Rassembler dans un même spectacle des extraits d’œuvres laissées inachevées par Franz Schubert en articulant le tout autour d’une narration imaginée par un chef d’orchestre et une metteuse en scène, tel est le propos des deux soirées présentées sur le plateau de l’Auditorium de l’Opéra de Dijon les 6 et 8 mars, en coproduction avec l’Opéra-Comique de Paris.
A l’origine de cette « déclaration d’amour » pour la musique de Schubert, Raphaël Pichon, créateur et directeur musical de l’Ensemble Pygmalion et la metteuse en scène Silvia Costa.
Sur scène, un médecin légiste, face à sa propre disparition et son épouse, face à la douleur du deuil et de l’impossible oubli. Silvia Costa et Raphaël Pichon s’inspirent des œuvres du compositeur romantique, inachevés ou réorchestrés, pour nous confronter à nos désirs et peurs les plus enfouis, au cours d’un parcours introspectif. Alors qu’il entreprend la dissection de ses propres organes, le médecin, incarné par le baryton Stéphane Degout, pratique son autopsie morale et émotionnelle, celle à laquelle nous pousse la musique de Schubert.
Echange en ligne avec Raphaël Pichon, par qui l’aventure a commencé…