Les Carmina Burana de Carl Orff à l’Auditorium de l’Opéra de Dijon pour fêter la musique

Depuis 1982, à chacun sa façon de fêter la musique lorsque le 21 juin arrive, de la façon la plus tonitruante et cacophonique des centres villes à la manière la plus discrète et raffinée au fond d’un jardin.

Loin et pourtant si proche du vacarme urbain, l’Orchestre Dijon-Bourgogne et l’Opéra de Dijon rassemblent quelques 280 exécutants pour donner les célèbres Carmina Burana de Carl Orff, que l’on ne saurait résumer au « O fortuna » qui ouvre le bal…

Comment s’est organisée cette belle entreprise musicale qui réunira sur le plateau de l’Auditorium de Dijon amateurs et professionnels ? Echange avec Joseph Bastian, chef principal de l’Orchestre Dijon-Bourgogne et Anas Ismat, chef du Chœur de l’Opéra de Dijon.

Crédit photo : Lucie Coimbra / Opéra de Dijon

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Stéphen Liégeard en son château de Côte-d’Or

A la question « qui était Stéphen Liégeard », nombre de Dijonnais répondront laconiquement que « c’est le nom d’une rue » du centre ville sans autre référence à ce bourguignon né en 1830, qui fit carrière dans « la préfectorale », passant par Carpentras, entre autres, avant de revenir au Pays pour y vivre sa passion des lettres et y faire construire son château à une douzaine de kilomètres de Dijon.

Avec quelques mois d’avance, on commémorera le centenaire de la mort du sous-préfet-poète à l’occasion d’un concert-lecture organisé par l’association Arteggio dans son château de Brochon vendredi 23 mai. La soprano Roxane Chalard et Chloé Ducray à la harpe interpréteront des pièces de Georges Bizet, Charles Gounod, Camille Saint-Saëns, Reynaldo Hahn, André Caplet ou Éric Satie… De son côté, Edouard Bouyé lira divers écrits et poèmes de Liégeard, sans oublier un extrait du « Sous-Préfet au champ » d’Alphonse Daudet, dont le personnage, dit-on, fut inspiré par notre Homme à l’auteur des « Lettres de mon moulin ».

Echange avec Edouard Bouyé, Directeur des Archives Départementales de la Côte-d’Or à l’origine du choix des textes retenus.

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La Belle Hélène au Zénith… De Dijon

Difficile de dire combien de personnes ont apporté ou apporteront leur concours aux deux représentations proposées par l’association Labopéra de « La belle Hélène », de Jacques Offenbach au Zénith de Dijon samedi 17 et dimanche 18 mai, tant les collaborations sont multiples, des collégiens aux retraités, des participants les plus extérieurs au monde de l’opéra aux professionnels avertis…

Au final, soixante cinq choristes amateurs, vingt cinq musiciens d’orchestre, une quinzaine de chanteurs professionnels ou en cours de professionnalisation, autant de danseurs, des comédiens, des techniciens… le tout sous la direction musicale de Maxime Pitois, porteur du projet, et dans une mise en scène de Ismaël Gutierrez.

Sans rien sacrifier à la rigueur de mise pour réaliser un tel spectacle, on a bien compris que, au-delà de l’exigence artistique et technique, c’est bien de partage d’expériences, d’échange intergénérationnel dont il s’agit.

Questions à Florent Laflotte, président du Labopéra Bourgogne.

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L’orchestre Dijon-Bourgogne et deux solistes d’exception pour célébrer Mozart et Vivaldi au Château de Bussy-Rabutin

Après s’être produits la veille au Théâtre des Copiaus de Chagny, en Saône-et-Loire, les cordes de l’Orchestre Dijon-Bourgogne, sans chef mais avec deux solistes d’exception, joueront au Château de Bussy-Rabutin, en Côte-d’Or, samedi 17 mai à 18 h.

Si l’on a décidé d’intituler ce concert « Face à face » c’est successivement que l’on pourra entendre, avec l’orchestre, Nathan Mierdl, premier violon solo à l’Orchestre Philharmoniqueu de Radio France et celle qui, depuis sa Victoire de la Musique en 2017, a poussé le marimba sur le devant de la scène, la dijonnaise Adélaïde Ferrière.

Au programme, deux concerti pour violon de Mozart, les n° 5 en ré majeur et 4 en la majeur puis, en seconde partie, 2 concerti pour « flautino » de Vivaldi transcrits par Adélaïde Ferrière pour son instrument.

Avant un moment qui promet d’être jubilatoire à défaut d’affrontement, échange croisé avec Adélaïde Ferrière et Nathan Mierdl.

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Clover-Magellan : une aventure musicale et littéraire à Besançon

C’est une proposition presque hors conventions que présentent, mardi 6 mai, un trio jazz, une violiste spécialiste de la période baroque et une narratrice, au Théâtre de l’Espace, place de l’Europe à Besançon.

Avant la sortie officielle d’un CD en fin de mois, « Clover-Magellan » propose un subtil équilibre entre musique et Littérature. Les extraits du texte de Stephan Zweig, qui ne prétendent pas raconter toute l’histoire de Magellan parti à la découverte des Indes au début du XVIe siècle, sont sélectionnés pour s’intégrer à la forme et à la dynamique d’un concert. La narration, interprétée en direct par Lila Tamazit est à la fois le cœur du spectacle, le fil d’Ariane, et l’une des matières sonores de ce concert littéraire.

Echange avec Myriam Rignol, aventurière de la viole de gambe…

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Le Creusot : 5e Plein Temps des Orgues

Du 2 au 4 mai, l’association Orguissimo présente la cinquième édition de son mini festival « Le Plein Temps des Orgues » dans la ville du Creusot, en Saône-et-Loire.

Avec trois concerts et une conférence, on se consacrera autant aux répertoires de l’Instrument Roi qu’à la musique contemporaine et si l’on jouera bien l’orgue de l’Eglise Saint-Laurent, on accueillera aussi un concert de violes de gambes ou une conférence dans la somptueuse Salle à Manger du Château de la Verrerie.

Détails avec l’organiste Pascal Sabot, responsable d’Orguissimo.

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Un surprenant Voyage d’Hiver à Dijon

C’est un étonnant voyage à travers le romantisme allemand que propose l’association Arteggio à l’occasion du concert-lecture organisé aux Archives Départementales de la Côte-d’Or à Dijon le jeudi 17 avril.

A côté des textes lus par Edouard Bouyé, Directeur des Archives, on entendra, entre autres, de larges extraits du Winterreise de Franz Schubert, mais attention, oubliez bien vite Dietrich Fischer-Dieskau car les célèbres lieder seront interprétés par Belinda Kunz et ne cherchez pas l’habituel pianiste puisque la mezzo-soprano sera accompagnée par Léa Masson à la guitare, instrument du voyage et du rêve par excellence.

De la simple ballade ou chanson populaire aux plongées du Voyage d’Hiver de Franz Schubert dans les reliefs abrupts de l’inconscient, il y a tout un monde et une richesse de possibles. Que de chemins parcourus dans l’intimité du dialogue entre le chant et l’instrument.

Mêlant pièces originales et transcriptions, le programme nous emmène dans les mers infinies de la nostalgie, du rêve et de l’amour, dans des promenades nocturnes au coeur de la nature, sur des musiques de Schubert, Weber, Zumsteeg, Mendelssohn ou Brahms…

Echange avec Belinda Kunz…

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Les Traversées Baroques donnent un « Sepulcro » à Dijon à la veille de la Semaine Sainte

Après une présentation au Château de Bussy-Rabutin à l’occasion des Journées du Patrimoine 2023 puis un enregistrement sorti chez Accent au printemps 2024, Les Traversées Baroques font enfin profiter les dijonnais de l’une de leurs dernières trouvailles : « La morte vinta sul Calvario  » de Marc-Antonio Ziani (1653-1715) à l’occasion d’un concert dimanche 13 avril en l’Eglise Notre-Dame de Dijon.

« La mort vaincue sur le calvaire », chanté à la cour de l’empereur d’Autriche Joseph Ier, au soir du Vendredi Saint 1706, relate, selon l’argument de l’oratorio » la joute oratoire qui oppose le Démon qui se réjouit de la mort du Christ, et la Mort elle-même, qui s’approprie à son tour l’origine de la mort du rédempteur… au beau milieu de cette dispute, intervient l’allégorie de la Nature Humaine qui pleure amèrement la mort de son Sauveur, mais est à son tour injurié et menacé par le Démon pour ne pas avoir été racheté de ses péchés. C’est alors qu’intervient la Foi qui parvient à confondre la maligne fausseté du Démon qui continue à ne pas croire à la valeur de la rédemption…

Contrairement à ce qui se faisait à Vienne au début du du XVIIIe où ces « sepulcro » étaient représentés avec décors et costumes, l’œuvre sera donnée en version concert.

Echange avec Etienne Meyer qui dirigera chanteurs et instrumentistes.

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Le Songe du Roi glorifie « le goût italien » à Dijon

A l’occasion de deux concerts donnés les 22 et 23 mars dans l’ancienne chapelle du couvent des cordeliers, rue Turgot à Dijon, les huit musiciens de l’ensemble Le Songe du Roi proposent un florilège de concertos emblématiques du baroque italien. Vivaldi et Corelli seront bien sûr au programme mais on entendra aussi la musique du français Pierre-Gabriel Buffardin ou de l’allemand Georg-Philipp Telemann tant ces deux compositeurs, entre autres, ont été influencés par la musique italienne.

En guise d’introduction, on pourra aussi assister à la conférence donnée le samedi 22, toujours aux Cordeliers, par Luana Quattrocelli, histoire de mieux définir ce qu’est ce fameux « goût italien » dont toute l’Europe a été friande à différentes époques de l’histoire de l’art.

Echange avec le claveciniste Patrick Heilmann, directeur musical et fondateur du Le Songe du Roi.

Ces manifestations trouvent naturellement leur place dans le cadre du dix-neuvième festival Italiart en cours en divers lieux de Dijon jusqu’au 30 mars.

Les pêcheurs de Perles à l’Opéra de Dijon

Du 19 au 23 mars, l’Opéra de Dijon propose trois représentations des Pêcheurs de Perles, de Georges Bizet.

Cette nouvelle production est mise en scène par Mirabelle Ordinaire (ancienne de l’Académie de l’Opéra de Paris et actuellement membre de l’équipe des Stage Directors du Met de New York).

L’Orchestre Dijon Bourgogne, le Chœur de l’Opéra de Dijon et les solistes interprèteront, sous la direction de Pierre Dumoussaud, cette œuvre de Bizet, rarement monté et caractéristique du mouvement exotique en vogue à l’époque (1863).

Echange avec le chef Pierre Dumoussaud, Victoire de la Musique Classique 2022…

Crédit photo : Opéra de Dijon

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