Avec Alissa Duryee, Marcia Hadjimarkos termine son intégrale des pièces pour quatre mains et deux claviers de Mozart à l’occasion de deux concerts donnés dans l’Hôtel des Monnaies de Cluny (Saône-et-Loire) samedi 15 et dimanche 16 février.
Avec un clavecin et un piano forte, les deux pianistes interpréteront une grande Sonate en ré majeur pour 2 claviers et des œuvres tardives pour orgue mécanique.
On en profitera pour fêter les trente cinq ans de l’association Tendances Clavier fondée par Marcia Hadjimarkos qui a répondu aux questions de BFC Classique.
C’est en coproduction avec l’Opéra National du Rhin que l’Opéra de Dijon monte l’un des monuments les plus célébrés de l’art lyrique : La Traviata, de Giuseppe Verdi à l’occasion de quatre représentations les 9, 11, 13 et 15 février données dans son Auditorium.
Pour cette nouvelle production, on retrouve le trio qui avait déjà contribué au succès du « Don Pasquale » de Donizetti il y a trois ans : Amelie Niermeyer à la mise en scène, Débora Waldman à la baguette, et Melody Louledjian dans le rôle de Violetta.
En 1852, la tragédie de La Dame aux camélias d’Alexandre Dumas (fils) bouleverse intimement Verdi qui se met immédiatement à la composition de son opéra. Il y raconte l’histoire d’un amour interdit entre une maîtresse et son amant. Dans la vision d’Amelie Niermeyer, ils se sont rencontrés dans un hangar désaffecté, au détour d’une soirée clandestine, où les âmes se croisent et, parfois, se reconnaissent. Dans les salons parisiens ou au milieu d’une rave party, le drame profond de la Traviata demeure, immuable et exalté.
Distribution :
Musique Giuseppe Verdi
Livret de Francesco Maria Piave
Direction musicale Débora Waldman
Mise en scène Amelie Niermeyer
Orchestre Dijon Bourgogne
Chœur de l’Opéra de Dijon
Violetta Valéry Melody Louledjian
Flora Bervoix Marine Chagnon
Annina Marie Lenormand
Alfredo Germont David Astorga
Giorgio Germont Serban Vasile
Gastone Carl Ghazarossian
Baron Duphol Timothée Varon
Marquis d’Obigny Joé Bertili
Docteur Grenvil Ugo Rabec
Giuseppe, domestique de Flora, commissionnaire Artistes lyriques du Chœur de l’Opéra de Dijon
D’une tentative d’explication de la popularité de l’opéra de Verdi aux sentiments qui animent la cheffe d’orchestre face à un tel « monument », échange avec Debora Waldman.
Avec une dizaine de concerts gratuits, les étudiants de l’ESM Bourgogne-Franche-Comté donneront leur habituel festival « Intervalles » dans la salle basse du Cellier de Clairvaux à Dijon du 4 au 9 février.
Festival de musique de chambre, du classique au contemporain, les étudiants de l’ESM, répartis en une cinquantaine de groupes, s’approprient, expriment et affinent leur approche de tous les répertoires de musique de chambre.
Echange avec le hautboïste Dominique Dournaud, l’un des professeurs de musique de chambre de l’école.
Comme chaque dernier vendredi de janvier, la Nuit des Conservatoires aura lieu le 31 janvier.
Partie de Chalon-sur-Saône, l’idée de la manifestation s’installe petit à petit au niveau national, mettant, le temps d’un soir, en lumière les enseignements artistiques en musique, danse, art dramatique et parfois arts plastiques…
En Bourgogne-Franche-Comté, quatre établissements participent à la manifestation : les Conservatoires de Belfort, Chalon-sur-Saône, Dijon et Macon.
Nous avons voulu faire le point avec Jean-Yves Dupont-Lemaire et Maxime Gilbert, directeurs à Dijon et Chalon, et Xavier Scheidt, adjoint au directeur du Conservatoire de Belfort.
C’est au moment où l’on commémore le quatre-vingtième anniversaire
de la libération des camps de concentration nazi que l’association Arteggio organise un concert-lecture « Voix exilées, voix étouffées » aux Archives Départementales de la Côte-d’Or jeudi 30 janvier.
Viktor Ullmann, Simon Laks, Joseph Kosma, Louis Sauguer, Erwin 0Schuloff, Viktor Ullmann, Ilse Weber, autant de compositeurs, souvent juifs, reconnus en leur temps avant l’arrivée du nazisme au pouvoir qui les contraints à l’exil ou les envoie en déportation en raison du caractère supposé “dégénéré” de leur musique.
C’est en interprétant quelques pièces écrites par ces compositeurs dont les noms ne sont pas tous restés dans nos mémoires que la soprano Erminie Blondel accompagnée au piano par Thomas Tacquet leur rendra hommage, les textes qui ponctueront la soirée étant choisis et lus par Edouard Bouillé, directeur des Archives.
Echange avec Véronique Guitton, présidente fondatrice de l’association , ocasion de se projeter sur le prochaines propositions de l’association.
Créé à Tour en 1992 par Antoine Guerber, l’ensembleDiabolus in Musica s’installe du 20 au 25 janvier en résidence artistique à La Turbine, fourmilière musicale créée par la violoniste Alice Julien-Laferrière à Sampigny-les-Maranges, en Saône-et-Loire.
Objectif du groupe pour cette semaine : travailler sur « Le Roman de Fauvel », allégorie satirique dénonçant les excès des puissants et de la société à l’époque de la fin du règne de Philippe IV le Bel (1314) et de ses fils. Le « roman » se trouve sur un luxueux manuscrit de grand format avec 78 enluminures et entre 130 et 169 pièces lyriques, faisant de cet objet une œuvre d’art unique à plusieurs niveaux d’expression, un véritable trésor réalisé vers 1317-1321 aujourd’hui conservé à la Bibliothèque Nationale de France.
C’est en reprenant une vingtaine de ces moments musicaux que Diabolus in Musica proposera son concert de restitution de fin de résidence samedi 25 janvier, avant-goût d’une représentation plus aboutie annoncée pour 2026.
Explications de Nicolas Sansarlat, directeur artistique du groupe depuis 2022…
Ce sont presque des habitués du Centre d’Animation Pierre Jacques qui seront en concert jeudi 23 janvier à Fontaine-les-Dijon à l’invitation de l’association La Scène Fontainoise : le Quatuor Ludwig, pour un concert de musique française.
Répondant à une demande du président de l’association, le quatuor à cordes constitué par Sébastien Surel et Manuel Doutrelant, violons, l’altiste Violaine Despeyroux et la violoncelliste Anne Copéry joueront Germaine Tailleferre, Maurice Ravel et Claude Debussy.
Des quatre fondateurs en 1985, seule la dijonnaise Anne Copéry participe encore aujourd’hui aux activités du Quatuor, ce qui n’enlève rien au plaisir de jouer la musique qui les passionne tous les quatre…
Avec la soprano Chloé Jacob, la harpiste Marie Le Guern et le corniste David Harnois, le trio « L’heure exquise » sera en concert dimanche 19 janvier dans l’Eglise de Baigneux-les-Juifs, en Côte-d’Or, avec Hors Saison Musicale.
Né de la rencontre entre Marie Le Guern et Chloé Jacob au CNSMD de Lyon (David Harnois les rejoindra plus tard), le trio se consacre principalement aux compositeurs de la période romantique et contemporaine et ne cache pas sa fierté d’aborder certaines pièces du répertoire à l’occasion de transcriptions parfois audacieuses.
Ainsi, lors du concert en Bourgogne, on entendra des extraits de Chabrier, Debussy, Berg, Saint-Saens, Franck, Berlioz, Mahler ou Messiaen… Mais que l’on ne s’attende pas à trouver cette « heure exquise » tirée de « la veuve joyeuse » qui marquait souvent la fin des grands repas de familles au siècle dernier. Non, c’est à Reynaldo Hahn et ses « chansons grises » que le trio doit son nom.
Echange avec Marie Le Guern, harpiste, occasion de s’interroger sur le rôle de son instrument bien éloigné de la pratique raffinée des salons du XVIIIe siècle.
C’est les 18 et 19 janvier que se tiendra la onzième édition du festival Guitares à Dijon organisée par l’association Cordes d’Or.
Dans la Salle de Flore du Palais des Ducs de Bourgogne, luthiers, guitariste et amateurs de musique se donnent rendez-vous pour un « salon de la lutherie » et trois concerts gratuits.
Samedi 18 : ouverture du Salon de la Lutherie à 14h
16h30 : concert des Kapsber’girls
20h30 : récital de guitare par Gaëlle Solale
Dimanche 19 11h : en solo ou en ensembles, concert des étudiants du Conservatoire et de l’ESM Bourgogne-Franche-Comté.
Ces manifestations publiques dans la Salle de Flore seront précédés par la journée du vendredi organisée dans les locaux du CRR de Dijon consacrée à l’envers du décor avec la deuxième Rencontre de l’Enseignement Supérieur de la Guitare et une séries de master classes, journée réservée aux jeunes guitaristes et aux professeurs venus de divers pôles d’enseignement français.
Echange avec le guitariste Olivier Pelmoine, professeur à l’Ecole Supérieure de Musique de Bourgogne-Franche-Comté et directeur artistique de l’association Cordes d’Or…
C’est par une « création horlogère » que commencera le traditionnel concert de nouvel an donné par l’Orchestre Victor Hugo le samedi 12 janvier au Micropolis de Besançon et le lendemain à l’Axone de Montbéliard.
Commandé par une fabrique franc-comtoise d’horloges contemporaines, le Concerto pour horloges, piano, machines et orchestre composé par Mael El Mazoughi anime, au sein des trois mouvements traditionnels du concerto, les grandes horloges chères aux Bisontins. Pour l’occasion, le compositeur mêle sonorités électroniques et acoustiques.
Après cette première création, retour en terre connue. « Rhapsody in Blue », Il suffit de prononcer ces trois mots pour entendre le déferlement de ses harmonies étranges, pour que revienne la magie de ses rythmes et de son chant. Le succès de la pièce écrite par Gershwin fut tel qu’elle devint rapidement l’emblème d’une certaine idée des États-Unis, où se mêlent jazz, héritage symphonique classique, et modernité.
Pour terminer le concert, Jean-François Verdier, qui dirigera l’Orchestre, a choisi de nous faire prendre le large avec « La Mer », fresque symphonique écrite par Claude Debussy, constituée de trois esquisses, « De l’aube à midi sur la mer », suivie de « Jeux de vagues » et du « Dialogue du vent et de la mer », en s’appuyant sur la diversité des timbres de l’orchestre.
Mais avant de s’abandonner aux vagues et au souffle du vent, c’est vers les planètes et les étoiles que nous nous tournerons avec « A dream for Artémis », concerto en quatre mouvements pour saxophones et orchestre composé par Fabien Waksman à la demande du Quatuor Ellipsos.
De sa fascination pour l’Espace et sa conquête à l’œuvre donnée en création européenne et qui fera l’objet d’un enregistrement, nous avons interrogé le compositeur.
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