vision politique et les émois intérieurs de celle qui fut presque reine.

L’événement est gratuit mais la réservation est impérative auprès de l’association Arteggio ou 06.80.85.51.73.

Echange avec le ténor Jérémie Couleau, créateur de La Quintina.

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Clover-Magellan : une aventure musicale et littéraire à Besançon

C’est une proposition presque hors conventions que présentent, mardi 6 mai, un trio jazz, une violiste spécialiste de la période baroque et une narratrice, au Théâtre de l’Espace, place de l’Europe à Besançon.

Avant la sortie officielle d’un CD en fin de mois, « Clover-Magellan » propose un subtil équilibre entre musique et Littérature. Les extraits du texte de Stephan Zweig, qui ne prétendent pas raconter toute l’histoire de Magellan parti à la découverte des Indes au début du XVIe siècle, sont sélectionnés pour s’intégrer à la forme et à la dynamique d’un concert. La narration, interprétée en direct par Lila Tamazit est à la fois le cœur du spectacle, le fil d’Ariane, et l’une des matières sonores de ce concert littéraire.

Echange avec Myriam Rignol, aventurière de la viole de gambe…

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Les Traversées Baroques donnent un « Sepulcro » à Dijon à la veille de la Semaine Sainte

Après une présentation au Château de Bussy-Rabutin à l’occasion des Journées du Patrimoine 2023 puis un enregistrement sorti chez Accent au printemps 2024, Les Traversées Baroques font enfin profiter les dijonnais de l’une de leurs dernières trouvailles : « La morte vinta sul Calvario  » de Marc-Antonio Ziani (1653-1715) à l’occasion d’un concert dimanche 13 avril en l’Eglise Notre-Dame de Dijon.

« La mort vaincue sur le calvaire », chanté à la cour de l’empereur d’Autriche Joseph Ier, au soir du Vendredi Saint 1706, relate, selon l’argument de l’oratorio » la joute oratoire qui oppose le Démon qui se réjouit de la mort du Christ, et la Mort elle-même, qui s’approprie à son tour l’origine de la mort du rédempteur… au beau milieu de cette dispute, intervient l’allégorie de la Nature Humaine qui pleure amèrement la mort de son Sauveur, mais est à son tour injurié et menacé par le Démon pour ne pas avoir été racheté de ses péchés. C’est alors qu’intervient la Foi qui parvient à confondre la maligne fausseté du Démon qui continue à ne pas croire à la valeur de la rédemption…

Contrairement à ce qui se faisait à Vienne au début du du XVIIIe où ces « sepulcro » étaient représentés avec décors et costumes, l’œuvre sera donnée en version concert.

Echange avec Etienne Meyer qui dirigera chanteurs et instrumentistes.

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Les Saisons Baroques du Jura ouvrent le bal !

C’est sous le titre « Nature & Artifice » que le festival Les Saisons Baroques du Jura ouvre sa saison de printemps par une soirée où la Danse baroque occupera une place de choix avec le concert de l’ensemble Le Grand Ballet vendredi 28 mars dans la salle du Bœuf sur le Toit de Lons-le-Saulnier.

A l’occasion de ce « concert dansé », l’ensemble dirigé par le claveciniste Matthieu Franchin invite le public à découvrir les différents univers où intervenait la danse à l’époque baroque. À travers un riche éventail de chorégraphies mettant en valeur un patrimoine rarement présenté, en résonance avec des pièces instrumentales de même style, ce programme souhaite partager la variété expressive et le plaisir du contraste propre à cette danse, qui doit peindre et imiter la nature des choses, les différents caractères et les passions, dans une évocation subtile et poétique.

Côté musique, Jean-Baptiste Lully, André Campra, Marin Marais, François Couperin, Jean-François Rebel… seront au rendez-vous.

A l’occasion de cette première manifestation qui préfigure les trois jours de musique annoncés pour le dernier week-end de juin, BFC Classique fait le point et reprécise les intentions du festival avec son directeur artistique, Vincent Dumestre, dont Le Poème Harmonique sera, lui aussi, de la fête le 28 juin.

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La Passion selon St-Jean de J.S. Bach en cadeau d’anniversaire

Sans attendre l’été et pour fêter le vingtième anniversaire du festival La Via Musica (autrefois Festival de Besançon-Montfaucon), l’Ensemble Cristofori d’Arthur Schoonderwoerd, augmenté de huit chanteurs, interprète la Passion Selon Saint-Jean de Jean-Sébastien Bach du 28 au 30 mars à Besançon, Belfort et Paris.

Echange avec Arthur Schoonderwoerd…

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Le Songe du Roi glorifie « le goût italien » à Dijon

A l’occasion de deux concerts donnés les 22 et 23 mars dans l’ancienne chapelle du couvent des cordeliers, rue Turgot à Dijon, les huit musiciens de l’ensemble Le Songe du Roi proposent un florilège de concertos emblématiques du baroque italien. Vivaldi et Corelli seront bien sûr au programme mais on entendra aussi la musique du français Pierre-Gabriel Buffardin ou de l’allemand Georg-Philipp Telemann tant ces deux compositeurs, entre autres, ont été influencés par la musique italienne.

En guise d’introduction, on pourra aussi assister à la conférence donnée le samedi 22, toujours aux Cordeliers, par Luana Quattrocelli, histoire de mieux définir ce qu’est ce fameux « goût italien » dont toute l’Europe a été friande à différentes époques de l’histoire de l’art.

Echange avec le claveciniste Patrick Heilmann, directeur musical et fondateur du Le Songe du Roi.

Ces manifestations trouvent naturellement leur place dans le cadre du dix-neuvième festival Italiart en cours en divers lieux de Dijon jusqu’au 30 mars.

Les pêcheurs de Perles à l’Opéra de Dijon

Du 19 au 23 mars, l’Opéra de Dijon propose trois représentations des Pêcheurs de Perles, de Georges Bizet.

Cette nouvelle production est mise en scène par Mirabelle Ordinaire (ancienne de l’Académie de l’Opéra de Paris et actuellement membre de l’équipe des Stage Directors du Met de New York).

L’Orchestre Dijon Bourgogne, le Chœur de l’Opéra de Dijon et les solistes interprèteront, sous la direction de Pierre Dumoussaud, cette œuvre de Bizet, rarement monté et caractéristique du mouvement exotique en vogue à l’époque (1863).

Echange avec le chef Pierre Dumoussaud, Victoire de la Musique Classique 2022…

Crédit photo : Opéra de Dijon

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Italiart : l’Italie de Vincenzo Cirillo s’installe à Dijon

Avec théâtre, littérature, opéra, conférence, performances, expositions, œno-gastronomie et… concerts, le festival Italiart s’installe à Dijon du 4 au 30 mars pour sa 19e édition.

Créé à l’initiative du metteur en scène, auteur et dramaturge Italien Vincenzo Cirillo, Italiart propose une Italie riche d’une culture qui plonge ses racines tout autant dans son passé que dans notre époque à travers une série de manifestations organisées en divers lieux de la Ville.

En nous intéressant particulièrement à notre domaine de prédilection, la musique, nous avons interrogé Vincenzo Cirillo.

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