Avec théâtre, littérature, opéra, conférence, performances, expositions, œno-gastronomie et… concerts, le festival Italiart s’installe à Dijon du 4 au 30 mars pour sa 19e édition.
Créé à l’initiative du metteur en scène, auteur et dramaturge Italien Vincenzo Cirillo, Italiart propose une Italie riche d’une culture qui plonge ses racines tout autant dans son passé que dans notre époque à travers une série de manifestations organisées en divers lieux de la Ville.
En nous intéressant particulièrement à notre domaine de prédilection, la musique, nous avons interrogé Vincenzo Cirillo.
Après s’être intéressée aux oiseaux, aux astres et aux insectes… la violoniste Alice Julien-Laferrière et son Ensemble Artifices s’intéressent au monde de l’eau avec un concert littéraire intitulé « Les ondes de la fontaine », spectacle donné en création vendredi 21 février à La Cité de la Voix de Vézelay au terme de quelques jours de résidence artistique dans l’Yonne.
Si le thème de l’eau a inspiré nombre de compositeurs de la période baroque, les textes des fables du bien nommé Jean de La Fontaine se sont parfois trouvés associés à des airs connus en leur temps.
Bref, le « matériel » ne manque pas et les Artifices n’auront pas trop de quatre jours de résidence pour affiner les choix et peaufiner les arrangements.
Pour fabriquer ce spectacle qui devrait tourner sans tarder en Bourgogne-Franche-Comté et au-delà, Alice Julien-Laferrière s’est entourée de la soprano Perrine Devilliers,, Matthieu Bertaud, flûtes, Julie Dessaint, viole de gambe, et Kazuya Gunji, clavecin.
Echange avec Alice Julien-Laferrière enregistré à la veille de l’entrée du groupe en immersion.
Gardons-nous de croire que nos musiciens limitent leurs envies créatrices au genre, au style, à la période de l’histoire de la musique auxquels ils doivent l’essentiel de leurs succès.
Ainsi, Claire Lefilliâtre et Stéphane Fuget, les deux piliers créateurs de l’ensemble baroque Les Epopées, proposeront, sous le titre « En sortant de l’école », leur spectacle jeune public en création vendredi 14 février au Théâtre d’Auxerre.
Pour la circonstance, ils se sont associés au comédien et metteur en scène Benjamin Lazar, lui aussi bien connu du « monde baroque ».
Si l’on y dira des textes de Jules Renard, Robert Desnos, Guillaume Apollinaire,Victor Hugo, Jean de La Fontaine ou Jacques Prévert… On entendra aussi les musiques de Francis Poulenc, Maurice Ravel ou Vladimir Cosma.
Avec Alissa Duryee, Marcia Hadjimarkos termine son intégrale des pièces pour quatre mains et deux claviers de Mozart à l’occasion de deux concerts donnés dans l’Hôtel des Monnaies de Cluny (Saône-et-Loire) samedi 15 et dimanche 16 février.
Avec un clavecin et un piano forte, les deux pianistes interpréteront une grande Sonate en ré majeur pour 2 claviers et des œuvres tardives pour orgue mécanique.
On en profitera pour fêter les trente cinq ans de l’association Tendances Clavier fondée par Marcia Hadjimarkos qui a répondu aux questions de BFC Classique.
C’est en coproduction avec l’Opéra National du Rhin que l’Opéra de Dijon monte l’un des monuments les plus célébrés de l’art lyrique : La Traviata, de Giuseppe Verdi à l’occasion de quatre représentations les 9, 11, 13 et 15 février données dans son Auditorium.
Pour cette nouvelle production, on retrouve le trio qui avait déjà contribué au succès du « Don Pasquale » de Donizetti il y a trois ans : Amelie Niermeyer à la mise en scène, Débora Waldman à la baguette, et Melody Louledjian dans le rôle de Violetta.
En 1852, la tragédie de La Dame aux camélias d’Alexandre Dumas (fils) bouleverse intimement Verdi qui se met immédiatement à la composition de son opéra. Il y raconte l’histoire d’un amour interdit entre une maîtresse et son amant. Dans la vision d’Amelie Niermeyer, ils se sont rencontrés dans un hangar désaffecté, au détour d’une soirée clandestine, où les âmes se croisent et, parfois, se reconnaissent. Dans les salons parisiens ou au milieu d’une rave party, le drame profond de la Traviata demeure, immuable et exalté.
Distribution :
Musique Giuseppe Verdi
Livret de Francesco Maria Piave
Direction musicale Débora Waldman
Mise en scène Amelie Niermeyer
Orchestre Dijon Bourgogne
Chœur de l’Opéra de Dijon
Violetta Valéry Melody Louledjian
Flora Bervoix Marine Chagnon
Annina Marie Lenormand
Alfredo Germont David Astorga
Giorgio Germont Serban Vasile
Gastone Carl Ghazarossian
Baron Duphol Timothée Varon
Marquis d’Obigny Joé Bertili
Docteur Grenvil Ugo Rabec
Giuseppe, domestique de Flora, commissionnaire Artistes lyriques du Chœur de l’Opéra de Dijon
D’une tentative d’explication de la popularité de l’opéra de Verdi aux sentiments qui animent la cheffe d’orchestre face à un tel « monument », échange avec Debora Waldman.
Comme chaque dernier vendredi de janvier, la Nuit des Conservatoires aura lieu le 31 janvier.
Partie de Chalon-sur-Saône, l’idée de la manifestation s’installe petit à petit au niveau national, mettant, le temps d’un soir, en lumière les enseignements artistiques en musique, danse, art dramatique et parfois arts plastiques…
En Bourgogne-Franche-Comté, quatre établissements participent à la manifestation : les Conservatoires de Belfort, Chalon-sur-Saône, Dijon et Macon.
Nous avons voulu faire le point avec Jean-Yves Dupont-Lemaire et Maxime Gilbert, directeurs à Dijon et Chalon, et Xavier Scheidt, adjoint au directeur du Conservatoire de Belfort.
C’est au moment où l’on commémore le quatre-vingtième anniversaire
de la libération des camps de concentration nazi que l’association Arteggio organise un concert-lecture « Voix exilées, voix étouffées » aux Archives Départementales de la Côte-d’Or jeudi 30 janvier.
Viktor Ullmann, Simon Laks, Joseph Kosma, Louis Sauguer, Erwin 0Schuloff, Viktor Ullmann, Ilse Weber, autant de compositeurs, souvent juifs, reconnus en leur temps avant l’arrivée du nazisme au pouvoir qui les contraints à l’exil ou les envoie en déportation en raison du caractère supposé “dégénéré” de leur musique.
C’est en interprétant quelques pièces écrites par ces compositeurs dont les noms ne sont pas tous restés dans nos mémoires que la soprano Erminie Blondel accompagnée au piano par Thomas Tacquet leur rendra hommage, les textes qui ponctueront la soirée étant choisis et lus par Edouard Bouillé, directeur des Archives.
Echange avec Véronique Guitton, présidente fondatrice de l’association , ocasion de se projeter sur le prochaines propositions de l’association.
Ce sont presque des habitués du Centre d’Animation Pierre Jacques qui seront en concert jeudi 23 janvier à Fontaine-les-Dijon à l’invitation de l’association La Scène Fontainoise : le Quatuor Ludwig, pour un concert de musique française.
Répondant à une demande du président de l’association, le quatuor à cordes constitué par Sébastien Surel et Manuel Doutrelant, violons, l’altiste Violaine Despeyroux et la violoncelliste Anne Copéry joueront Germaine Tailleferre, Maurice Ravel et Claude Debussy.
Des quatre fondateurs en 1985, seule la dijonnaise Anne Copéry participe encore aujourd’hui aux activités du Quatuor, ce qui n’enlève rien au plaisir de jouer la musique qui les passionne tous les quatre…
Avec la soprano Chloé Jacob, la harpiste Marie Le Guern et le corniste David Harnois, le trio « L’heure exquise » sera en concert dimanche 19 janvier dans l’Eglise de Baigneux-les-Juifs, en Côte-d’Or, avec Hors Saison Musicale.
Né de la rencontre entre Marie Le Guern et Chloé Jacob au CNSMD de Lyon (David Harnois les rejoindra plus tard), le trio se consacre principalement aux compositeurs de la période romantique et contemporaine et ne cache pas sa fierté d’aborder certaines pièces du répertoire à l’occasion de transcriptions parfois audacieuses.
Ainsi, lors du concert en Bourgogne, on entendra des extraits de Chabrier, Debussy, Berg, Saint-Saens, Franck, Berlioz, Mahler ou Messiaen… Mais que l’on ne s’attende pas à trouver cette « heure exquise » tirée de « la veuve joyeuse » qui marquait souvent la fin des grands repas de familles au siècle dernier. Non, c’est à Reynaldo Hahn et ses « chansons grises » que le trio doit son nom.
Echange avec Marie Le Guern, harpiste, occasion de s’interroger sur le rôle de son instrument bien éloigné de la pratique raffinée des salons du XVIIIe siècle.
C’est les 18 et 19 janvier que se tiendra la onzième édition du festival Guitares à Dijon organisée par l’association Cordes d’Or.
Dans la Salle de Flore du Palais des Ducs de Bourgogne, luthiers, guitariste et amateurs de musique se donnent rendez-vous pour un « salon de la lutherie » et trois concerts gratuits.
Samedi 18 : ouverture du Salon de la Lutherie à 14h
16h30 : concert des Kapsber’girls
20h30 : récital de guitare par Gaëlle Solale
Dimanche 19 11h : en solo ou en ensembles, concert des étudiants du Conservatoire et de l’ESM Bourgogne-Franche-Comté.
Ces manifestations publiques dans la Salle de Flore seront précédés par la journée du vendredi organisée dans les locaux du CRR de Dijon consacrée à l’envers du décor avec la deuxième Rencontre de l’Enseignement Supérieur de la Guitare et une séries de master classes, journée réservée aux jeunes guitaristes et aux professeurs venus de divers pôles d’enseignement français.
Echange avec le guitariste Olivier Pelmoine, professeur à l’Ecole Supérieure de Musique de Bourgogne-Franche-Comté et directeur artistique de l’association Cordes d’Or…
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