Des toiles musicales à Fontaine-les-Dijon

Après Alfred Manessier il y a un peu plus de deux ans, l’association La Scène Fontainoise renouvelle l’expérience d’associer musique et peinture avec la complicité du pianiste Bertrand Coynnault jeudi 13 mars au Centre d’Animation Pierre Jacques de Fontaine-les-Dijon à l’occasion d’une nouvelle soirée intitulée « Les toiles musicales ».

Cette fois, ce sont les toiles du peintre bourguignon Jean Renaut qui seront mise en musique par le pianiste en s’appuyant sur une réalisation vidéo qui va bien au-delà du diaporama et quant à la musique proprement dite, Bertrand Coynault interprétera Beethoven, Chopin, Debussy et Ravel.

Coïncidence, ce 13 mars marquera le cent vingtième anniversaire du peintre, on comprend alors encore mieux le plaisir et l’émotion manifestée par son fils, Olivier Renaut, président de , La Scène Fontainoise au micro de BFC Classique…

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Italiart : l’Italie de Vincenzo Cirillo s’installe à Dijon

Avec théâtre, littérature, opéra, conférence, performances, expositions, œno-gastronomie et… concerts, le festival Italiart s’installe à Dijon du 4 au 30 mars pour sa 19e édition.

Créé à l’initiative du metteur en scène, auteur et dramaturge Italien Vincenzo Cirillo, Italiart propose une Italie riche d’une culture qui plonge ses racines tout autant dans son passé que dans notre époque à travers une série de manifestations organisées en divers lieux de la Ville.

En nous intéressant particulièrement à notre domaine de prédilection, la musique, nous avons interrogé Vincenzo Cirillo.

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Les ondes de la fontaine : création de l’Ensemble Artifices à Vézelay

Après s’être intéressée aux oiseaux, aux astres et aux insectes… la violoniste Alice Julien-Laferrière et son Ensemble Artifices s’intéressent au monde de l’eau avec un concert littéraire intitulé « Les ondes de la fontaine », spectacle donné en création vendredi 21 février à La Cité de la Voix de Vézelay au terme de quelques jours de résidence artistique dans l’Yonne.

Si le thème de l’eau a inspiré nombre de compositeurs de la période baroque, les textes des fables du bien nommé Jean de La Fontaine se sont parfois trouvés associés à des airs connus en leur temps.

Bref, le « matériel » ne manque pas et les Artifices n’auront pas trop de quatre jours de résidence pour affiner les choix et peaufiner les arrangements.

Pour fabriquer ce spectacle qui devrait tourner sans tarder en Bourgogne-Franche-Comté et au-delà, Alice Julien-Laferrière s’est entourée de la soprano Perrine Devilliers,, Matthieu Bertaud, flûtes, Julie Dessaint, viole de gambe, et Kazuya Gunji, clavecin.

Echange avec Alice Julien-Laferrière enregistré à la veille de l’entrée du groupe en immersion.

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L’ensemble Les Epopées crée leur spectacle jeune public au Théâtre d’Auxerre

Gardons-nous de croire que nos musiciens limitent leurs envies créatrices au genre, au style, à la période de l’histoire de la musique auxquels ils doivent l’essentiel de leurs succès.

Ainsi, Claire Lefilliâtre et Stéphane Fuget, les deux piliers créateurs de l’ensemble baroque Les Epopées, proposeront, sous le titre « En sortant de l’école », leur spectacle jeune public en création vendredi 14 février au Théâtre d’Auxerre.

Pour la circonstance, ils se sont associés au comédien et metteur en scène Benjamin Lazar, lui aussi bien connu du « monde baroque ».

Si l’on y dira des textes de Jules Renard, Robert Desnos, Guillaume Apollinaire,Victor Hugo, Jean de La Fontaine ou Jacques Prévert… On entendra aussi les musiques de Francis Poulenc, Maurice Ravel ou Vladimir Cosma.

Echange avec la soprano Claire Lefilliâtre…

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La pianiste Marcia Hadjimarkos termine son intégrale des oeuvres de Mozart pour quatre mains et deux clavier à Cluny

Avec Alissa Duryee, Marcia Hadjimarkos termine son intégrale des pièces pour quatre mains et deux claviers de Mozart à l’occasion de deux concerts donnés dans l’Hôtel des Monnaies de Cluny (Saône-et-Loire) samedi 15 et dimanche 16 février.

Avec un clavecin et un piano forte, les deux pianistes interpréteront une grande Sonate en ré majeur pour 2 claviers et des œuvres tardives pour orgue mécanique.

On en profitera pour fêter les trente cinq ans de l’association Tendances Clavier fondée par Marcia Hadjimarkos qui a répondu aux questions de BFC Classique.

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Debora Waldman dirige quatre représentations de La Traviata à l’Opéra de Dijon mises en scène par Amelie Niermeyer

C’est en coproduction avec l’Opéra National du Rhin que l’Opéra de Dijon monte l’un des monuments les plus célébrés de l’art lyrique : La Traviata, de Giuseppe Verdi à l’occasion de quatre représentations les 9, 11, 13 et 15 février données dans son Auditorium.

Pour cette nouvelle production, on retrouve le trio qui avait déjà contribué au succès du « Don Pasquale » de Donizetti il y a trois ans : Amelie Niermeyer à la mise en scène, Débora Waldman à la baguette, et Melody Louledjian dans le rôle de Violetta.

En 1852, la tragédie de La Dame aux camélias d’Alexandre Dumas (fils) bouleverse intimement Verdi qui se met immédiatement à la composition de son opéra. Il y raconte l’histoire d’un amour interdit entre une maîtresse et son amant. Dans la vision d’Amelie Niermeyer, ils se sont rencontrés dans un hangar désaffecté, au détour d’une soirée clandestine, où les âmes se croisent et, parfois, se reconnaissent. Dans les salons parisiens ou au milieu d’une rave party, le drame profond de la Traviata demeure, immuable et exalté.

Distribution :

Musique Giuseppe Verdi
Livret de Francesco Maria Piave
Direction musicale Débora Waldman
Mise en scène Amelie Niermeyer
Orchestre Dijon Bourgogne
Chœur de l’Opéra de Dijon
Violetta Valéry Melody Louledjian
Flora Bervoix Marine Chagnon
Annina Marie Lenormand
Alfredo Germont David Astorga
Giorgio Germont Serban Vasile
Gastone Carl Ghazarossian
Baron Duphol Timothée Varon
Marquis d’Obigny Joé Bertili
Docteur Grenvil Ugo Rabec
Giuseppe, domestique de Flora, commissionnaire Artistes lyriques du Chœur de l’Opéra de Dijon

D’une tentative d’explication de la popularité de l’opéra de Verdi aux sentiments qui animent la cheffe d’orchestre face à un tel « monument », échange avec Debora Waldman.

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Dijon : Les étudiants de l’ESM donnent leur festival Intervalles au Cellier de Clairvaux du 4 au 9 février

Avec une dizaine de concerts gratuits, les étudiants de l’ESM Bourgogne-Franche-Comté donneront leur habituel festival « Intervalles » dans la salle basse du Cellier de Clairvaux à Dijon du 4 au 9 février.

Festival de musique de chambre, du classique au contemporain, les étudiants de l’ESM, répartis en une cinquantaine de groupes, s’approprient, expriment et affinent leur approche de tous les répertoires de musique de chambre.

Echange avec le hautboïste Dominique Dournaud, l’un des professeurs de musique de chambre de l’école.

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Nuit des conservatoires : 12e édition

Comme chaque dernier vendredi de janvier, la Nuit des Conservatoires aura lieu le 31 janvier.

Partie de Chalon-sur-Saône, l’idée de la manifestation s’installe petit à petit au niveau national, mettant, le temps d’un soir, en lumière les enseignements artistiques en musique, danse, art dramatique et parfois arts plastiques…

En Bourgogne-Franche-Comté, quatre établissements participent à la manifestation : les Conservatoires de Belfort, Chalon-sur-Saône, Dijon et Macon.

Nous avons voulu faire le point avec Jean-Yves Dupont-Lemaire et Maxime Gilbert, directeurs à Dijon et Chalon, et Xavier Scheidt, adjoint au directeur du Conservatoire de Belfort.

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Soirée « Voix exilées, voix étouffées » à Dijon

C’est au moment où l’on commémore le quatre-vingtième anniversaire
de la libération des camps de concentration nazi que l’association Arteggio organise un concert-lecture « Voix exilées, voix étouffées » aux Archives Départementales de la Côte-d’Or jeudi 30 janvier.

Viktor Ullmann, Simon Laks, Joseph Kosma, Louis Sauguer, Erwin 0Schuloff, Viktor Ullmann, Ilse Weber, autant de compositeurs, souvent juifs, reconnus en leur temps avant l’arrivée du nazisme au pouvoir qui les contraints à l’exil ou les envoie en déportation en raison du caractère supposé “dégénéré” de leur musique.

C’est en interprétant quelques pièces écrites par ces compositeurs dont les noms ne sont pas tous restés dans nos mémoires que la soprano Erminie Blondel accompagnée au piano par Thomas Tacquet leur rendra hommage, les textes qui ponctueront la soirée étant choisis et lus par Edouard Bouillé, directeur des Archives.
Echange avec Véronique Guitton, présidente fondatrice de l’association , ocasion de se projeter sur le prochaines propositions de l’association.

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Diabolus in Musica : le « médiéval » s’installe pour une semaine à La Turbine de Sampigny-les-Maranges

Créé à Tour en 1992 par Antoine Guerber, l’ensembleDiabolus in Musica s’installe du 20 au 25 janvier en résidence artistique à La Turbine, fourmilière musicale créée par la violoniste Alice Julien-Laferrière à Sampigny-les-Maranges, en Saône-et-Loire.

Objectif du groupe pour cette semaine : travailler sur « Le Roman de Fauvel », allégorie satirique dénonçant les excès des puissants et de la société à l’époque de la fin du règne de Philippe IV le Bel (1314) et de ses fils. Le « roman » se trouve sur un luxueux manuscrit de grand format avec 78 enluminures et entre 130 et 169 pièces lyriques, faisant de cet objet une œuvre d’art unique à plusieurs niveaux d’expression, un véritable trésor réalisé vers 1317-1321 aujourd’hui conservé à la Bibliothèque Nationale de France.

C’est en reprenant une vingtaine de ces moments musicaux que Diabolus in Musica proposera son concert de restitution de fin de résidence samedi 25 janvier, avant-goût d’une représentation plus aboutie annoncée pour 2026.

Explications de Nicolas Sansarlat, directeur artistique du groupe depuis 2022…

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