Le Stagioni de Paolo Zanzu enregistre six sonates pour violon et clavecin obligé de Jean-Sébastien Bach

Dernier acte du compagnonnage entre l’ensemble Le Stagioni de Paolo Zanzu et la Bourgogne-Franche-Comté, voici, sur un double album « Six sonatas for violin and harpsichord » sous le label Paraty.

Pour la circonstance, le claveciniste s’est entouré de Liv Heym au violon et de Christophe Coin à la viole de Gambe.

Durant la semaine du 23 au 27 juin, jour après jour,, en compagnie de Paolo Zanzu, BFC Classique vous a permis de découvrir quelques plages de ce double CD, entretiens dont nous vous proposons d’écouter l’intégrale.

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17e festival Musique et Vin au Clos Vougeot : prestige, excellence et fidélité toujours au rendez-vous

A l’heure ou tant de festivals s’interrogent sur leur devenir, pour ne pas dire leur survie, le festival Musique et Vin au Clos Vougeot va bien. Peut-être le doit-il à la qualité de ceux qui l’animent, musiciens ou non, mais plus encore à son modèle économique qui ne repose pas principalement sur les financements publics mais sur le mécénat et les partenariats.

Créé en 2008 par Aubert de Villaine et Bernard Hervet, Les mécènes fondateurs sont le Domaine de la Romanée-Conti, le Domaine Faiveley et la Confrérie des Chevaliers du Tastevin, sans parler de tous ceux qui, depuis la création, on rejoint le groupe fondateur et dont l’activité est parfois bien éloigné des Grands Vins de Bourgogne.

Autre particularité du festival, si les concerts organisés au Clos Vougeot, à Meursault, dans l’ancienne abbaye de Saint-Vivant ou dans la cour des Hospices de Beaune sont certes de haut niveau, il ne saurait se résumer à une série de concerts où les dégustations précèdent souvent le plaisir du mélomane.

Musique et Vin au Clos Vougeot accompagne de jeunes musiciens dans leurs études et leur parcours professionnel grâce à un soutien financier et à un fond instrumental composé d’une trentaine d’instruments à cordes de valeur prêtés pendant trois ou cinq ans.

Au moment ou s’ouvre la dix-septième édition du festival qui se tiendra du 22 au 29 juin, échange avec Bernard Hervet, co-fondateur du Festival.

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L’ensemble Les Timbres joue Georg Philipp Telemann avec Harmonia Lenis

Pour leur nouvel album consacré aux pièces en trio de Georg Philipp Telemann, les trois musiciens de l’ensemble bisontin Les Timbres s’associent à leurs amis Japonais de Harmonia Lenis, matérialisant ainsi une collaboration vieille de plus de 10 ans.

Cet élargissement du groupe de base constitué par Yoko Kawakubo (violon), Myriam Rignol (viole de gambe) et Julien Wolfs (clavecin) en permettant de varier les formules instrumentales donne au groupe l’occasion de s’approcher avec plus de finesse aux domaines d’excellence du compositeurs au-delà de l’enrichissement de la palette des couleurs.

Présentation de quelques plages de ce nouveau CD publié sous le label Flora avec Myriam Rignol et Yoko Kawakubo, en attendant une série de concerts consacrés à ce beau programme annoncée dès le 20 juillet…

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Les Carmina Burana de Carl Orff à l’Auditorium de l’Opéra de Dijon pour fêter la musique

Depuis 1982, à chacun sa façon de fêter la musique lorsque le 21 juin arrive, de la façon la plus tonitruante et cacophonique des centres villes à la manière la plus discrète et raffinée au fond d’un jardin.

Loin et pourtant si proche du vacarme urbain, l’Orchestre Dijon-Bourgogne et l’Opéra de Dijon rassemblent quelques 280 exécutants pour donner les célèbres Carmina Burana de Carl Orff, que l’on ne saurait résumer au « O fortuna » qui ouvre le bal…

Comment s’est organisée cette belle entreprise musicale qui réunira sur le plateau de l’Auditorium de Dijon amateurs et professionnels ? Echange avec Joseph Bastian, chef principal de l’Orchestre Dijon-Bourgogne et Anas Ismat, chef du Chœur de l’Opéra de Dijon.

Crédit photo : Lucie Coimbra / Opéra de Dijon

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Fête des orchestres à Besançon : une première

Le 14 juin, la place Granvelle et le Théâtre Ledoux, à Besançon, deviennent le théâtre d’une journée festive et musicale où la qualité de la pratique amateur est à l’honneur, une première à l’initiative de l’Orchestre Victor Hugo.

Tout au long de la saison, et grâce à la coopération entre l’Orchestre et la Fédération Musicale de Franche-Comté, les musiciens professionnels sont intervenus auprès du Brass Band du Plateau, de l’Orchestre Junior L’Echo de la Montagne, de l’Orchestre d’Harmonie d’Héricourt et de la Banda Etu’Peux. L’objectif : faire découvrir aux musiciens amateurs la direction d’orchestre ou les jeux de percussions, leur permettre de jouer des œuvres avec solistes, ou simplement échanger avec des musiciens professionnels. Autant de thématiques choisies par ces ensembles, dans le but d’offrir à leurs membres une expérience unique et porteuse de sens dans leur vie musicale.

Après quatre concerts gratuits dans l’après-midi à partir de 15h, la journée se terminera au Théâtre Ledoux avec l’Orchestre Victor Hugo dans un programme intitulé « Wagner et la lumière » recueil d’extraits symphoniques que les dijonnais ont pu apprécier fin mai dans l’Auditorium de l’Opéra de Dijon.

Echange avec Laurent Comte, chef assistant à l’Orchestre Victor Hugo.

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L’orchestre La Chambre Symphonique et le chœur Opus 71 jouent la Grand Messe en ut mineur de Mozart

C’est à l’occasion de trois concert que le jeune orchestre La Chambre Symphonique, dirigé par Loïc Emmelin et le chœur Opus 71, sous la direction de Christian Garneret, joindront leurs forces et leurs talents pour interpréter la Messe en ut mineur K427 de Mozart.

La Grande Messe est une œuvre maitresse de Mozart, à la fois solennelle, virtuose et profondément émotive. Inspirée par les maîtres baroques, elle allie l’héritage de Bach et Haendel à l’élan du classique viennois. Inachevée mais bouleversante, cette messe impressionne par la richesse de son écriture chorale et la beauté de ses arias. Rarement donnée en concert, elle constitue un moment fort du répertoire sacré.

Vendredi 13 juin : Abbaye Saint Philibert de Tournus
Samedi 14 juin : Eglise Saint Cosme de Chalon-sur-Saône
Dimanche 15 juin : Basilique Notre-Dame de Beaune

Echange avec Loïc Emmelin, directeur musical de La Chambre Symphonique.

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Festival Tetraktys : 19e édition

Organisé par le groupe de musique de chambre bisontin de même nom, la dix-neuvième édition du festival Tetraktys aura lieu du 12 juin au 6 juillet.

On commencera par un ciné-concert et une « petite histoire de la musique de chambre » au collège de Baume-les-Dames le jeudi 12 juin avant de se rendre à Montferrand-le-château, Saône ou Cendrey, pour terminer par deux week-ends au Prieuré de Marast.

Fidèle à sa tradition, le festival accueillera des musiciens extérieurs à Tetraktys, ce sera cette année le quatuor Habanera, présent au Prieuré de Marast les 28 et 29 juin.

Le second week-end à Marast (5-6 juillet) sera placé sous le signe du 150e anniversaire de la naissance du compositeur Maurice Ravel..

A noter que, si les premiers concerts sont en accès libre, les événements au Prieuré de Marast sont payants.

Détails avec Fabrice Ferez, l’un des membres fondateurs de l’ensemble et du festival Tetraktys.

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Gainsbourg et cætera à la Cité de la Voix de Vézelay

Après les Beatles il y a deux ans, voici que La cité de la Voix de Vézelay s’intéresse à l’un des plus emblématique provocateurs de la variété française : Serge Gainsbourg.

Du 30 mai au 1er juin, sous le titre « Gainsbourg et cætera », en jazz ou électro, à pleine voix ou au piano… une pléiade d’artistes nous convient lors d’un week-end « made in Cité de la Voix » à chanter, danser et redécouvrir Serge Gainsbourg, génie de la chanson française dont l’héritage n’a cessé d’influencer la musique.

Echange avec Philippe Gonin, musicologue, chargé de cours à l’Université Dijon-Europe, mais aussi chanteur et guitariste, qui, avec son Gainsbourg Confidentiel Trio, ouvrira le bal avec une conférence consacrée à Gainsbourg et ses arrangeurs…

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L’Orchestre Victor Hugo célèbre Richard Wagner à l’Auditorium de L’Opéra de Dijon

Cela devient une heureuse habitude, l’Orchestre Victor Hugo est en concert mardi 27 mai pour un programme rassemblé sous le titre « Wagner et la lumière » dans l’Auditorium de l’Opéra de Dijon.

Compositeur de génie, Richard Wagner s’est particulièrement illustré dans le genre de l’opéra. Ses pages symphoniques – ouvertures ou préludes – ont néanmoins souvent acquis une certaine autonomie, et sont régulièrement jouées pour elles-mêmes ; l’Orchestre Victor Hugo se plonge dans celles qui ont fait sa renommée, du Vaisseau fantôme à Tristan et Isolde.

Majestueuse et particulièrement dramatique, l’ouverture du Vaisseau fantôme fait entendre, dès les premières mesures, l’orage qui gronde au loin. Mais l’ouverture du premier grand succès de Wagner (l’œuvre est créée en 1843) ne se résume pas à la tempête, et explore rapidement des caractères très contrastés ; Wagner fait ainsi également entendre le thème du Hollandais volant, qui, maudit, ne peut trouver la paix que dans l’amour absolu d’une femme (il la rencontrera en Senta, la fille d’un marchand norvégien). Il émaille encore la partition de celui de Senta (associé à l’idée de Rédemption), des Marins ou encore de l’Errance.

Tendre et mystérieuse à la fois, la scène des « Murmures de la forêt » se déploie au cœur de Siegfried, le troisième des quatre drames lyriques constituant la tétralogie dans laquelle Wagner dépeint l’épopée de l’Anneau du Nibelung, inspirée des mythologies germanique et nordique. C’est un jeune homme apaisé que le compositeur met en scène, contrastant avec les vociférations guerrières proférées lors de son combat avec le géant Fafner ; désormais seul dans la forêt, il pense avec émotion à sa mère et entre en communion avec l’immensité accueillante de la nature.

C’est à partir de fragments du même opéra que Wagner imagine Siegfried Idyll, dans l’une des périodes les plus heureuses de sa vie : il vient d’épouser Cosima, et de devenir père pour la troisième fois – d’un garçon qu’il appellera Siegfried. Dans ce cadeau offert à sa deuxième épouse, Wagner forme un canevas de plusieurs thèmes : celui de la Paix, également lié à l’Immortelle bien-aimée, celui associé à Siegfried, au Sommeil ou encore au Chant de l’oiseau.

Majestueux, le thème des Pèlerins ouvre Tannhaüser, l’opéra que Wagner achève de composer en 1845 pour Dresde, à partir de sources médiévales. Cet opéra romantique met en scène l’opposition entre l’amour sacré et l’amour profane à laquelle est en proie Tannhäuser, un ancien ménestrel ayant quitté le château de la Wartburg pour le Venusberg. On entend ainsi les échos sensuels et conquérants de la déesse de l’amour dès l’ouverture, ou encore le thème associé au jeune homme lui-même, particulièrement éclatant.

Autre opéra de l’amour impossible par excellence, Tristan et Isolde est également un opéra d’une remarquable sensualité. Celle-ci s’exprime dès les leitmotivs de l’Aveu et du Désir, énoncés dans un élan croissant par le pupitre des violoncelles, auxquels succèdent les bois ; de plus en plus pressant, il s’épanouit dans un tutti passionné, qui entonnera à son tour le leitmotiv du Regard : les ingrédients principaux du drame sont présentés en quelques minutes. La scène finale de la « Mort d’Isolde » répond en miroir à cette ouverture, souvent jouée dans un même geste par l’orchestre seul : alors que Tristan vient de mourir, Isolde chante une dernière fois son amour incommensurable pour lui, avant de le rejoindre pour l’éternité.

Aurore Flamion

Ce programme sera également donné samedi 14 juin au Théâtre Ledoux de Besançon.

Echange avec le chef Jean-François Verdier qui dirigera l’Orchestre…

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Stéphen Liégeard en son château de Côte-d’Or

A la question « qui était Stéphen Liégeard », nombre de Dijonnais répondront laconiquement que « c’est le nom d’une rue » du centre ville sans autre référence à ce bourguignon né en 1830, qui fit carrière dans « la préfectorale », passant par Carpentras, entre autres, avant de revenir au Pays pour y vivre sa passion des lettres et y faire construire son château à une douzaine de kilomètres de Dijon.

Avec quelques mois d’avance, on commémorera le centenaire de la mort du sous-préfet-poète à l’occasion d’un concert-lecture organisé par l’association Arteggio dans son château de Brochon vendredi 23 mai. La soprano Roxane Chalard et Chloé Ducray à la harpe interpréteront des pièces de Georges Bizet, Charles Gounod, Camille Saint-Saëns, Reynaldo Hahn, André Caplet ou Éric Satie… De son côté, Edouard Bouyé lira divers écrits et poèmes de Liégeard, sans oublier un extrait du « Sous-Préfet au champ » d’Alphonse Daudet, dont le personnage, dit-on, fut inspiré par notre Homme à l’auteur des « Lettres de mon moulin ».

Echange avec Edouard Bouyé, Directeur des Archives Départementales de la Côte-d’Or à l’origine du choix des textes retenus.

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