Festival Orgue en Ville à Besançon : hors des conventions sans rien renier

Avec une vingtaines de concerts proposés du 30 juin au 9 juillet, le programme de la quinzième édition du festival bisontin Orgue en Ville peut sembler hétéroclite.

Les musiques médiévales y côtoient le jazz, la danse, les musiques traditionnelles de l’Est, la musique vocale, l’improvisation chère aux organistes et la création qui distingue les compositeurs… tout ça parfois loin des tribunes en allant se frotter au cinéma ou aux arts équestres Mais que l’on ne s’y trompe pas, on ne renie pas pour autant les fondamentaux du genre.

Echange avec Arnaud Carpentier, organiste, l’un des responsables de l’association organisatrice…

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Musicancy : Une saison de musique au château d’Ancy-le-Franc

Avec six journées de musique au Château d’Ancy-le-Franc, dans l’Yonne, réparties du 1er juillet au 3 septembre, Musicancy se présente plus comme une saison de concerts que sous la forme traditionnelle du festival regroupé sur quelques jours.

Après un changement de direction artistique, la vingtième édition du festival sera centrée sur la thématique de la voix, de la musique baroque à la période contemporaine.

Echange avec Fannie Vernaz, présidente et directrice artistique de Musicancy

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Le festival Chants Libres passe par l’Yonne

Organisé à l’initiative de la Fondation Bettencourt, ce festival se réparti, cette année, sur six centres d’art vocal, dont La Cité de la Voix de Vézelay qui organise 3 concerts avec Les Métaboles, ensemble associé depuis le début de l’année.

Trois concerts gratuits à Noyers le jeudi 22, à Vézelay le samedi 24 et à Tonnerre le dimanche 25 juin (réservation obligatoire pour Noyers et Tonnerre).

Echange avec Léo Warynski, directeur de l’ensemble vocal Les Métaboles

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Musique et Vin au Clos Vougeot : prestige et excellence !

Créé avec des musiciens américains par Aubert de Villaine et Bernard Hervet, le festival Musique et Vin au Clos Vougeot proposera sa 15e édition du 24 juin au 2 juillet en passant par Beaune, Vougeot, l’Abbaye de Vivant, Santenay et Meursault.

Soutenu par une soixantaine de producteurs viticoles dont les nectars font souvent rêver, le festival s’illustre aussi par la qualité des musiciens invités tel Yo-Yo Ma pour cette année 2023 ou ses conseillers artistiques : le pianiste Jean-Yves Tibaudet et le violoncelliste Gautier Capuçon.

Au-delà de la présence affirmée des grands noms du vin de Bourgogne et des artistes de haute volée (la dégustation des un précède souvent l’audition des autres), le festival tenant, en outre, à faire la place à de jeunes musiciens en devenir.

Echange avec Bernard Hervet, directeur du festival…

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Festival de Musique Baroque du Jura : nouveau directeur artistique pour la 38e édition

Cette année encore,, le Festival de Musique Baroque du Jura traversera, du 9 au 18 juin, certains des plus beaux sites du Jura.
 
Pour sa 38e édition, le Festival annonce « un nouveau projet artistique qui s’appuie largement sur la rencontre exceptionnelle entre la musique ancienne et le grand patrimoine jurassien. »

Si la présidence de l’association reste occupée par Sylvain Dionnet, la direction artistique est confiée, pour la première fois à Jean Delescluse, loin d’être novice dans le monde des festival d’été.

Le programme 2023 est organisé autour des deux week-ends sous forme de « cartes blanches » données au flûtiste et chef d’orchestre Alexis Kossenko pour le week-end du 9 juin, et à Marc Minkowski, dont les Musiciens du Louvre ne sont plus à présenter, pour celui du 16.

Entre temps, on n’oubliera pas d’aller à la rencontre des publics sur le terrain à travers des découvertes, des « pas de côtés », , des rencontres, des randonnées musicales ou du cinéma.

Quant aux artistes, à côté des valeurs confirmées ou des stars montantes telle la soprano Marie Perbost, on n’oubliera pas pour autant les musiciens de la Région comme la violoniste Alice Julien-Laferrière et son Ensemble Artifices ou le claveciniste Olivier Fortin et son Ensemble Masques.

Echange avec Jean Delescluse, responsable de la programmation du Festival.

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L’orchestre La Chambre Symphonique choisit Chalon-Sur-Saône pour terminer sa saison

Constitué de jeunes musiciens professionnels ou en voie de professionnalisation, La Chambre Symphonique, orchestre rassemblé autour de son chef atypique Loïc Emmelin, donne son dernier concert de la saison samedi 3 juin en la cathédrale Saint-Vincent de Chalon-sur-Saône.

Au-delà de l’annonce d’un concert dont le programme qui pourrait passer pour convenu, voire passéiste (Tchaïkovsky : Suite du Lac des Cygnes, Saint-Saëns : Bacchanales, Moussorgski : Une nuit sur le Mont Chauve, Offenbach : Barcarolle), c’est l’engagement et la démarche de ces jeunes musiciens qui a particulièrement intéressé BFC Classique en sollicitant Loïc Emmelin…

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En grand effectif, l’ensemble Le Songe du Roi joue Vivaldi à Dole et Dijon

On a coutume de dire de l’ensemble créé à Dijon par le claveciniste Patrick Heilmannn que Le Songe du Roi fait partie de ces ensembles baroques dits « à géométrie variable », tant son effectif évolue en fonction des circonstances, dont le choix des pièces présentées au public. Avec douze instrumentistes, cinq solistes chanteurs et trente cinq choristes, Le Songe du Roi se produira dans un effectif jamais atteint pour l’Ensemble à l’occasion de deux concerts : le premier dans l’ancienne chapelle des Jésuites de Dole samedi 3 juin, le second, le lendemain, en la Cathédrale Saint-Bénigne de Dijon. Ces concerts marqueront les deux premières occasions d’entendre le Choeur du Songe du Roi créé à l’automne 2022.

Le programme, intitulé « choeur à Venise » permettra d’entendre, entre autres, le Dixit Dominus, le Lauda Jerusalem et le Concerto pour flûte à bec en do mineur d’Antonio Vivaldi…

Présentation avec Patrick Heilmann, fondateur et directeur du Songe du Roi.

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Leonardo Garcia-Alarcon revient à l’Opéra de Dijon avec « Il dono della vita eterna » d’Antonio Draghi

A la tête de sa Cappella Mediterranea, du Chœur de Chambre de Namur et d’une dizaine de solistes, le chef argentin Léonardo Garcia-Alarcon dirige « Il dono della vita eterna » d’Antonio Draghi (1634-1700), mardi 30 mai dans l’Auditorium de l’Opéra de Dijon, dans une mise en espace d’Anaïs de Courson.

Chanteur, librettiste, impresario, Antonio Draghi fut le compositeur le plus important au service de la cour impériale de Vienne à partir de 1668. Encore trop méconnu aujourd’hui, il créa avec succès des ouvrages scéniques pendant plus de trente ans: des opéras fantastiques, exotiques, historiques, mythologiques, allégoriques, mais aussi des « sepolcri », variante viennoise de l’oratorio. « Il dono della vita eterna » met en scène le combat que se livrent les forces du Ciel et de la Terre pour le salut de l’Humanité, à l’aide des allégories du Péché d’Adam, de la Haine Infernale, de la Mort Éternelle…

Les solistes :
Amore divino Mariana Flores
Genere umano Victor Sicard
Morte eterna Christopher Lowrey
Odio infernale Raphaël Hardmeyer
Dio Padre Alejandro Meerapfel
Merito di Christo/ Peccato d’Adamo Fabio Trümpy
Grazie Maud Bessard-Morandas
Vita eterna Andrea Gavagnin

Echange avec Leonardo Garcia-Alarcon qui retrouve avec cet « opéra d’église » les joies et les espoirs vécus il y a une douzaine d’années avec « Il diluvio universale » de Falvetti…

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Le Songe du Roi en concert à Dijon avec de « Mystérieuses barocades »

Avec un titre très inspiré de François Couperin et ses Barricades Mystérieuse, courte pièce emblématique du répertoire pour clavecin, l’ensemble de Patrick Heilmann poursuit son cycle de concerts « Musique aux Cordeliers » samedi 13 mai, dans l’ancienne chapelle du couvent du même nom, rue Turgot à Dijon.

Avec ces « Barocades mystérieuses », l’ensemble Le Songe du Roi affirme plus que jamais son désir de renouvellement et d’expérimentation en musique baroque selon la volonté affirmée de son créateur : Pattrick Heilmann. Même si l’on proclame haut et fort que Musique aux Cordeliers est « un laboratoire ou tout est permis »… on serait tenté d’ajouter « ou presque », car c’est bien de musique baroque qu’il s’agit.

Samedi 13 mai, on poussera certains instruments vers des répertoires inhabituels et parfois incongrus, on sortira les serpents, ophicléides, Bassons russes et autres dulcianes, sans pour autant abandonner le clavecin et un petit orgue positif…

Le programme, quant à lui, est aussi mystérieux que les Baricades de Maître François alors, faisons confiance et s’il faut être rassurés, écoutons les réponses fournies par Patrick Heillmann aux questions de BFC Classique.

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Variations colorées : l’Orchestre Victor Hugo en concert avec la percussionniste Adélaïde Ferrière

Avec ce concert donné jeudi 11 mai au Théâtre Ledoux de Besançon et le lendemain au théâtre de Montbéliard, l’Orchestre Victor Hugo Franche-Comté nous offre un programme où la musique contemporaine et les percussions se taillent la belle part.

Pour l’occasion, l’Orchestre a fait appel à Johanna Malangré, qui dirige habituellement l’Orchestre de Picardie, et à la percussionniste d’origine dijonnaise Adélaïde Ferrière qui, pour l’occasion, donnera de ses multiples instruments et de la voix.

Musique contemporaine et près de 70 instruments de percussions pour « Speaking Drums », 4 poèmes pour percussion et orchestre, composés en 2013 par Peter Eotvos, trois mouvements caractérisée par une succession de configurations inédites mettant à contribution la virtuosité de la percussionniste soliste, amenée à utiliser une pléthore d’instruments, des traditionnelles caisses-claires et timbales, aux cymbales tibétaines, aux Mokushos (des woodblocks japonais) ou des toms chinois qui soulignent l’éclectisme du compositeur.

Comme s’il fallait rassurer « le mélomane », on jouera aussi, de Johannes Brahms, les célèbres Variations sur un thème de Haydn,, ou celles composées par ZOLTÁN KODÁLY sur un chant populaire hongrois… Sans oublier « l’oeuvre mystère », chère à Jean-François Verdier, le directeur musical de l’Orchestre bisontin.

Echange avec Adélaïde Ferrière, Victoire de la Musique Classique en 2017 dans la catégorie « révélation instrumentale »…

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