Le Quatuor Ludwig en concert à Fontaine-les-Dijon

Ce sont presque des habitués du Centre d’Animation Pierre Jacques qui seront en concert jeudi 23 janvier à Fontaine-les-Dijon à l’invitation de l’association La Scène Fontainoise : le Quatuor Ludwig, pour un concert de musique française.

Répondant à une demande du président de l’association, le quatuor à cordes constitué par Sébastien Surel et Manuel Doutrelant, violons, l’altiste Violaine Despeyroux et la violoncelliste Anne Copéry joueront Germaine Tailleferre, Maurice Ravel et Claude Debussy.

Des quatre fondateurs en 1985, seule la dijonnaise Anne Copéry participe encore aujourd’hui aux activités du Quatuor, ce qui n’enlève rien au plaisir de jouer la musique qui les passionne tous les quatre…

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Le trio L’Heure Exquise à Baigneux-les-Juifs (21) avec Hors Saison Musicale

Avec la soprano Chloé Jacob, la harpiste Marie Le Guern et le corniste David Harnois, le trio « L’heure exquise » sera en concert dimanche 19 janvier dans l’Eglise de Baigneux-les-Juifs, en Côte-d’Or, avec Hors Saison Musicale.

Né de la rencontre entre Marie Le Guern et Chloé Jacob au CNSMD de Lyon (David Harnois les rejoindra plus tard), le trio se consacre principalement aux compositeurs de la période romantique et contemporaine et ne cache pas sa fierté d’aborder certaines pièces du répertoire à l’occasion de transcriptions parfois audacieuses.

Ainsi, lors du concert en Bourgogne, on entendra des extraits de Chabrier, Debussy, Berg, Saint-Saens, Franck, Berlioz, Mahler ou Messiaen… Mais que l’on ne s’attende pas à trouver cette « heure exquise » tirée de « la veuve joyeuse » qui marquait souvent la fin des grands repas de familles au siècle dernier. Non, c’est à Reynaldo Hahn et ses « chansons grises » que le trio doit son nom.

Echange avec Marie Le Guern, harpiste, occasion de s’interroger sur le rôle de son instrument bien éloigné de la pratique raffinée des salons du XVIIIe siècle.

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Guitares à Dijon : Lutherie et concerts au Palais des Ducs

C’est les 18 et 19 janvier que se tiendra la onzième édition du festival Guitares à Dijon organisée par l’association Cordes d’Or.

Dans la Salle de Flore du Palais des Ducs de Bourgogne, luthiers, guitariste et amateurs de musique se donnent rendez-vous pour un « salon de la lutherie » et trois concerts gratuits.

Samedi 18 : ouverture du Salon de la Lutherie à 14h

16h30 : concert des Kapsber’girls

20h30 : récital de guitare par Gaëlle Solale

Dimanche 19 11h : en solo ou en ensembles, concert des étudiants du Conservatoire et de l’ESM Bourgogne-Franche-Comté.

Ces manifestations publiques dans la Salle de Flore seront précédés par la journée du vendredi organisée dans les locaux du CRR de Dijon consacrée à l’envers du décor avec la deuxième Rencontre de l’Enseignement Supérieur de la Guitare et une séries de master classes, journée réservée aux jeunes guitaristes et aux professeurs venus de divers pôles d’enseignement français.

Echange avec le guitariste Olivier Pelmoine, professeur à l’Ecole Supérieure de Musique de Bourgogne-Franche-Comté et directeur artistique de l’association Cordes d’Or…

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Avec deux créations et deux grands classiques, l’Orchestre Victor Hugo fait son concert de nouvel an

C’est par une « création horlogère » que commencera le traditionnel concert de nouvel an donné par l’Orchestre Victor Hugo le samedi 12 janvier au Micropolis de Besançon et le lendemain à l’Axone de Montbéliard.

Commandé par une fabrique franc-comtoise d’horloges contemporaines, le Concerto pour horloges, piano, machines et orchestre composé par Mael El Mazoughi anime, au sein des trois mouvements traditionnels du concerto, les grandes horloges chères aux Bisontins. Pour l’occasion, le compositeur mêle sonorités électroniques et acoustiques.

Après cette première création, retour en terre connue. « Rhapsody in Blue », Il suffit de prononcer ces trois mots pour entendre le déferlement de ses harmonies étranges, pour que revienne la magie de ses rythmes et de son chant. Le succès de la pièce écrite par Gershwin fut tel qu’elle devint rapidement l’emblème d’une certaine idée des États-Unis, où se mêlent jazz, héritage symphonique classique, et modernité.

Pour terminer le concert, Jean-François Verdier, qui dirigera l’Orchestre, a choisi de nous faire prendre le large avec « La Mer », fresque symphonique écrite par Claude Debussy, constituée de trois esquisses, « De l’aube à midi sur la mer », suivie de « Jeux de vagues » et du « Dialogue du vent et de la mer », en s’appuyant sur la diversité des timbres de l’orchestre.

Mais avant de s’abandonner aux vagues et au souffle du vent, c’est vers les planètes et les étoiles que nous nous tournerons avec « A dream for Artémis », concerto en quatre mouvements pour saxophones et orchestre composé par Fabien Waksman à la demande du Quatuor Ellipsos.

De sa fascination pour l’Espace et sa conquête à l’œuvre donnée en création européenne et qui fera l’objet d’un enregistrement, nous avons interrogé le compositeur.

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Aude Extrémo interprète Judith dans « Le Château de Barbe-Bleue » de Bartok à l’Opéra de Dijon

Pour sa première production de l’année 2025, Dominique Pitoiset, directeur général et artistique de l’Opéra de Dijon, à choisi le seul opéra composé par Béla Bartok : « Le Château de Barbe-Bleue » avec, en prologue, « Les Métamorphoses » de Richard Strauss.

Dans la fosse d’orchestre, les jeunes musiciens de l’OFJ sous la direction de Kristiina Poska, nouvellement arrivée à la tête de cette formation qui n’avais jamais eu l’occasion de se frotter au monde de l’opéra.

Pour ce spectacle donné à Dijon les 11 et 12 Janvier, la mise en scène et la scénographie sont signées par le maître des lieux, Dominique Pitoiset, qui a pris le parti de retracer l’existence de Barbe-Bleue au fil des Métamorphoses de Strauss et du Château de Barbe-Bleue de Bartók, mis en regard dans une sorte de diptyque.

Sur le plateau, à côté de quelques figurants, les deux seuls personnages de l’opéra : Önay Köse dans un imposant Barbe-Bleue tandis que Aude Extrémo incarne Judith, quatrième épouse introduite au sinistre et mystérieux château.

A quelques jours de la première représentation, Aude Extrémo a répondu aux questions de BFC Classique…

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L’Orchestre Victor Hugo enregistre les mélodies retrouvées d’Adèle Hugo

Dix-neuvième disque de l’Orchestre Victor Hugo, voici, retrouvées au fond d’une malle, les mélodies écrite à Guernesey par Adèle Hugo, fille de Victor.

C’est en effet dans l’île de Guernesey où elle suivit son père en exil que, pour tromper l’ennui, Adèle se met à écrire, jardiner et jouer du piano. La musique devient un refuge, la composition un moyen d’expression. Bien que ses proches reconnaissent ses qualités de pianiste, un amour chimérique la fait fuir durant 9 ans outre-Atlantique et sonne la fin de sa carrière artistique. Elle ne sera jamais parvenue à faire publier ses mélodies, et finira sa vie en France en 1915, internée en maison de santé.

C’est en 2004 que le compositeur franco-suisse Richard Dubugnon, invité par le Victor Hugo International Festival de Guernesey, découvre ses partitions dans une malle à Hauteville House. Convaincu de la valeur du « trésor », il demande une copie des manuscrits qu’il répertorie, complète et arrange, avant de proposer le fruit de son travail à Jean-François Verdier, directeur musical de l’Orchestre Victor Hugo.

C’est l’intégrale de ces quinze mélodies accompagnées de quelques pièces instrumentales que l’on retrouve sur cet enregistrement et pour l’occasion, on a fait appel, avec l’Orchestre, à Sandrine Piau, Anaïs Constans, Axelle Fanyo, Karine Deshayes, Isabelle Druet, Laurent Naouri, et le Chœur de l’Opéra de Dijon.

Présentation de cet album édité chez Alpha Classics, avec le chef Jean-François Verdier pour guide parmi quelques une de ses plages.

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Les Mini Symphonies : l’Orchestre Dijon-Bourgogne part à la rencontre des familles

Avec trois rendez-vous baptisés « Mini Symphonies », l’Orchestre Dijon-Bourgogne, en association avec l’Opéra de Dijon, invite les familles à aborder les grandes pièces du répertoire classique.

Proposant un format inédit de concerts en famille, ce nouveau rendez-vous en trois temps, les Mini Symphonies veulent s’adresser aux petits comme aux grands et aux curieux. Une heure de concert raconté, commenté ou décrypté autour du grand répertoire symphonique pour découvrir l’orchestre autrement.

Ainsi, chaque volet de ce triptyque musical invitera le public à entrer dans l’univers symphonique classique par différentes portes : le conte et la personnification des instruments dans la Mini Symphonie en décembre, les timbres et couleurs orchestrales pour les coulisses de la création musicale en janvier, , pour terminer, en avril, par les émotions et essayer de comprendre ce qui se produit dans notre cerveau.

Ces trois rendez-vous auront lieu dans l’Auditorium de l’Opéra de Dijon, le premier samedi 14 décembre.

Echange avec Thierry Weber, médiateur qui sera maître de cérémonie sympathique lors de ces trois moments de partage.

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Partitions amoureuses : récital commenté à Besançon autour de Robert et Clara Schumann avec Le Cortège d’Orphée

Si le statut de compositeur majeur ne fait pas débat pour Robert Schumann, il n’en va pas de même pour son épouse Clara

A l’occasion d’un récital intitulé « Partitions amoureuses » proposé par Le Cortège d’Orphée, le ténor Anthony Lo Papa et Aglaya Zinchenko au piano se proposent de faire revivre ces deux musiciens exceptionnels dimanche 1er décembre au Centre Diocésain de la rue Mégevand de Besançon.
Avant ce rendez-vous avec un couple de légende, Anthony Lo Papa a répondu à BFC Classique.

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Thierry Caens quitte le CRR de Dijon mais ne lache pas sa trompette

C’est par un concert que,, entouré d’un certain nombre d’amis musiciens et anciens élèves, le Trompettiste Thierry Caens marquera la fin de quarante ans d’enseignement.

Ce concert, annoncé pour le jeudi 28 novembre dans la salle Devosge (5 bis rue Pierre Devosge) à Dijon promet d’être à l’image du musicien « gourmand » de tout, du Grand Répertoire classique à la variété en passant par les musiques d’ailleurs ou les compositions pour le cinéma. Dès lors, on ne s’étonnera pas que certains mystères entourent les participants à la soirée.

Pour BFC Classique, Thierry Caens revient sur une carrière partagée entre scène, studio d’enregistrement et enseignement de son instrument, laissant, au passage, filtrer quelques informations sur ce concert et ses participants.

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Dijon : Chouette, du Piano ! 5e édition

C’est les 23 et 24 novembre que se tiendra la cinquième édition du festival « Chouette, du piano ! » dans l’ancien couvent des Cordeliers, 5 rue Turgot à Dijon.

Le festival, organisé par Catherine Namura, fera la part belle aux grands compositeurs du genre, sans oublier la musique de son temps avec la présence de Jean-Louis Gand, ancien directeur du Conservatoire de Dijon.

C’est Caroline Sageman qui proposera un programme Chopin en conclusion de ces deux jours de piano le dimanche à 17h, Thierry Rosbach (professeur au CRR de Dijon) assurant le récital du matin à 11h partagé entre suites françaises et composition de Jean-Louis Gand.

C’est à un pianiste que les habitués de l’Auditorium de Dijon et les auditeurs de France Musique connaissent bien à qui revient le plaisir du premier concert : Philippe Cassard avec un récital « Voyage à Vienne » le samedi à 20h. Avant cette soirée partagée entre Mozart, Beethoven et Schubert, le pianiste, en militant de la musique, a répondu aux questions de BFC Classique.

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