Au-delà de l’événement qui vit le roi de France épouser l’infante d’Espagne le 9 juin 1660 à Saint-Jean-de-Luz avant un retour à Paris tout aussi fastueux et musical, il s’agit de proposer un programme somptueux où Lully, Charpentier ou Cavalli côtoient des compositeurs dont la renommée n’a pas eu le même destin.
Echange avec Vincent Dumestre, créateur et directeur du Poème Harmonique.
Créé en 1986 par le pianiste Yves Henry, le festival De Bach à Bacchus se déroulera du 3 au 12 juillet en divers lieux du village de Meursault, en Côte-d’Or.
Tout en restant consacré principalement à la musique classique, le festival, à travers une quinzaine de concerts, manifeste aussi un large désir d’ouverture vers le jazz ou les musique du monde, tout autant qu’il donne à écouter de jeunes talents à côté de musiciens confirmés, tel le violoncelliste Marc Coppey pour cette trente neuvième édition.
Parallèlement à cette multitude de propositions musicales, Bacchus n’est pas en reste avec dégustations commentées, visite du vignoble ou dîner avec les artistes…
Dernier acte du compagnonnage entre l’ensemble Le Stagioni de Paolo Zanzu et la Bourgogne-Franche-Comté, voici, sur un double album « Six sonatas for violin and harpsichord » sous le label Paraty.
Pour la circonstance, le claveciniste s’est entouré de Liv Heym au violon et de Christophe Coin à la viole de Gambe.
Durant la semaine du 23 au 27 juin, jour après jour,, en compagnie de Paolo Zanzu, BFC Classique vous a permis de découvrir quelques plages de ce double CD, entretiens dont nous vous proposons d’écouter l’intégrale.
A l’heure ou tant de festivals s’interrogent sur leur devenir, pour ne pas dire leur survie, le festival Musique et Vin au Clos Vougeot va bien. Peut-être le doit-il à la qualité de ceux qui l’animent, musiciens ou non, mais plus encore à son modèle économique qui ne repose pas principalement sur les financements publics mais sur le mécénat et les partenariats.
Créé en 2008 par Aubert de Villaine et Bernard Hervet, Les mécènes fondateurs sont le Domaine de la Romanée-Conti, le Domaine Faiveley et la Confrérie des Chevaliers du Tastevin, sans parler de tous ceux qui, depuis la création, on rejoint le groupe fondateur et dont l’activité est parfois bien éloigné des Grands Vins de Bourgogne.
Autre particularité du festival, si les concerts organisés au Clos Vougeot, à Meursault, dans l’ancienne abbaye de Saint-Vivant ou dans la cour des Hospices de Beaune sont certes de haut niveau, il ne saurait se résumer à une série de concerts où les dégustations précèdent souvent le plaisir du mélomane.
Musique et Vin au Clos Vougeot accompagne de jeunes musiciens dans leurs études et leur parcours professionnel grâce à un soutien financier et à un fond instrumental composé d’une trentaine d’instruments à cordes de valeur prêtés pendant trois ou cinq ans.
Au moment ou s’ouvre la dix-septième édition du festival qui se tiendra du 22 au 29 juin, échange avec Bernard Hervet, co-fondateur du Festival.
Pour leur nouvel album consacré aux pièces en trio de Georg Philipp Telemann, les trois musiciens de l’ensemble bisontin Les Timbres s’associent à leurs amis Japonais de Harmonia Lenis, matérialisant ainsi une collaboration vieille de plus de 10 ans.
Cet élargissement du groupe de base constitué par Yoko Kawakubo (violon), Myriam Rignol (viole de gambe) et Julien Wolfs (clavecin) en permettant de varier les formules instrumentales donne au groupe l’occasion de s’approcher avec plus de finesse aux domaines d’excellence du compositeurs au-delà de l’enrichissement de la palette des couleurs.
Présentation de quelques plages de ce nouveau CD publié sous le label Flora avec Myriam Rignol et Yoko Kawakubo, en attendant une série de concerts consacrés à ce beau programme annoncée dès le 20 juillet…
Depuis 1982, à chacun sa façon de fêter la musique lorsque le 21 juin arrive, de la façon la plus tonitruante et cacophonique des centres villes à la manière la plus discrète et raffinée au fond d’un jardin.
Loin et pourtant si proche du vacarme urbain, l’Orchestre Dijon-Bourgogne et l’Opéra de Dijon rassemblent quelques 280 exécutants pour donner les célèbres Carmina Burana de Carl Orff, que l’on ne saurait résumer au « O fortuna » qui ouvre le bal…
Comment s’est organisée cette belle entreprise musicale qui réunira sur le plateau de l’Auditorium de Dijon amateurs et professionnels ? Echange avec Joseph Bastian, chef principal de l’Orchestre Dijon-Bourgogne et Anas Ismat, chef du Chœur de l’Opéra de Dijon.
A la question « qui était Stéphen Liégeard », nombre de Dijonnais répondront laconiquement que « c’est le nom d’une rue » du centre ville sans autre référence à ce bourguignon né en 1830, qui fit carrière dans « la préfectorale », passant par Carpentras, entre autres, avant de revenir au Pays pour y vivre sa passion des lettres et y faire construire son château à une douzaine de kilomètres de Dijon.
Avec quelques mois d’avance, on commémorera le centenaire de la mort du sous-préfet-poète à l’occasion d’un concert-lecture organisé par l’association Arteggio dans son château de Brochon vendredi 23 mai. La soprano Roxane Chalard et Chloé Ducray à la harpe interpréteront des pièces de Georges Bizet, Charles Gounod, Camille Saint-Saëns, Reynaldo Hahn, André Caplet ou Éric Satie… De son côté, Edouard Bouyé lira divers écrits et poèmes de Liégeard, sans oublier un extrait du « Sous-Préfet au champ » d’Alphonse Daudet, dont le personnage, dit-on, fut inspiré par notre Homme à l’auteur des « Lettres de mon moulin ».
Difficile de dire combien de personnes ont apporté ou apporteront leur concours aux deux représentations proposées par l’association Labopéra de « La belle Hélène », de Jacques Offenbach au Zénith de Dijon samedi 17 et dimanche 18 mai, tant les collaborations sont multiples, des collégiens aux retraités, des participants les plus extérieurs au monde de l’opéra aux professionnels avertis…
Au final, soixante cinq choristes amateurs, vingt cinq musiciens d’orchestre, une quinzaine de chanteurs professionnels ou en cours de professionnalisation, autant de danseurs, des comédiens, des techniciens… le tout sous la direction musicale de Maxime Pitois, porteur du projet, et dans une mise en scène de Ismaël Gutierrez.
Sans rien sacrifier à la rigueur de mise pour réaliser un tel spectacle, on a bien compris que, au-delà de l’exigence artistique et technique, c’est bien de partage d’expériences, d’échange intergénérationnel dont il s’agit.
Après s’être produits la veille au Théâtre des Copiaus de Chagny, en Saône-et-Loire, les cordes de l’Orchestre Dijon-Bourgogne, sans chef mais avec deux solistes d’exception, joueront au Château de Bussy-Rabutin, en Côte-d’Or, samedi 17 mai à 18 h.
Si l’on a décidé d’intituler ce concert « Face à face » c’est successivement que l’on pourra entendre, avec l’orchestre, Nathan Mierdl, premier violon solo à l’Orchestre Philharmoniqueu de Radio France et celle qui, depuis sa Victoire de la Musique en 2017, a poussé le marimba sur le devant de la scène, la dijonnaise Adélaïde Ferrière.
Au programme, deux concerti pour violon de Mozart, les n° 5 en ré majeur et 4 en la majeur puis, en seconde partie, 2 concerti pour « flautino » de Vivaldi transcrits par Adélaïde Ferrière pour son instrument.
Avant un moment qui promet d’être jubilatoire à défaut d’affrontement, échange croisé avec Adélaïde Ferrière et Nathan Mierdl.
C’est une proposition presque hors conventions que présentent, mardi 6 mai, un trio jazz, une violiste spécialiste de la période baroque et une narratrice, au Théâtre de l’Espace, place de l’Europe à Besançon.
Avant la sortie officielle d’un CD en fin de mois, « Clover-Magellan » propose un subtil équilibre entre musique et Littérature. Les extraits du texte de Stephan Zweig, qui ne prétendent pas raconter toute l’histoire de Magellan parti à la découverte des Indes au début du XVIe siècle, sont sélectionnés pour s’intégrer à la forme et à la dynamique d’un concert. La narration, interprétée en direct par Lila Tamazit est à la fois le cœur du spectacle, le fil d’Ariane, et l’une des matières sonores de ce concert littéraire.
Echange avec Myriam Rignol, aventurière de la viole de gambe…
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