Avec le concours des musiciens du groupe Awek Blues, l’Orchestre Victor Hugo Franche-Comté est en concert jeudi 9 Décembre au Théâtre Ledoux de Besançon.
Placé sous la direction de Jean-François Verdier, l’Orchestre interprétera le Concerto pour Orchestre de Bartok, une pièce « Mystère » et, en création, une Symphonie Blues composée par Thierry Maillard, oeuvre qui sera enregistrée les jours suivant pour un disque à paraître courant 2022.
Thierry Maillard, pianiste de jazz et compositeur à la charnière de 2 univers perçus comme différents mais dont la synthèse s’affirme comme une évidence…
En réunissant les musiciens de l’Orchestre Dijon-Bourgogne, l’ensemble Les Traversées Baroques et les choeurs de la Maîtrise de la Cathédrale, c’est un peu plus de 180 musiciens et choriste qui seront réunis sous la direction d’Etienne Meyer en la Cathédrale Saint-Bénigne de Dijon les 4 et 5 Décembre pour un concert de Noël.
A côté des chants traditionnels parfois repris par des compositeurs contemporains, l’orchestre et les choeurs interpréteront des extraits de « L’enfance du Christ » d’Hector Berlioz.
C’est une nouvelle production que présente l’Opéra de Dijon les 27 et 28 novembre avec L’isola disabitata, de Joseph Haydn, opéra créé en 1779 .
Mise en scène, décors, lumières et vidéo sont signés Luigi De Angelis, alors que Leonardo García Alarcón, qui devait assurer la direction musicale, a dû céder sa baguette à Fayçal Karoui pour raisons de santé.
Les 4 solistes sont de jeunes artistes en résidence à l’Académie de l’Opéra national de Paris :
Costanza : Ilanah Lobel-Torres
Gernando : Tobias Westman
Silvia : Andrea Cueva Molnar
Enrico : Yiorgo Ioannou
Quant à l’orchestre, il est constitué de jeunes musiciens issus de l’Académie de l’Opéra national de Paris, des formations supérieures de l’École Supérieure de Musique Bourgogne-Franche-Comté, du CNSMD Paris, du CNSMD Lyon et de la Haute École de Musique de Genève.
Le spectacle nous propose Un petit bijou musical et dramatique, une célébration sobre et concentrée de l’amour. Un quatuor de voix d’une riche simplicité, pour célébrer les joies des retrouvailles et celles des premières fois. L’orchestre omniprésent baigne le rivage de cette île déserte d’une clarté annonciatrice du romantisme.
Le livret de Métastase, sans appuyer ni s’attarder, entretisse plusieurs motifs poétiques du siècle des Lumières. L’île perdue des mers du Sud où une jeune naufragée se morfond depuis treize ans aux côtés de sa sœur cadette fait songer à celles qu’a peuplées la fantaisie de Marivaux. Rien de tel qu’une île, en effet, pour conduire des expériences sociales ou sentimentales, à l’écart des influences du reste du monde. Costanza, la bien nommée, désespère de ne jamais revoir son époux : elle est convaincue qu’il l’a abandonnée, et en a tiré la conclusion que tous les hommes sont des monstres. Déjà, elle grave son testament sur un rocher… Silvia était trop jeune pour garder le souvenir de sa vie antérieure : la vie en pleine nature suffit à sa joie. Lorsque Gernando débarque enfin, accompagné de son ami Enrico, il ne sait pas si Costanza a survécu. Et Enrico ignore que Silvia ne connaît ni les hommes, ni l’amour… En quatorze courtes scènes, Haydn alterne les voix de ces cœurs qui se cherchent, et conclut leur quête sur un superbe quatuor final.
Echange avec Luigi de Angelis, quand l’intervieweur s’efface pour laisser le metteur en scène réfléchir à voix haute…
Au-delà d’une simple « cession de rattrapage » de ce qui n’a pu se faire au printemps, le festival « Folies d’automne » propose 8 concerts en 3 jours (26, 27 et 28 Novembre) au Centre d’Annimation Pierre Jacques, rue des Carrois à Fontaine-les-Dijon.
Organisé par l’association La Scène Fontainoise, la manifestation s’illustre surtout par l’éclectisme de son programme (on y entendra Beethoven, Chopin, Lalo, Gershwin, Saint-Saëns, Vivaldi, Poulenc, Bach, Liszt, Piazzolla, Rameau, Scarlatti, Chausson, Debussy ou Grieg) mais aussi par l’appel à de jeunes talents en devenir, même si le concert d’ouverture sera confiée à la pianiste Anne Queffélec (marraine de la manifestation) associée à un orchestre local….
Primitivement annoncé pour Mars 2020, « Macbeth » de Verdi arrive sur la scène de l’Opéra de Dijon un an et demi plus tard.
Premier des trois opéras shakespeariens de Verdi, l’oeuvre monumentale sera donnée dans l’Auditorium de l’Opéra de Dijon à l’occasion de 4 représentations les 2, 4, 7 et 9 Novembre dans une mise en scène de Nicola Raab et sous la direction du jeune chef Italien Sebastiano Rolli, à la tête de l’Orchestre Dijon-Bourgogne, des Choeurs de l’Opéra de Dijon et d’une belle distribution de solistes internationaux.
Faut-il rappeler la sombre histoire portée au théâtre par Shakespear ?
Sur la lande, après la bataille, trois sorcières apparaissent à Macbeth, seigneur de Glamis, et le saluent de titres qu’il ne porte pas : seigneur de Cawdor et roi d’Ecosse. À son ami Banco, elles prophétisent un destin moins grand mais une longue descendance royale.
Interloqués, les deux amis retournent au camp pour apprendre que Macbeth, pour récompenser son courage militaire, est fait seigneur de Cawdor. Désormais obsédé par l’oracle des sorcières, le fidèle Macbeth rêve du trône et, poussé par l’ambition sans borne de son épouse, se résout à l’irréparable : une nuit, dans son propre château où il l’accueille, Macbeth assassine son souverain et ami et se fait luimême couronner.
L’engrenage fatal est dès lors enclenché. Le meurtre appelle le meurtre : pour maintenir un pouvoir illégitime, pour réduire au silence la suspicion, pour noyer la culpabilité qui le ronge et faire taire les spectres qui le hantent, Macbeth tue, jusqu’aux femmes et enfants de ceux qui semblent menacer son pouvoir.
Entouré d’une folie grandissante, en proie à la paranoïa des tyrans, abandonné par sa femme envahie par la démence du remords, Macbeth s’enfonce dans le crime jusqu’à ce que le sang répandu le submerge et que les forêts se mettent en marche sous ses yeux.
Verdi a publié 2 versions de son Macbeth, la première en 1847 et une seconde en 1865 pour laquelle il procède à de profondes transformations. C’est cette version qui sera présentée à Dijon.
BFC Classique a interrogé le chef Sebastiano Rolli qui propose une lecture très politique de l’oeuvre de Verdi et n’hésite pas à affirmer : « Verdi, c’est prophétique »…
Avec le concours instrumental de l’Ensemble Tétraktys de Besannçonn, le choeur OP39 fête son 30e anniversaire en l’Eglise Saint-Just d’Arbois, dans le Jura, dimanche 24 Octobre.
De l’Ave Verum Corpus au Requiiem, on chantera Mozart sous la direction DE Christian Bacheley qui, pour une fois, laissera les claviers de l’orgue à Stéphane Ganard.
Retour sur 30 ans d’histoire et présentation du concert avec Christian Bacheley.
D’interruptions en reports pour raisons sanitaires, le Choeur Marc-Antoine Charpentier, basé en Seine-et-Marne, revient à Sens dimanche 24 Octobre avec un programme Mozart.
Accompagné par l’orchestre parisien Symphonietta, le choeur donnera la Messe du Couronnement mais aussi des pièces moins connues telles le Laudate Dominnum ou 3 des 5 litanies dites « de Lorette.
De son côté, l’orchestre, dirigé par Evelyne Béché, ouvrira le concert avec l’inusable « Petite musique de nuit »…
Présentation du concert et retour sur la longue histoire du Choeur Marc-Antoine Charpentier avec son président : Jean Martin…
Si le nom de Jean Tubéry est indiscutablement associé à l’Ensemble La Fenice qu’il créa il y a une trentaine d’années, le voici avec La Fenice Avenir, ensemble de jeunes musiciens, pour un programme consacré aux baroques italiens, dimanche 17 Octobre en l’Eglise Saint-Pierre de Dijon à 18h 30.
Que signifie ce passage de « La Fenice » à « La Fenice Avenir » Jean Tubéry répond sur sa démarche et le programme du concert…
Après une formule réduite en 2020, le festival Ouverture revient à un format plus conforme à ses ambitions avec 6 concert les 8, 9 10 et 22, 23 et 24 Octobre dans le Théâtre du Rempart de Semur-en-Auxois, en côte-d’Or.
Pour sa 4e édition, le festival accueillera la soprano Marie Perbost, le pianiste Alexandre Tharaud, le claveciniste Paolo Zanzu, le Quintet Syntonia, le quatuor Arod et la danseuse Muriel Boulay dans un spectacle très autobiographique.
Echange autour d’un festival prioritairement dédié aux compositeurs français avec le violoniste Thibault Noally, son directeur artistique…