Après Turandot, l’Opéra de Dijon poursuit la commémoration du centenaire de la mort de Giacomo Puccini en proposant quantre représentations de Tosca du 12 au 18 mai.
Dans une mise en scène de Dominique Pitoiset, directeur général et artistique de la maison d’opéra dijonnaise et sous la direction musicale de Debora Waldman, cette nouvelle production rassemble l’Orchestre Dijon-Bourgogne, le Chœur de l’Opéra de Dijon, la Maîtrise de Dijon. Côtés solistes, la distribution devrait satisfaire les plus exigeants :
Floria Tosca : Monica Zanettin
Mario Cavaradossi : Jean-François Borras
Le Baron Scarpia : Dario Solari
Cesare Angelotti : Sulkhan Jaiani
Spoletta : Grégoire Mour
Un Sacristain : Marc Barrard
Sciarrone : Yuri Kissin
Si la mise en scène de Dominique Pitoiset est annoncée comme volontairement sobre ou le metteur en scène s’attache à une relecture du célèbre mélodrame en interrogeant l’omniprésence de la violence, il partage avec Debora Waldman un attachement émotionnel qui trouve ses racines dans l’histoire de l’un et l’autre, remontant même à leur enfance respective.
C’est pourquoi, laissant à d’autres le soin de rappeler argument ou éléments contextuels, nous avons préférer interroger la musicienne sur son approche personnelle, presque intime de l’un des sommets de l’art lyrique…