Variations colorées : l’Orchestre Victor Hugo en concert avec la percussionniste Adélaïde Ferrière

Avec ce concert donné jeudi 11 mai au Théâtre Ledoux de Besançon et le lendemain au théâtre de Montbéliard, l’Orchestre Victor Hugo Franche-Comté nous offre un programme où la musique contemporaine et les percussions se taillent la belle part.

Pour l’occasion, l’Orchestre a fait appel à Johanna Malangré, qui dirige habituellement l’Orchestre de Picardie, et à la percussionniste d’origine dijonnaise Adélaïde Ferrière qui, pour l’occasion, donnera de ses multiples instruments et de la voix.

Musique contemporaine et près de 70 instruments de percussions pour « Speaking Drums », 4 poèmes pour percussion et orchestre, composés en 2013 par Peter Eotvos, trois mouvements caractérisée par une succession de configurations inédites mettant à contribution la virtuosité de la percussionniste soliste, amenée à utiliser une pléthore d’instruments, des traditionnelles caisses-claires et timbales, aux cymbales tibétaines, aux Mokushos (des woodblocks japonais) ou des toms chinois qui soulignent l’éclectisme du compositeur.

Comme s’il fallait rassurer « le mélomane », on jouera aussi, de Johannes Brahms, les célèbres Variations sur un thème de Haydn,, ou celles composées par ZOLTÁN KODÁLY sur un chant populaire hongrois… Sans oublier « l’oeuvre mystère », chère à Jean-François Verdier, le directeur musical de l’Orchestre bisontin.

Echange avec Adélaïde Ferrière, Victoire de la Musique Classique en 2017 dans la catégorie « révélation instrumentale »…

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Naples pour passion : Musique et tableaux au Musée Magnin de Dijon

A l’occasion du week-end du 5 au 7 mai, l’ensemble Les Traversées Baroques investi le Musée Magnin de Dijon avec trois parcours musicaux et concert organisés autour de l’exposition temporaire « Naples pour Passion » présentée au Musée jusqu’au 25 juin.

L’exposition dévoile 40 tableaux napolitains du XVIIe siècle provenant de la Fondazione De Vito à Vaglia (Florence). Les œuvres font partie de la collection réunie par l’ingénieur et historien de l’art Giuseppe De Vito (Portici, 1924-Florence, 2015) qui sont pour la première fois présentées en France. Sont ainsi réunies des toiles de Battistello Caracciolo, Jusepe de Ribera, Bernardo Cavallino, Massimo Stanzione, Antonio De Bellis, Aniello Falcone, Micco Spadaro, Mattia Preti ou Luca Giordano, ainsi qu’un ensemble de natures mortes par Luca Forte, Paolo Porpora, les Recco ou les Ruoppolo.

Côté musique, 2 programmes seront proposés par Les Traversées Baroques :

D’abord, au Musée, « à l’ombre du Vésuve », en petit effectif, rassemblant des pièces profanes des XVII et XVIIIe siècle, vendredi 5 mai à 18h30, samedi 6 mai à 11h (spéciale parents-enfants) et dimanche 7 mai à 11h (parcours suivi d’un brunch).

Autre programme, donné cette fois en l’Eglise Saint-Michel samedi 6 mai à 20h, concert pour lequel l’ensemble Les Traversées Baroques sera rejoint par la Maîtrise de Dijon : « Alla Napoletana « , invitation à explorer quelques unes des plus belles pièces polyphoniques à plusieurs chœurs écrites pour la Chapelle Royale de Naples – ou pour les nombreuses chapelles musicales des quelques 500 églises et monastères en activité à Naples aux 17e et 18e siècles : Diego Ortiz, Alessandro Scarlatti, et Adriano Willaert en seront les maîtres d’œuvre.

Echange avec Judith Pacquier, directrice artistique des Traversées Baroques.

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La Palatine aux Saisons Baroques du Jura

C’est par une résidence artistique de l’Ensemble La Palatine que s’ouvrira la saison de printemps des Les Saisons Baroques du Jura.

Créé en 2019 à l’occasion d’un stage musical, l’Ensemble tire son nom de la Princesse Palatine, belle-soeur de Louis XIV, personnage resté célèbre tant pour son style « décalé » que pour une écriture sans complaisance.

Cette résidence jurassienne, du 26 au 30 avril, sera marquée par diverses actions pédagogiques et moments musicaux, notamment en direction du public scolaire mais sera surtout l’occasion, pour le quatuor baroque, de travailler sur un nouveau programme intitulé « Dans l’ombre de Lully » et que l’on ne s’y trompe pas, il ne s’agit pas d’évoquer une ombre bienveillante.

Sous le règne de Louis XIV, Lully éclipse tous ses rivaux. Mais derrière la musique du puissant surintendant se cache une réalité bien différente. Louis XIV, amateur d’art italien, collectionne les œuvres du Caravage et accorde sa protection à des compositeurs italiens tels que Antonia Bembo et Paolo Lorenzani, le grand rival de Lully. La Palatine propose ainsi de déconstruire le mythe de la musique officielle de cour et de mettre en lumière un répertoire certes oublié, mais essentiel à la compréhension des goûts artistiques de cette période.

C’est à l’occasion d’un concert, dit de « fin de résidence » donné sous un chapiteau installé à Desnes le vendredi 28 avril, que l’Ensemble présentera de larges extraits de ce programme.

Echange avec la soprano Marie Théoleyre et le claveciniste Guillaume Haldenwang, co-fondateurs du groupe…

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Nouvelle production de l’Opéra de Dijon : Vincent Dumestre dirige Armide de Lully

Pour sa nouvelle production, Dominique Pitoiset, directeur de l’Opéra de Dijon a fait appel à Vincent Dumestre et son Poème Harmonique pour donner trois représentations d’Armide, opéra de Jean-Baptiste Lully donné en 1686.

Pour ce spectacle qui rassemble quatre-vingts artistes, on a fait appel, outre les musiciens du Poème Harmonique, au danseuses et danseurs de la compagnie BeauxChamps, aux Choeurs de l’Opéra de Dijon (plus habitués à Verdi qu’au répertoire baroque) et à un ensemble de solistes dont certains ont déjà eu l’occasion d’interpréter le rôle qui leur est dévolu, ainsi Stéphanie d’Oustrac s’est déjà vue confier le rôle titre et Cyril Auvity connaît bien son personnage du « croisé » Renaud.

Quant au maître des lieux qui s’est chargé de la scénographie et de la mise en scène d’une oeuvre qu’il qualifie tour à tour de « fable scandaleuse » ou d' »ouvrage fascinant et détestable »… il ne cache pas son peu de sympathie pour le règne de Louis XIV, monarque absolu à qui Lully et son librettiste Quinault avaient d’abord la volonté de servir et de plaire.

La réalisation de cette entreprise d’envergure étant le fruit d’une coproduction entre l’Opéra de Dijon et l’Opéra Royal Château de Versailles Spectacles, cet Armide version Dumestre et Pitoiset connaîtra d’autres représentations au-dela de l’Auditorium dijonnais, à commencer par le plateau de l’Opéra Royal de Versailles et un enregistrement sur disque.

Du dialogue enrichissant entre des acteurs aux univers artistiques différents au plaisir de diriger une oeuvre aussi difficile qu’aboutie, échange avec Vincent Dumestre, fondateur et directeur du Poème Harmonique

Représentations : mardi 25, jeudi 27 et samedi 29 avril à 20h.

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Symphonic Blues Project : 16e disque de l’Orchestre Victor Hugo (5/5)

Avec ce nouvel album, le chef Jean-François Verdier emmène l’Orchestre Victor Hugo Franche-Comté sur un terrain où l’on n’attend pas nécessairement un orchestre symphonique : celui du blues. Pour l’occasion, l’ensemble bisontin se voit rejoint par le groupe Awek, d’authentiques blues men « made in Toulouse ».

Cette nouvelle aventure musicale s’enracine dans l’histoire personnelle du Chef, lorsqu’il découvre la musique de William Russo en face B d’un « 33 tours » consacré au « Westside Story » de Berstein et dirigé par Seiji Ozawa.

Au-delà de la redécouvertes des musiques composées par Bill Russo il y a un peu plus de cinquante ans et qui connurent le succès, Jean-François Verdier a voulu aller au-delà en demandant à Thierry Maillard, « jazzman, connaisseur de Zappa, de Bartók et des orchestres classiques, de composer dans le même esprit »…

Du 3 au 7 avril, BFC Classique vous propose de découvrir quelques plages de ce nouvel enregistrement publié sous le label Indésens en compagnie de Jean-François Verdier à 10, 16 et 22 h…

5) Et après

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Symphonic Blues Project : 16e disque de l’Orchestre Victor Hugo (4/5)

Avec ce nouvel album, le chef Jean-François Verdier emmène l’Orchestre Victor Hugo Franche-Comté sur un terrain où l’on n’attend pas nécessairement un orchestre symphonique : celui du blues. Pour l’occasion, l’ensemble bisontin se voit rejoint par le groupe Awek, d’authentiques blues men « made in Toulouse ».

Cette nouvelle aventure musicale s’enracine dans l’histoire personnelle du Chef, lorsqu’il découvre la musique de William Russo en face B d’un « 33 tours » consacré au « Westside Story » de Berstein et dirigé par Seiji Ozawa.

Au-delà de la redécouvertes des musiques composées par Bill Russo il y a un peu plus de cinquante ans et qui connurent le succès, Jean-François Verdier a voulu aller au-delà en demandant à Thierry Maillard, « jazzman, connaisseur de Zappa, de Bartók et des orchestres classiques, de composer dans le même esprit »…

Du 3 au 7 avril, BFC Classique vous propose de découvrir quelques plages de ce nouvel enregistrement publié sous le label Indésens en compagnie de Jean-François Verdier à 10, 16 et 22 h…

4) Un enregistrement par étapes

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Symphonic Blues Project : 16e disque de l’Orchestre Victor Hugo (3/5)

Avec ce nouvel album, le chef Jean-François Verdier emmène l’Orchestre Victor Hugo Franche-Comté sur un terrain où l’on n’attend pas nécessairement un orchestre symphonique : celui du blues. Pour l’occasion, l’ensemble bisontin se voit rejoint par le groupe Awek, d’authentiques blues men « made in Toulouse ».

Cette nouvelle aventure musicale s’enracine dans l’histoire personnelle du Chef, lorsqu’il découvre la musique de William Russo en face B d’un « 33 tours » consacré au « Westside Story » de Berstein et dirigé par Seiji Ozawa.

Au-delà de la redécouvertes des musiques composées par Bill Russo il y a un peu plus de cinquante ans et qui connurent le succès, Jean-François Verdier a voulu aller au-delà en demandant à Thierry Maillard, « jazzman, connaisseur de Zappa, de Bartók et des orchestres classiques, de composer dans le même esprit »…

Du 3 au 7 avril, BFC Classique vous propose de découvrir quelques plages de ce nouvel enregistrement publié sous le label Indésens en compagnie de Jean-François Verdier à 10, 16 et 22 h…

3) Thierry Maillard : un aventurier de la musique

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Symphonic Blues Project : 16e disque de l’Orchestre Victor Hugo (2/5)

Avec ce nouvel album, le chef Jean-François Verdier emmène l’Orchestre Victor Hugo Franche-Comté sur un terrain où l’on n’attend pas nécessairement un orchestre symphonique : celui du blues. Pour l’occasion, l’ensemble bisontin se voit rejoint par le groupe Awek, d’authentiques blues men « made in Toulouse ».

Cette nouvelle aventure musicale s’enracine dans l’histoire personnelle du Chef, lorsqu’il découvre la musique de William Russo en face B d’un « 33 tours » consacré au « Westside Story » de Berstein et dirigé par Seiji Ozawa.

Au-delà de la redécouvertes des musiques composées par Bill Russo il y a un peu plus de cinquante ans et qui connurent le succès, Jean-François Verdier a voulu aller au-delà en demandant à Thierry Maillard, « jazzman, connaisseur de Zappa, de Bartók et des orchestres classiques, de composer dans le même esprit »…

Du 3 au 7 avril, BFC Classique vous propose de découvrir quelques plages de ce nouvel enregistrement publié sous le label Indésens en compagnie de Jean-François Verdier à 10, 16 et 22 h…

2) Bill et Seiji

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Symphonic Blues Project : 16e disque de l’Orchestre Victor Hugo

Avec ce nouvel album, le chef Jean-François Verdier emmène l’Orchestre Victor Hugo Franche-Comté sur un terrain où l’on n’attend pas nécessairement un orchestre symphonique : celui du blues. Pour l’occasion, l’ensemble bisontin se voit rejoint par le groupe Awek, d’authentiques blues men « made in Toulouse ».

Cette nouvelle aventure musicale s’enracine dans l’histoire personnelle du Chef, lorsqu’il découvre la musique de William Russo en face B d’un « 33 tours » consacré au « Westside Story » de Berstein et dirigé par Seiji Ozawa.

Au-delà de la redécouvertes des musiques composées par Bill Russo il y a un peu plus de cinquante ans et qui connurent le succès, Jean-François Verdier a voulu aller au-delà en demandant à Thierry Maillard, « jazzman, connaisseur de Zappa, de Bartók et des orchestres classiques, de composer dans le même esprit »…

Du 3 au 7 avril, BFC Classique vous propose de découvrir quelques plages de ce nouvel enregistrement publié sous le label Indésens en compagnie de Jean-François Verdier à 10, 16 et 22 h…

1) Souvenir d’adolescence

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Orchestre Victor Hugo : un programme Adèle H. et Hector B.

On connaît essentiellement le personnage d’Adèle Hugo, fille de Victor, à travers le film que lui consacra François Truffaut. On sait qu’elle était pianiste, mais qui connaît la compositrice?

L’Orchestre Victor Hugo Franche-Comté propose la création mondiale de ses Mélodies le 31 mars au Théâtre Ledoux de Besançon et le dimanche 2 avril à la Commanderie de Dole.

Adèle Hugo va ainsi s’ajouter à la liste des compositrices que l’Orchestre Victor Hugo s’engage à faire connaître depuis de nombreuses saisons, rejoignant ainsi Alma Mahler, Lili Boulanger, Fanny Mendelssohn, Clara Schumann ou encore Charlotte Sohy.

Adèle Hugo fait partie de ces femmes qui ont composé en secret. En exil avec son père sur l’île de Guernesey, elle se met à écrire, jardiner et jouer du piano pour tromper son ennui. La musique devient un refuge, la composition un moyen d’expression. Pourtant, elle ne parviendra jamais à faire publier ses mélodies et finira sa vie en France, internée en maison de santé. Il faudra attendre 2004 pour que le compositeur franco-suisse Richard Dubugnon découvre ses partitions dans une malle à Hauteville House, sur l’île de Guernesey, et demande la copie des manuscrits. C’est alors que commence un long travail qui trouve son aboutissement avec ces deux concerts dont le programme associera aussi la musique d’Hector Berlioz.

Autre prolongement de l’aventure : l’enregistrement prochain d’un disque consacré aux mélodies ressuscitées avec, aux côtés de l’Ovhfc et de son chef, Jean-François Verdier, un bel éventail de solistes et le Choeur de l’Opéra de Dijon.

Récit de cette véritable « croisade » entreprise par Richard Dubugnon par son acteur principal…

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