Tous les mois de septembre sont musicalement intenses à Besançon avec le Festival, mais les années impaires sont encore plus riches, avec le Concours international de jeunes chefs d’orchestre, depuis les présélections à Berlin, Montréal, Pékin et Besançon, jusqu’aux épreuves finales cette année en fin de Festival, clôturant cette 72e édition.
Auparavant, plus de cinquante concerts sont proposés, à Besançon mais aussi à Dole, Vesoul, et le retour à Belfort et Lons-le-Saunier.
Cette année, la musique russe sera le fil rouge du Festival, avec des grandes pages de Tchaïkovski, Stravinsky, Prokofiev, Rachmaninov, Chostakovitch, et l’invitation du prestigieux Russian National Orchestra.
Fidel à sa tradition, le Festival reste centré sur la musique symphonique, avec une pléiade de formations françaises et européennes, sans oublier musique ancienne, vocale, grands solistes, et un spectacle jeune public. Le répertoire s’étend de la musique baroque (Vêpres de Monteverdi) à la musique contemporaine (fin de la résidence d’Eric Tanguy avec deux créations mondiales), avec de nombreuses oeuvres emblématiques: Messe en ut de Mozart, Symphonie Rhénane de Schumann, 3e symphonie de Copland, Concerto pour orchestre de Bartók… La musique de chambre est très présente grâce aux neuf after-works: une heure de musique au tarif unique de 6 €, avec une large place aux jeunes talents.
Les musiques du monde conservent leur place, des balkans à l’Andalousie, de l’Extrême-Orient à la Méditerranée, avec en tête d’affiche Goran Bregović.
Enfin, le Pianos-bar accueillera huit after-jazz pour terminer les journées des festivaliers…
Comment évoquer une telle abondance en un peu plus de 8 minutes ? Il fallait bien l’enthousiasme de Jean-Michel Mathé, le Directeur du Festival pour y parvenir…