Centenaire de la mort de Giacomo Puccini : l’Opéra de Dijon donne 4 représentations de Tosca

Après Turandot, l’Opéra de Dijon poursuit la commémoration du centenaire de la mort de Giacomo Puccini en proposant quantre représentations de Tosca du 12 au 18 mai.

Dans une mise en scène de Dominique Pitoiset, directeur général et artistique de la maison d’opéra dijonnaise et sous la direction musicale de Debora Waldman, cette nouvelle production rassemble l’Orchestre Dijon-Bourgogne, le Chœur de l’Opéra de Dijon, la Maîtrise de Dijon. Côtés solistes, la distribution devrait satisfaire les plus exigeants :

Floria Tosca : Monica Zanettin
Mario Cavaradossi : Jean-François Borras
Le Baron Scarpia : Dario Solari
Cesare Angelotti : Sulkhan Jaiani
Spoletta : Grégoire Mour
Un Sacristain : Marc Barrard
Sciarrone : Yuri Kissin

Si la mise en scène de Dominique Pitoiset est annoncée comme volontairement sobre ou le metteur en scène s’attache à une relecture du célèbre mélodrame en interrogeant l’omniprésence de la violence, il partage avec Debora Waldman un attachement émotionnel qui trouve ses racines dans l’histoire de l’un et l’autre, remontant même à leur enfance respective.

C’est pourquoi, laissant à d’autres le soin de rappeler argument ou éléments contextuels, nous avons préférer interroger la musicienne sur son approche personnelle, presque intime de l’un des sommets de l’art lyrique…

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Avant leur festival de juillet, Les Amis de la Musique à Meursault proposent un Mai Musical

C’est une tradition, Les Amis de la Musique à Meursault, en Côte-d’Or, présenteront leur festival d’été dont la trente-huitième édition aura lieu cette année du 4 au 11 juillet.

D’ici-là, histoire de faire patienter ou de nous permettre d’approcher les programmes du festival de juillet, l’Association, pour la première fois, propose un « Mai Musical », 4 concerts organisés à Meursault ou dans deux villages alentour.

Organisé de week-end en week-end, ce « Mai Musical » donne l’occasion de redécouvrir l’orgue Mutin-Cavaillé-Coll de l’église Saint-Nicolas de Meursault récemment restauré, et des instruments d’époque autour de jeunes talents. A l’honneur cette année la musique anglaise (4 mai) et française (26 mai) du XVIIe siècle, l’orgue et les trompettes à travers les siècles (11 et 18 mai)…

Rencontre avec Moïse Mayo, Président des Amis de la Musique à Meursault.

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L’Ensemble Artifices joue à Etormay pour Hors Saison Musicale

Ce dimanche 14 avril marque la fin de saison pour Hors Saison Musicale, qui s’est fixé pour mission d’amener la musique classique là où elle ne va pas, monde rural ou publics empêchés.

Parmi ces derniers concerts dominicaux généralement organisés dans l’Eglise du village, la commune d’Etormay, en Haute Côte-d’Or accueillera l’Ensemble Artifices d’Alice Julien-Lafférière en version duo.

Alice Julien-Laferrière avec son violon baroque et Matthieu Bertaud et ses flûtes, habitués à parcourir, depuis une dizaine d’années, les paysages avec leur Balade des Oiseaux, proposent, à l’occasion de ce programme consacré à Jean-Sébastien Bach, de partir en voyage sur les sentiers d’un pays imaginaire cartographié par Camille Bodin.

Ensemble, ils revisitent le genre le plus en vogue de la période baroque : la suite de danse. En partant de la Partita pour flûte de Bach comme trame de base, composée de quatre danses, Alice et Matthieu vont questionner cette ordonnance, et les liens qui unissent ces pièces, invitant les spectateurs à suivre leur cheminement musical.

C’est tout d’abord un travail de réécriture de la musique qui a donné envie aux deux musiciens de se lancer dans ce programme : faire de cette œuvre pour flûte seule un duo pour flûte et violon. En écrivant une deuxième voix sur cette partition on en redécouvre l’harmonie, et le violon s’immisce dans le répertoire pour flûte… le début d’une joute qui mènera ces deux instruments à se poser des questions sur la manière d’interpréter cette musique.

Echange avec Alice Julien-Lafférière, dont on n’oubliera pas qu’elle a pu mettre son art au service de William Christie et de ses Arts Florissants ou, plus fréquemment, en participant aux concerts de l’Ensemble Correspondances dirigé par Sébastien Daucé, pour ne citer que ces deux-là..

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Ensemble Gilles Binchois : Retour aux sources

C’est une sorte de retour aux sources que propose l’Ensemble Gilles Binchois à l’occasion du concert donné dimanche 7 avril dans la Sale basse du Cellier de Clairvaux, Boulevard de la Trémouille à Dijon, concert consacré à « L’art du chantre médiéval ».

D’abord, retour aux sources de la musique occidentale telle qu’elle s’invente entre le VIe et Xe siècle, mais aussi retour vers les premiers répertoires travaillés par l’Ensemble dès ses débuts il y a plus de quarante ans.

Depuis sa création, l’ensemble a régulièrement inclu des pièces de ces siècles charnières du Moyen-âge dans ses programmes. A cette étape de sa vie, il souhaite réaffirmer ses choix interprétatifs et diffuser auprès du public une musique que l’on croit trop souvent réservée à une élite de connaisseurs ou même orienté vers une marge « intégriste » des amateurs de musiques sacrées.

Avec Anne Delafosse, Anne-Marie Lablaude et Dominique Vellard, ce concert met en regard des musiques de styles et de formes très diversifiées, toutes cherchant par leur expression propre à communiquer avec le divin.

Echange avec Dominique Vellard, fondateur et directeur de l’Ensemble Gilles Binchois.

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Concerts et master classes : la compositrice Graciane Finzi au CRR de Dijon

Sous le titre « Il pleut des cordes », le Conservatoire à Rayonnement Régional de Dijon propose à ses musiciens en herbe ou plus aguerris une série d’actions pédagogiques autours des instruments à cordes frottées.

Dans le cadre de cette action menée autour d’une famille d’instruments, le Conservatoire Jean-Philippe Rameau a invité la compositrice Graciane Finzi à venir donner des master classes en février et avril et à préparer 2 concerts avec professeurs et jeunes musiciens les 5 et 12 avril, concerts où ses compositions seront largement représentées.

Echange avec Graciane Finzi et la violoniste Sara Chenal, professeur au CRR, qui a assuré la coordination des événements.

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Cathédrale de Dijon : un festival pour un orgue restauré

Achevé en 1745 sous la direction du facteur Karl-Joseph Riepp dans l’Eglise abbatiale de Saint-Bénigne de Dijon (le lieu deviendra Cathédrale en 1792), le grand orgue de tribune revient à la Musique après une nouvelle restauration.

Pour fêter cette renaissance de l’instrument, organistes, clergé et Amis de la Cathédrale ont décidé d’organiser une série de concerts gratuits et de visites d’instruments de la ville dans un Festival qui se déroulera, principalement de week-end en week-end, du 6 avril au 5 mai..

Détails avec Frédéric Mayeur, titulaire de l’orgue de la Cathédrale Saint-Bénigne et professeur d’orgue au Conservatoire de Dijon…

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Leonardo Garcia Alarcon dirige à Dijon une Passion selon Saint-Jean pas ordinaire

Voici 300 ans que Jean-Sébastien Bach créait sa magistrale Passion selon Saint-Jean (BWV 245), un tricentenaire fêté les 30 et 31 mars dans l’auditorium de l’Opéra de Dijon où le chef Léonardo Garcia-Alarcon et la chorégraphe Sasha Waltz en donnent une version mise en scène.

Cette production de l’Opéra de Dijon sera donnée avec le concours de la Cappella Mediterranea, du Chœur de Namur et du Chœur de l’Opéra de Dijon, musiciens auxquels viennent se joindre une belle distribution de solistes et danseurs :

Soprano : Sophie Junker
Pilate : Georg Nigl
Jésus : Christian Immler
Contre-ténor : Benno Schachtner
Évangéliste : Valerio Contaldo
Ténor : Mark Milhofer
Ancilla : Estelle Lefort*
Servus : Augustin Laudet*
Pierre : Rafaël Galaz Ramirez*

Préparée à Dijon, où l’on a également élaboré décors et costumes, l’œuvre a été donnée en création mondiale au Festival de Printemps de Salzbourg avant d’arriver sur le plateau bourguignon en première française en conclusion de la « Semaine Sainte » chrétienne. En novembre, ce sont les spectateurs parisiens du Théâtre des Champs-Élysées, coproducteur de l’événement, qui pourront découvrir cette Passion hors normes à l’occasion de deux représentations.

Avant cette série de rendez-vous, BFC Classique a interrogé Leonardo Garcia Alarcon, occasion d’écouter « un enfant très heureux »…

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« La ferme des animaux » : le roman de George Orwell revu par Les Lunaisiens à Besançon

Peut-être faites-vous partie de ceux qui on découvert, au lycée, le roman de George Orwell « La ferme des animaux » ? Alors ne manquez pas cette version toute particulière qu’en donneront le chanteur Arnaud Marzorati et ses Lunaisiens, escortés par quelques étudiants de l’ESM Bourgogne-Franche-Comté, samedi 9 mars dans l’auditorium du Conservatoire du Grand Besançon, passage des Arts.

Si le propos d’Orwell est éminemment politique (Staline et Hitler ne sont pas loin), la « comédie musicale » un peu loufoque imaginée par la petite troupe installée dans le Pas-de-Calais, n’oublie pas cette dimension en s’adressant à un public de collégiens et au-delà, le spectacle pouvant servir de point de départ à l’échange et à la réflexion, selon Arnaud Marzorati…

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« L’autre Voyage… Schubert » à l’Opéra de Dijon

Rassembler dans un même spectacle des extraits d’œuvres laissées inachevées par Franz Schubert en articulant le tout autour d’une narration imaginée par un chef d’orchestre et une metteuse en scène, tel est le propos des deux soirées présentées sur le plateau de l’Auditorium de l’Opéra de Dijon les 6 et 8 mars, en coproduction avec l’Opéra-Comique de Paris.

A l’origine de cette « déclaration d’amour » pour la musique de Schubert, Raphaël Pichon, créateur et directeur musical de l’Ensemble Pygmalion et la metteuse en scène Silvia Costa.

Sur scène, un médecin légiste, face à sa propre disparition et son épouse, face à la douleur du deuil et de l’impossible oubli. Silvia Costa et Raphaël Pichon s’inspirent des œuvres du compositeur romantique, inachevés ou réorchestrés, pour nous confronter à nos désirs et peurs les plus enfouis, au cours d’un parcours introspectif. Alors qu’il entreprend la dissection de ses propres organes, le médecin, incarné par le baryton Stéphane Degout, pratique son autopsie morale et émotionnelle, celle à laquelle nous pousse la musique de Schubert.

Echange en ligne avec Raphaël Pichon, par qui l’aventure a commencé…

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